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Vampire Knight Guilty (2010) |
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Titre alternatif | |
Synopsis | Après la mort de Shizuka Hio, les choses reviennent à la normale au sein de l’Académie. Malheureusement, Yuuki n’aura pas le temps d’apprécier ce léger calme. En effet, à l’extérieur, le haut conseil des vampires, convaincu que l’assassin du « sang pur » est Zero, ordonne son élimination. De son côté, Zero apprend que Shizuka n’était pas l' ennemi qu'il s'était imaginé. Ce dernier, véritable menace pour tout les « sangs purs », resterait dans l’ombre en attendant le moment propice pour sortir. Kaname qui semble au courant de son existence agit en conséquence attisant au passage les soupçons des autres vampires.
Le voile s’apprête à se lever sur les mystères de chacun emmenant avec lui le coupable de toutes ces tragédies.
-Syaoran-
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Critiques | Certains types de shōjos peuvent être très souvent perçus comme source de pureté. Nous offrant des personnages idéalisés en terme d’apparence et de comportement, ces derniers nous envoient dans un univers flirtant avec la poésie et la romance. Dans Vampire Knight, l’auteur utilise ces critères propres au genre et ajoute un contenu de science fiction afin d’essayer d’obtenir une histoire plus dynamique que celles de ses prédécesseurs. Sans dénaturer l’aspect shōjo, ce mélange se révèle d’une savoureuse intensité.
Elégance et clarté décrivent le style graphique de l’auteur qui, sans être aussi sophistiqué que celui de Ai Yasawa, possède sa propre marque de fabrique. On peut vraiment dire que les traits fins et détaillés mettent en relief d’une bien belle façon les personnages ce qui rattrape un regrettable manque de travail sur la diversité vestimentaire que l’on nous présente. L’animation est appréciable et permet de s’imprégner d’emblée de l’ambiance particulière de la série. On notera au passage la très bonne utilisation du style chibi qui permet entre autre d’accentuer de façon kawai la naïveté de l’héroïne ainsi que l’humour qui s’en dégage. Il est cependant essentiel de ne pas s'attendre à une grande animation lors des combats sous peine d'être très facilement déçu. Comme dans tout shōjo, l'émotion passe avant l'action. Les scènes d'affrontements se font par conséquent rares et sont loins de représenter un intérêt majeur en terme de réalisation.
Maintenant, là où se démarque véritablement Vampire Knight reste son scénario. Cette cohabitation humains-vampires permet d’instaurer dés le départ une certaine tension qui alterne régulièrement avec les moments amusants, ces derniers se trouvant d’ailleurs être beaucoup plus présents dans la première saison que dans la seconde. L’autre avantage de ce background est de fournir au triangle amoureux central une saveur plus pimentée que ce l’on trouve généralement dans les shōjos. On ressent vraiment que les relations entre les protagonistes sont à double tranchant et peuvent basculer d’un moment à l’autre grâce notamment aux rebondissements qui constituent l’oeuvre.
Ajouté à cela, une des choses assez remarquable dans Vampire Knight est que cette série impose des temps de silence dédiés à la réflexion des protagonistes. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, nous sommes tellement pris dans l’ambiance mais surtout dans les dilemmes auxquels ils sont confrontés que ces passages se révèlent essentiels pour ressentir toute l’émotion qui les parcoure. En effet, durant ces moments l’auteur arrive à faire ressortir avec finesse tous les sentiments qui traversent ses personnages. Ces derniers sont travaillés avec beaucoup de précision et chaque évènement perturbateur permet d’exposer encore plus leur détresse face aux divers choix auxquels ils sont confrontés. Cette « torture psychologique » qui se crée est réellement prenante, d’autant plus que l’affection que l’on porte aux divers protagonistes est assez forte. Il est par exemple difficile de ne pas s’attendrir sur Zero qui apparaîtra comme prisonnier de son corps et de son passé ou encore Yuuki, semblable à de la neige blanche que rien ne pourrait souiller et qui pourtant va se retrouver tachée de sang. La cohésion de tous ces personnages et leur évolution soignée forment ainsi l’un des piliers central de la série.
Nous avons de plus droit à de multiples histoires annexes permettant de voir le passé tragique des héros ou encore d’insérer un nouvel élément perturbateur dans le scénario. En définitif, tout est subtilement bien amené et les évènements se succèdent de façon harmonique, jusqu’au milieu de la saison 2 où l’on dénote une certaine accélération rythmique due, bien évidemment, à l’approche du dénouement. Il est d’ailleurs possible que certains regrettent cette conclusion assez rapide et ouverte semblant présager une suite laissée à l’imagination du spectateur.
Finalement, Vampire Knight se démarque des shōjos habituels en flirtant intelligemment avec la science fiction. Sans créer une surenchère d’actions inutiles, l’auteur à su cadrer son thème sur l’évolution sentimentale des personnages et faire passer avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse leur relation tourmentée en premier plan. L’émotion étant très bien transmise, le spectateur se sent alors directement impliqué dans ce triangle amoureux tenant en équilibre sur un fil. Vampire Knight se révèle ainsi être une réussite sur tout les plans caractéristiques des shōjos de type bishōnen. Cette série se trouve par conséquent être un bon moyen pour certains de commencer à apprécier le genre et un plaisir certain pour ceux qui ont l’habitude de le savourer.
-Syaoran- |
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Note de la rédaction | Bande annonce
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Vampire Knight Guilty © 2008 MATSURI Hino / Studio DEEN
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