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| Changeons d'air avec les licences d'hiver |
Avant de revenir ensemble sur la déferlante d'animés qui nous arrivent cet hiver, arrêtons-nous un instant sur le film-évènement de ce début d'année 2012, produit par les mythiques studios Ghibli : je veux bien entendu parler de La Colline aux coquelicots. Distribué par Walt Disney Studios Motion Pictures, la sortie est programmée dans nos salles obscures le 11 janvier, même si de rares chanceux ont déjà eu le privilège de le voir dès le 14 novembre 2011, à l'avant-première et en présence du réalisateur (s'il vous plaît) : Gorō Miyazaki.
Ce film est l'adaptation du manga éponyme sorti dans les années 1980, scénarisé par Tetsurō Sayama et illustré par Chizuru Takahashi. Ce sera, après Les Contes de Terremer, le deuxième film réalisé par Gorō, lequel dispose encore pour le scénario de l'aide précieuse de son père et de Keiko Niwa. Gorō est aussi entouré de Katsuya Kondō (Kiki la petite sorcière) pour la conception des personnages, ainsi que de Satoshi Takebe pour la bande originale. Quant au thème principal, Sayonara no natsu , littéralement sublime, nous le devons à Aoi Teshima, qui reprend là une composition originellement écrite en 1976. À noter que la bande originale vient juste de sortir à Wasabi Records.
L'histoire prend place en 1963, à Yokohama. La jeune Umi, native de cette ville, vit dans une humble bâtisse sur les hauteurs d'une colline qui surplombe le port. Depuis la disparition de son père, en pleine mer, Umi a pris l'habitude de hisser deux drapeaux face à la baie, comme pour envoyer un message. Touché par cette histoire, le jeune Shun rédige un article qu'il fait publier dans le journal de son école. Ces deux jeunes écoliers vont alors partager une relation mêlant amour, amitié et espoir, jusqu'au jour où ils découvriront le terrible secret qui entoure leur naissance. Dans ce film, les Miyazaki abordent une facette intéressante du Japon industriel des années 1960 : un Japon qui tangue encore entre tradition et modernité, après une rude guerre de Corée et alors que les Jeux olympiques de Tōkyō approchent à grands pas. Venez découvrir la bande-annonce .
Source : AlloCiné.com .
Passons maintenant à la grande salve de licences (qui s'accompagnent, pour presque toutes, d'une diffusion simultanée sur les plateformes des éditeurs) en commençant par l'éditeur Dybex. Non content d'avoir su dénicher les deux titres les plus attendus de cet hiver, Dybex les proposera gratuitement sur Dailymotion. Et c'est la série Another (douze épisodes) qui ouvrira le bal. Concoctée par les studios P.A. Works et sorti le 9 janvier, l'animé est réalisé par Tsutomu Mizushima, à qui l'on doit déjà xxxHOLiC, mais aussi, Blood-C. Le tout sera épaulé par le concepteur des personnages et aussi chef de l'animation Yuriko Ishii — déjà remarqué pour son travail sur Darker Than Black et Persona Trinity Soul. Le scénario est signé Ryō Higaki, lequel avait imaginé le mémorable Seirei no moribito. À noter, là encore, que la série s'inspire d'un roman : Histoire d'un œil, de Yukito Ayatsuji, paru aux éditions Tonkam.
On y suivra un jeune lycéen qui atterrit dans un établissement au passif plutôt lourd. En effet, vingt-cinq ans auparavant, une étudiante aimée de tous y était morte subitement. Se refusant à l'admettre, les élèves ont continué d'agir comme si leur camarade était toujours vivante. Mais je ne vous en dis pas plus. Une belle équipe est réunie pour ce projet, dont voici la bande-annonce .
Venons-en à la deuxième série acquise par Dybex et produite par le studio Shaft : Nisemonogatari, dont la diffusion a débuté au Japon le 7 janvier. Cet animé est très attendu par ses fans, puisqu'il s'agit ni plus ni moins que de la suite de Bakemonogatari. On y retrouvera les mêmes personnages : les deux sœurs de l'héroïne, Karen et Tsukihi, dotées de pouvoirs mystiques, vont être confrontées à des apparitions. C'est au travers de onze épisodes que l'on retrouvera l'univers et les dialogues si particuliers des best-sellers de Nisio Isin. L'équipe est quasiment identique à celle de Bakemonogatari, avec notamment Satoru Kôsaki à la bande originale et Akio Watanabe à la conception des personnages. Tous les ingrédients sont donc réunis pour un savant mélange, comme l'était assurément son prédécesseur. Regardez la bande-annonce .
Sources : Anime News Network , Adala News .
