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| L'heure des festivals bouddhistes japonais d'Obon |
Depuis le 7 juillet et jusqu'au 7 aout 2010, au Japon, a lieu la fête des étoiles, 七夕, appelée parfois la Saint‑Valentin chinoise. Cette fête est un mélange d'une coutume bouddhiste japonaise, le お盆 (aujourd'hui fêtée indépendamment autour du 5 aout), et des fêtes symbolisant « la nuit des sept » : 칠석 (coréenne) et 七夕節 (chinoise). Ces fêtes se déroulaient initialement dans leur pays d'origine, ce n'est qu'à qu'elles ont été adoptées par le 京都御所 (palais impérial de Kyoto). L'association de ces fêtes a été créée durant au Japon où les filles souhaitaient de meilleurs talents de couture, et les garçons une meilleure écriture ; chacun écrivait ses souhaits sur des bandes de papiers.
La fête est inspirée de ces fêtes d'origines pour célébrer le légendaire rendez‑vous de deux amants séparés par une rivière faite d'étoiles, la Voie lactée, venant de la légende chinoise du Bouvier et de la Tisserande. Ce conte retrace la vie d'Orihime, une déesse tisserande qui tissait de nombreux habits sur les berges de la Rivière des Cieux 天の川 (Amanogawa), que son père Tenkō 天帝 (le roi du ciel) aimait beaucoup. Inquiet, le roi décida de permette à sa fille Orihime de rencontrer l'amour en l'envoyant sur Terre. De là, Orihime rencontre Hokiboshi, un bouvier, avec qui elle se maria et eut deux enfants. Mais à la suite du manque de production de tissage venant d'Orihime, le roi décida de la ramener dans les cieux et la sépara de sa famille par la Rivière des Cieux.  Tenkō accepta tout de même que sa fille ait un seul et unique rendez‑vous avec son mari, le septième jour du septième mois de chaque année. Toutefois, les deux amoureux ne pouvaient pas traverser la Rivière des Cieux. Orihime a été tellement triste que de nombreuses pies l'aidèrent, chaque année, en réalisant un pont à l'aide de leurs plumes, afin qu'elle retrouve l'amour de sa vie. Venez voir touristique ainsi étant filmée cette année au temple , mais également une dans la ville 平塚市.
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Comme chaque année depuis 1993, dans le village d' 田舎馆, dans la région du , au Japon, est cultivé l'art des . Cet évènement de rizière, 田んぼアート, est apparu dans le cadre d'un projet de revitalisation où on exécutait une représentation simplifiée du 岩木山.
Depuis, les agriculteurs utilisent des méthodes beaucoup plus modernes afin de planter quatre différentes variétés de riz qui font vivre ces images pour les 150 000 visiteurs qui viennent chaque année. Ces œuvres sont faites avec plusieurs variétés de riz, écologiques et naturels, qui sont plantées de manière précise et stratégique. Celles‑ci, choisies avec un thème différent chaque année, poussent dans les champs tout au long de l'été pour permettre aux œuvres de se dévoiler peu à peu.
Cette année, deux œuvres historiques ont été créées dont le légendaire 西塔武蔵坊弁慶, un 僧兵 (un moine-guerrier) et un 山伏 (un ascète montagnard) de .  La deuxième œuvre représente 源 義経, un et général de . Venez voir . L'été dernier, en 2009, est apparu le célèbre et un commandant militaire de . Voir . En 2008, était représentée 恵比寿, une divinité japonaise des pêcheurs, des marchands et de la prospérité. Voir . Venez voir également les autres qui ont été créées pour cet été dans d'autres régions du Japon.
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Durant le deuxième weekend de juillet, au temple bouddhiste , à Tokyo, s'est déroulé le marché aux physalis ホオズキ (). Une fête bouddhiste venant d', afin d'honorer les esprits de leurs ancêtres en les remercient pour leurs actes passés.
Lors de cette coutume, les Japonais accrochent des lanternes, parfois faites avec le fruit du physalis, à leur maison pour guider les âmes de leurs défunts jusqu'à eux. Ils ont alors la possibilité de se procurer ces physalis durant ce marché, accueillant plus de 200 marchands ambulants, donnant ainsi l'ambiance d'un évènement festif et apportant un sentiment de fraicheur pendant l'été torride.  Venez voir et pour visiter ce marché aux physalis (vidéos longues à charger).
Lors de ce même weekend, si l'on se rend également au temple pour prier la déesse de la miséricorde, l'effet serait le même que si l'on avait prié durant 46 000 jours.
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| dimanche 1 août 2010 @ 12:49:25 par karore |
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