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| Synopsis | L'histoire se déroule comme suit : Auguste, un révérend, est revenu de sa mission en apprenant la mort de sa sœur Christina. Après s'être tenue responsable pour la mort de ses parents, celle-ci s'est retrouvée dans une boucle infinie qui a fait d'elle La Princesse, une célèbre star du X. Elle meurt d'une overdose et laisse derrière elle une petite fille de cinq ans, Mia. Mia vit depuis ce temps dans une maison close, au soin d'un peu n'importe qui, donc Auguste décide de la prendre avec lui et de l'élever lui-même.
Il s'aperçoit toutefois très rapidement que Mia n'a pas été épargnée par la vie de sa mère. En effet, Auguste découvre que Mia a des bleus sur le corps, ainsi qu'un esprit manipulateur, et qu'elle a tendance à exploiter ces deux points négatifs pour obtenir ce qu'elle souhaite dans la vie. Ayant une facilité accrue à tendre l'autre joue, Auguste se dit qu'il ne peut pas laisser passer une telle chose. Il se transforme donc en un Clint Eastwood afin d'aller détruire toutes les preuves de la vie qu'a eue sa sœur, c'est-à-dire une vie de femme exploitée. Mais il ne s'arrête pas là. Il s'attaque aussi aux personnes qui l'ont exploitée et qui s'en ont pris à elle, ainsi qu'à Mia.
-Gogeta- |
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| Critiques | ------------- Critique 1 -------------
Quand, comme moi, vous verrez une Mia de cinq ans frapper les gens qui abusent d'elle avec un pied-de-biche, vous aussi réaliserez que ce ne sera pas un autre "Blanche neige et les Sept Nains", la comparaison avec un autre animé est importante ici. Plutôt que de nous masquer la réalité, l'utilisation des dessins rend le tout plus réel. Je ne peux m'empêcher d'imaginer ce qu'un mauvais acteur aurait pu faire sur un sujet aussi délicat et compliqué, laissant ainsi la vraie performance à la voix et en utilisant des expressions faciales simplifiées pour mettre plus d'accent sur l'aspect tragique du film.
Auguste voulut savoir qui était à blâmer pour tout ce qu'a subi Mia. Karen, la directrice de la maison close, lui répondit avec tristesse "Nous le sommes tous".
Peut-être qu’Anders Morgenthaler étend la culpabilité à nous tous, qui voyons la pornographie comme quelque chose d'inoffensif et divertissant, un petit passe-temps viscéral sans victimes, afin de nous faire réaliser certaines choses. Cette caricature vicieuse de la vie permet à "Princesse" d'être plus poignant que s'il avait été filmé quelque part. À l'exception de Hull, peut-être, mais voilà. Que vous pensez que c'est normal pour un homme d'église d'emmener une fillette de cinq ans dans un massacre ou non peut être sujet à débat, bien que je pense être le seul content du poignardage de Sonny, le méchant distributeur de films pornographiques.
-Gogeta-
------------- Critique 2 -------------
Un film crue et dure, presque apocalyptique avec beaucoup de sang et des destructions et où personne n'est vraiment innocent. La mère de Mia est très présente grâce aux souvenirs de son frère et aux casettes vidéo qu'elle a laissé. Je vous laisse juger de son amour pour Mia. Cette dernière semble aussi très attaché à son père, qu'elle voudrait revoir. Mais il n'apparait presque pas dans le film.
On peut regretter une animation un peu limité, avec un nombre d'images par seconde visiblement bas. Mais cela permet de réduire les coûts et de produire un film passionnant et marquant sur un sujet dur, sans perdre de temps avec une approche documentaire. Le film n'est pas là pour montrer un univers et des personnages, mais pour faire ressentir la violence de la situation, comme le montre le traitement de Multe, la peluche de Mia, qui est vivante. Il y a cependant des images réelles qui représentent les souvenirs et qui nous ramènent à une réalité sans sang et sans explosion, mais pas sans brutalité.
Un film qui montre que l'animation, ce n'est pas que pour les enfants.
-vb2n- |
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Princesse © 2006 MORGENTHALER Anders / Zentropa Entertainments
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