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| Namco à l'honneur |
Les amateurs de jeux de rôle japonais savent surement qu'il existe certaines licences dont le nom suffit à attirer l'attention, car il est en général synonyme de qualité et représente à lui seul un univers ayant enchanté les joueurs à un moment ou à un autre. C'est le cas des Final Fantasy, Star Ocean, Shin megami tensei, Valkyrie Profile, Disgaea, mais également celui de la longue lignée des Tales of, dont les jeux ont malheureusement été très peu commercialisés en Europe, mais qui sont extrêmement populaires sur l'archipel. L'une des preuves de ce succès est le fait que cette lignée s'est de nouveau agrandie le 2 décembre (toujours au Japon), avec la sortie de Tales of Graces F sur Playstation 3. Il faut savoir que le jeu n'est pas réellement inédit, puisque le premier Tales of Graces était sorti en 2009 sur Wii, mais l'erreur serait de penser qu'il s'agit d'une simple adaptation d'une machine à l'autre, car, même si les bases sont fondamentalement les mêmes, la version PS3 à été perfectionnée de manière à surclasser la première édition. Ceux appréciant l'univers heroic fantasy, qui est en quelque sorte l'essence des Tales of, ne seront absolument pas déçus, puisque, dans cet opus, ils suivront la destinée d'Asbel Lhant, un jeune épéiste à l'âme chevaleresque qui devra explorer les contrées médiévales d'Efinea et affronter les diverses épreuves auxquelles il sera confronté, avec l'aide de ses compagnons de voyage. 
La version PS3 garde donc le même scénario que sa consœur sur Wii, mais apporte de nombreuses améliorations : tout d'abord, sur le plan technique, le passage à la HD améliore évidemment la qualité graphique du titre et permet entre autres d'avoir des environnements plus beaux (avec des textures plus détaillées et des couleurs plus vives), des combats plus fluides et une modélisation plus fine des personnages et des ennemis. Au niveau du contenu, plusieurs personnages supplémentaires seront jouables et, en plus de la trame principale et des quêtes annexes, les joueurs auront l'accès à un épilogue racontant le devenir des personnages principaux après la fin de l'histoire, et celui-ci pourrait représenter au moins une dizaine d'heures de jeu supplémentaires, ce qui n'est pas négligeable pour un titre de ce genre.
Quant à la jouabilité, elle repose toujours sur le système de combat appelé StyleShift-LMBS (Linear Motion Battle System), qui donne la possibilité d'avoir plusieurs styles de combat pour ses personnages et dont la mise en place se traduit par des affrontements extrêmement nerveux, où les protagonistes peuvent enchainer des combos rapides, longs et impressionnants (pouvant aller jusqu'à sept ou huit sorts d'affilée, ce qui est très rare même dans le domaine du RPG-action). De plus, ce dynamisme est amplifié grâce aux « around steps », qui permettent d'esquiver rapidement les offensives adverses et de placer des contrattaques dévastatrices, et il est évident que le tout est encore plus plaisant avec l'amélioration esthétique lié au passage à la PS3. Même si une sortie européenne n'est pas encore prévue, Tales of Graces F présente d'ores et déjà de nombreuses qualités, notamment grâce au contenu revu à la hausse et à l'adaptation sur une plateforme HD qui permet de mettre en valeur un système de combat particulièrement intéressant, puisqu'en plus des éléments classiques du jeu de rôle, on peut y retrouver des traces venant du beat'em up, voire du jeu de combat. Les fans de Tales of seront donc comblés par cette initiative de Namco et, pour les plus impatients, voici une vidéo montrant à quel point les ennemis de nos héros peuvent être malmenés.
Source : Jeuxvideo.com .
Parfois, il est bon de rappeler que bien avant les consoles HD, les consoles 64 bits et même les consoles 32 bits, il existait déjà des jeux qui avaient réussi à charmer un nombre impressionnant de joueurs. Cela a notamment été le cas de Pong (1972), Space Invaders (1978), Asteroids (1979), Tetris (1984) et un autre jeu mythique qui nous intéresse plus particulièrement dans le cadre de cette news : Pac-Man (1980). Et la preuve incontestable que ces productions ont laissé une trace indélébile dans l'univers du jeu vidéo (en plus du fait qu'ils ont lancé l'industrie à part entière) est le fait que certains d'entre eux continuent à être extrêmement populaires, même s'ils paraissent obsolètes par rapport aux normes de notre époque. Donc il est clair que certains de ces « classiques » ont très bien vieilli, comme en témoigne la sortie de Pac-Man Champion's Edition DX (qui avait lieu le 24 novembre) sur le Playstation Network et le Xbox Live, plus de trente ans après la première édition de la célèbre licence de Namco .
Pour ceux ne connaissant pas le concept de Pac-Man, il s'agit de diriger une sorte de boule jaune à travers des niveaux en forme de labyrinthe, en gobant des pastilles et des fruits (qui donnent des points) tout en veillant à éviter les fantômes qui rôdent dans les couloirs (en toucher un fait perdre une vie).  Si la jouabilité parait ultrasimpliste (et, en quelque sorte, elle l'est), ne vous fiez pas aux apparences, car Pac-Man, à l'instar de la plupart des jeux de son époque, est d'une difficulté redoutable, et essayer de battre ses propres scores devient une épreuve à part entière.
Pour couronner le tout, cette nouvelle version a quelques particularités rendant le jeu encore plus amusant et addictif : tout d'abord, la vitesse à été considérablement augmentée, de telle sorte que plus on marque de points, plus le jeu va vite, et plus il devient difficile de marquer des points ; ensuite, le nombre de fantômes circulant dans les niveaux est ahurissant, et parfois on peut se retrouver à essayer de semer une cinquantaine d'ennemis dans des espaces réduits (je vous laisse imaginer la situation...). Heureusement pour les joueurs, il existe aussi des bonus permettant à ce cher Pac-Man de se défendre. Il y a, par exemple, les superpastilles qui, en plus de le rendre invulnérable, lui permettent de manger les fantômes (encore plus de points). Il y a aussi de petites bombes éjectant les poursuivants, ou encore une sorte de ralenti qui permet d'esquiver un ennemi au dernier moment.
Le but de ce jeu est simple : marquer le plus de points possibles pour battre son propre record ou celui d'autres joueurs. Autant vous dire que pour ceux qui aiment les challenges d'un tout autre niveau, un bon Pac-Man peut être synonyme d'heures entières passées à essayer de faire dix points de plus que le dernier record. Et pour finir, voici ce à quoi peuvent ressembler cinq minutes acharnées de Pac-Man .
Source : Jeuxvideo.com .
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| mardi 7 décembre 2010 @ 02:33:45 par Scythe |
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