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Titres alternatifs | おにいさまへ...
Onii sama e
Dear Brother
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Synopsis | Nanako, jeune fille timide et naïve, intègre une prestigieuse école de filles. Mais sa vie tranquille bascule le jour où elle rejoint le club des roses, club très sélect, composé uniquement de filles de bonnes familles au physique irréprochable. Intrigues, cruautés et convoitises hanteront désormais le quotidien de la jeune fille. À travers sa correspondance avec son mystérieux frère, Nanako nous dévoile les tourments d'une jeune adolescente en quête d’identité.
-gattaca- |
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Critiques | Comme souvent dans les adaptations de Dezaki et Sugino, les repères spatio-temporels servent de soutien aux évolutions psychologiques des personnages. L'intrigue se développe au sein d'un univers très féminin, sans pour autant sombrer dans les clichés des œuvres appartenant au shôjo. La narration se rapproche de celle des tragédies antiques, avec ses luttes d'influences, ses liens familiaux cachés et ses amours interdits.
Au fil des épisodes, nous assistons aux croisements de ces destins hors-normes, et les facettes cachées de chaque personnage nous sont livrées de façon dramatique et sans concession. Il en ressort que la fragilité de chacun(e) est évidente en dépit des apparences initiales, et l'un des messages forts de la série est justement l'apprentissage de la vie avec ses propres failles.
Le ton est résolument adulte, notamment au travers de certains thèmes abordés tels que le suicide, l'homosexualité et la dépendance aux médicaments. Rien ne nous est épargné : on y voit des passages parfois très durs qui, même au Japon, ont créé la polémique. L'animé était pourtant diffusé tard le soir sur une chaîne cryptée.
Les épisodes, d'une qualité technique impressionnante pour une série TV, nous tiennent en haleine grâce à un suspense absolument maîtrisé, ainsi qu'à des révélations et événements chocs qui marquent profondément le spectateur. La réalisation de Dezaki, comme toujours très théâtrale, est ici particulièrement pertinente pour illustrer les ressentis des personnages.
Très Cher Frère est au final une perle de l'animation japonaise, une série dont on ressort forcément un peu différent. À condition toutefois de se passer de la VF : même si le travail des comédiens restent remarquables, les nombreuses entorses au texte original nous privent de la majorité des messages.
-Lalabel & Nikko- |
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Note de la rédaction | • En 1993, Très Cher Frère a fait l'objet d'une d'une diffusion chaotique et incomplète (sept épisodes) à la télévision française, marquée par une adaptation très censurée.
Éditée en DVD en 2004, elle bénéficie désormais d'une VOSTFR qui permet de l'apprécier pleinement.
• Riyoko Ikeda, également l'auteure originale du manga Lady Oscar (Versailles no Bara), a souhaité que l'adaptation animée de Très Cher Frère soit confiée au duo Dezaki-Sugino, impressionnée par leur travail sur la seconde partie de Lady Oscar. De ce fait, les similitudes graphiques et narratives entre les deux séries sautent aux yeux, même si les deux univers demeurent très différents.
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Très Cher Frère © 1991 IKEDA Riyoko / Tezuka Production, NHK
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