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Le monde des rêves vous attend... |
Pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué (ou qui l'auraient oublié), dans un peu plus d'une semaine aura lieu la Saint-Valentin. L'occasion rêvée pour nos lecteurs et lectrices d'aller déclarer leur flamme à l'être aimé ou, tout simplement, passer une belle soirée avec lui, ou elle. Cependant, bon nombre d'entre vous savent que les relations sentimentales ne sont pas toujours faciles et que, parfois, il arrive qu'elles créent des situations assez compliquées, voire désatreuses. L'amour ou le désir sont des thèmes souvent rencontrés dans les jeux vidéo, que ce soit de manière partielle (par exemple des relations entre les personnages dans une intrigue donnée) ou complète (les simulateurs de drague en sont le parfait exemple). Imaginons qu'un studio, réputé pour avoir créé des œuvres mêlant illusions et réalité dans un univers sombre et déstabilisant (voire parfois malsain) dont la qualité est souvent d'excellente facture, décidait d'exploiter une relation triangulaire entre un homme, sa compagne et une véritable femme fatale, la réaction normale de tout amateur serait d'attendre le résultat avec impatience. Les joueurs japonais pourront donc s'immiscer dans l'univers torturé de Catherine , dernière production des studios Atlus (Shin Megami Tensei, Persona, Trauma Center, Demon's Souls), dès le 17 février sur Xbox 360 et Playstation 3 (uniquement au Japon), et le moins que l'on puisse dire c'est que le jeu s'inscrit dans la lignée de ses illustres prédécesseurs.
Ils pourront donc suivre l'étrange histoire de Vincent Brooks, un trentenaire tout ce qu'il y a de plus banal, qui est confronté à un dilemme plutôt classique : se marier avec sa petite amie Katherine et avoir une vie posée, ou continuer à vivre au jour le jour comme il l'a toujours fait. C'est à ce moment précis qu'il fait la rencontre de Catherine, une jeune femme aussi mystérieuse que séduisante et qui semble lui porter un intérêt particulier. Après avoir succombé au désir et eu quelques relations intimes avec elle, Vincent commence à faire des rêves étranges où il est poursuivi par des créatures démoniaques, qui cherchent tout simplement à l'éliminer. Il se rend très vite compte que mourir dans l'un de ces rêves revient à gagner un aller simple pour l'au-delà. Commence alors une double bataille pour le héros : survivre à son inconscient et choisir entre les deux femmes avec qui il entretient une liaison. À l'instar de Persona 3 et Persona 4, le mode histoire (« Golden Play Theater ») est rythmé par le jour et la nuit. Pendant la journée, Vincent pourra trainer avec ses amis, aller au bar, écouter de la musique (via le fameux jukebox), jouer à des jeux d'arcade et surtout gérer sa vie sentimentale, en envoyant des messages ou en rencontrant les deux demoiselles. C'est bien évidemment pendant les phases nocturnes que la jouabilité pourra être évaluée, puisqu'il faudra aider notre pauvre héros à se sortir de situations aussi dangereuses que sadiques. Les cauchemars se présentent sous la forme d'escaliers géants qu'il faudra gravir afin de revenir à la réalité. Pour cela, il faudra déplacer des blocs le plus rapidement possible pour se frayer un chemin, tout en évitant les nombreux pièges (pics, éclairs, trous béants...) et les monstres sanguinaires. Cependant, Vincent pourra ramasser des objets qui l'aideront dans son périple (par exemple des vies supplémentaires symbolisées par des oreillers) et également interagir avec d'étranges moutons qui semblent être dans la même situation que lui (quand il ne sera pas dans une phase d'action pure).
Un point très important est le fait que ses agissements pendant le jour et la nuit auront des répercussions sur l'évolution du scénario et de sa propre personnalité, de telle sorte que le joueur devra se mettre à sa place pour prendre les « bonnes » décisions et ainsi faire avancer l'intrigue dans un sens ou dans l'autre (ce qui veut dire que le jeu aura plusieurs fins, plus ou moins heureuses). Du point de vue de la réalisation, la ressemblance avec les autres titres d'Atlus est frappante, avec des personnages très soignés (surtout Catherine, dont l'aspect de femme fatale est très bien rendu), de sublimes cinématiques animées, un univers visuel typique des Shin Megami Tensei: Persona et une bande originale de toute beauté, avec des musiques mêlant souvent jazz, funk et hip-hop. Catherine a donc tout pour plonger le joueur dans une sorte de plaisir malsain, en lui donnant la possibilité de faire des choix qui seront parfois à la limite de l'immoral, tout en incarnant un héros à priori normal (c'est-à-dire à qui l'on peut facilement s'identifier). En mêlant une sensualité quasi érotique à un scénario plutôt macabre, Altus a clairement ciblé un public averti qui pourra profiter pleinement d'un titre original, mature et délicieusement atypique. Voici la bande‑annonce .
Sources : Jeuxvideo.com , Wikipedia .
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lundi 7 février 2011 @ 22:07:55 par Scythe |
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