Venant de perdre son petit-ami nommé Haru, mort dans un accident d'avion, Kurumi s'est enfermée chez elle incapable de sourire de nouveau. Afin de lui venir en aide, un robot se voit doter de l'apparence de Haru et passe chaque jour chez Kurumi dans le but de lui redonner goût à la vie.
*Un renversement de situation surprenant
*Une ambiguïté robot/humain bien exploitée
À travers son film, l'auteur s'intéresse de prêt au désespoir causé par la perte d'un être cher ainsi qu'à la difficulté de surmonter ce dernier. Dans une ambiance douce et mélancolique, on suit alors les efforts de ce robot cherchant à combler en partie le vide étant apparu dans le cœur de Kurumi. Contemplative, peut être d'ailleurs un petit trop sur sa première moitié, il faudra attendre le dernier quart d'heure pour comprendre l'essence même de l’œuvre. S'intensifiant d'un seul coup, celle-ci prend alors une toute autre dimension avec un renversement de situation ayant un effet dévastateur sur le spectateur. On se retrouve ainsi pris dans un flot d'émotions nous invitant à revenir sur l'intégralité du film en quelques instants. Tout en jouant avec intelligence sur l’ambiguïté robot/humain, l'auteur parvient ainsi à délivrer avec pudeur un message plein de subtilités.
Bande annonce
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