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Fate/stay night (2010) |
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Synopsis | Tiré d'un eroge visual novel de Type‑Moon à l'instar de Tsukihime, Fate/stay night nous conte l'histoire de Shirou Emiya, un jeune homme capable d'analyser la structure des objets grâce à la magie. Enfant, Shirou fut témoin du dénouement tragique d'une guerre occulte opposant sept magiciens et leurs serviteurs et qui détruisit son quartier. Recueilli par un magicien, désormais décédé, Shirou est devenu un jeune homme solitaire doté de pouvoirs limités, capable de réparer les objets d'instinct et de lancer quelques sorts. Au cours d'une nuit tragique où il se retrouve à nouveau confronté à la guerre pour le saint Graal, Shirou invoque Saber, l'ultime serviteur, et devra affronter les six autres magiciens malgré ses limites.
-Lyn Annouilh- |
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Critiques | Privé de sa partie eroge, Fate/stay night se caractérise par son originalité. Proche d’un Battle Royale, les forces en présence (Masters et Servants) ont la particularité d’être dans l’ensemble tous volontaires. Reprenant les codes du dark fantasy, le concept de Fate ne souffre d’aucun manichéisme. Juste des êtres humains avec un code moral sur la sellette. Et même les Héros, que sont les Servants, ne sont pas à l’abri des choix parfois cruels de leurs Masters.
Toutefois, l’animation est l’une des déceptions de cette adaptation. Réalisé par le Studio Deen, le style de dessin n’est pas toujours soigné et s’avère même pour cette période (2006) assez moyen comparé à un Jigoku Shôjo sorti la même année. Cela se remarque surtout lors des scènes d’actions. Autre détail, le dessin des personnages est assez délavé et est rarement mis en valeur par les effets d’ombre qui, eux aussi, sont peu présents. Pire encore, l’animation joue de temps à autre la carte de la réutilisation en copiant/collant certains dessins d’une scène à une autre (comme par exemple, la tête de Berserker quand il charge). Tout ça n’est pas très sérieux, …
Sur le plan musical, Kenji Kawai a fait un travail remarquable. On n’en attendait pas moins du compositeur de l'OST de Ghost in the Shell. Les musiques d’action et d’émotion retranscrivent parfaitement les scènes auxquelles elles sont associées et le script se veut suffisamment dosé pour qu’on puisse les apprécier.
Le seul bémol qu'on pourra citer est l’écart de ton entre certains morceaux. Certains sont vraiment dispensables, surtout celles liées aux scènes calmes et bon enfant.
A l'inverse, le scénario et les personnages sont le vrai point noir de cette série. La faute n’en revient pas à son protagoniste principal mais bien à son scénario qui est en totale opposition avec l'idée de départ. En effet, le scénario d'heroic fantasy (mise en avant d'un ou deux protagonistes principaux) exploite peu son concept dark fantasy (passage en revue de tous les protagonistes importants) faisant ainsi passer à la trappe bon nombre de personnages intéressants. (Bazett, Lancer, Berserker, Shinji, Rider, Assassin,…). Pire, l'histoire se concentre sur le Master le moins compétent et le moins concerné par la Guerre du Saint-Graal : Emiya Shirou.
Autre point qui fâche, le syndrome du harem. En dehors de son intrigue principale, Fate est censé être une romance entre un jeune homme et une jeune femme. Hors, là, il n’y a pas une jeune femme, il y en a cinq véritablement ! On constate d’ailleurs que les autres personnages masculins (plus intéressants) semblent faire office de faire-valoir, tant Shirou manque de charisme. Ce qui, au final, rend la romance Shirou-Saber totalement risible et incohérente.
Mais voilà, encore une fois, la faute ne revient pas à Emiya. Il joue parfaitement son rôle. Il avait tout les pré-requis pour devenir un héros digne de ce nom. Mais le scénario prend sa destinée héroïque totalement à contre-pied, le poussant à rester le même gamin naïf et faible du début à la fin, ce qui rend ce personnage extrêmement détestable et ennuyant !
Fate/stay night mérite-t-il au final son succès ? Oui et non. Il possède des qualités indéniables. Son concept, parfaitement exploité dans Fate/Zero, prouve son originalité en évitant, du mieux possible, tous clichés manichéens. Sa bande son sait être à la fois touchante et épique. Ses personnages qui, quand ils sont bien utilisés, sont tous appréciables (même Shirou). Sa seule erreur reste son scénario, qui semble hésiter entre romance et contre-heroic fantasy.
Pour les curieux du studio Type-moon, on ne pourra que conseiller cette série. Ne serait-ce que pour vous inviter à apprécier les autres volets de la licence, Unlimited Blades Works et Fate/Zero, qui, eux, valent vraiment le détour.
-Twin- |
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Fate/stay night © 2006 NASU Kinoko, TAKEUCHI Takashi, Type-Moon / Studio DEEN
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