Après Dybex, Wakanim annonce à son tour, sur sa page Facebook, qu'il prévoit d'éditer deux séries pour garnir leur offre de diffusion simultanée à la demande. Première sur la liste : Thermae Romae, en vente dès le 11 janvier. Cette série, produite par le studio DLE, et réalisée en flash par Azuma Tani, n'est autre que l'adaptation du manga de Mari Yamazaki (lauréate 2010 du Grand Prix du manga Taisho, au Japon). Les deux premiers tomes du manga paraîtront le 14 mars aux éditions Sakka (Casterman). Vu l'engouement autour du phénomène, un film en prise de vue réelle est également en préparation et devrait sortir dans l'archipel nippon le 28 avril. L'animé, sur un format de 3 épisodes de 26 minutes, nous contera l'histoire de Lucius Modestus, un architecte romain de l'Antiquité qui, un jour qu'il se détendait dans des thermes, se retrouva projeté dans un bain public du Japon moderne. Il se servira alors de sa faculté à voyager dans le temps pour « téléporter » de nouvelles inventions qui lui attireront les louanges de son peuple. Regardez la bande-annonce .
Wakanim, encore, annonce qu'il diffusera en simultané la nouvelle série de l'hiver Ano natsu de matteru. Peu de temps après sa sortie, prévue le 9 janvier, la série sera diffusée sur la plateforme de Wakanim. Dès le mois de mars, l'animé sera adapté en manga (dessins de Pepako Dokuta, textes par Ichika), le tout publié dans un magazine d'ASCII Media Works. L'animé, produit par le studio J.C. Staff, comprendra douze épisodes réalisés par Tatsuyuki Nagai (AnoHana) et scénarisés par Yōsuke Kuroda (Gungrave). Regardez la bande-annonce
Source : Facebook Wakanim .
La rentrée des animés de l'hiver ne pouvait se faire sans mentionner le troisième pilier de la diffusion d'animés en flux légal, Kazé, qui propose justement, sur sa plateforme KZPlay, la diffusion simultanée de Bodacious Space Pirates. À la production, on retrouve le studio Satelight (Guin Saga, Hellsing Ultimate), le tout écrit et réalisé par Tatsuo Satō (Tokyo Tribe 2). La conception des personnages revient à Akira Yasuda (Turn A Gundam) et les musiques sont interprétées par le groupe Elements Garden (Kimi to boku.). La série, qui est adaptée d'un roman en sept tomes de Yūichi Sasamoto, est en vente depuis le 7 janvier. Dans cet univers de pirates-là, point de Luffy ou d'Albator. Nous suivons la jeune Marika, habitante d'une galaxie lointaine, qui apprend un jour que son défunt père était en fait le capitaine d'un vaisseau légendaire : le Bentenmaru. Marika doit lui succéder et, dès lors, une vie d'aventures s'ouvre à elle. Vous pouvez regarder gratuitement le premier épisode sur KZPlay .
Sources : Adala News , KZPlay.fr .
Restons dans l'acquisition de nouvelles licences, mais cette fois-ci, il faudra attendre encore la sortie DVD. L'éditeur Black Box se charge actuellement d'adapter le manga de Hiroyuki Asada : Letter Bee (douze tomes déjà parus aux éditions Kana). La série se déroule sur deux saisons (Tegami bachi et Tegami bachi Reverse) de 25 épisodes chacune. On y retrouve le jeune Lag Seeing, qui devait être livré comme lettre par Gauche Suède et qui, plus tard, décidera de devenir Bee à son tour, pour retrouver ce même Gauche qui a disparu. À ce stade, il faut rappeler qu'un Bee est une sorte de postier, d'un genre assez périlleux, puisqu'il doit perpétuellement échapper aux redoutables insectarmures. Que recherchent les insectarmures avec tant d'acharnement ? Une seule chose : voler le cœur qui sommeille dans toutes les lettres qui doivent être livrées. Cet animé est produit par les studios Pierrot et réalisé par Akira Iwanaga, accompagné de Minako Shiba (Noir) à la conception des personnages. La série sera aussi proposée en diffusion légale sur le site de MNTV, dans le courant de l'année. Regardez dès à présent la bande-annonce de ce shônen atypique et à l'univers magique.
Source : Anime News Network .
Pourquoi ne pas finir en beauté avec la sortie en DVD du premier coffret de Saint Seiya: The Lost Canvas. Éditée par AB Vidéo-Panorama et distribuée par Sony Music Entertainment, cette série du studio TMS Entertainment est tirée du manga de Shiori Teshigori, supervisé par Masami Kurumada, toujours en cours de parution chez l'éditeur Kurokawa (vingt tomes parus à ce jour). Ce premier coffret contiendra les treize épisodes de la première saison réalisée par Osamu Nabeshima, lequel avait déjà travaillé sur le shônen D.Gray-Man. Aux côtés de Yuko Iwasa à la conception des personnages, Kaoru Wada (Casshern Sins) livre une bande originale envoûtante, qui nous transporte dans l'univers des Chevaliers d'Athéna. L'histoire se déroule deux cents ans avant les évènements de la série originale que nous connaissons tous, dans un petit village d'Italie, où vivent les jeunes Alone et Tenma. Tenma est vite remarqué par Dôhko, le Chevalier d'or de la Balance, qui décide de l'emmener en Grèce pour faire de lui un Chevalier de bronze. Quand à Alone, une certaine Pandora l'incite à croire qu'il est le réceptacle de la réincarnation d'Hadès. Le début de la guerre sainte ne fait que commencer. Regardez dès à présent la bande-annonce .
Source : AB Vidéo .
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| dimanche 8 janvier 2012 @ 13:43:51 par hunter-saeba |
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