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| Les Tankas de la Lumière |
Du 3 au 16 février, la 20e édition du festival Ciné Junior propose dans 17 salles du Val‑de‑Marne (Île‑de‑France) des œuvres rarement diffusées et destinées à un public de 3 à 15 ans. On pourra y voir Fantastique Maître Renard ou Mai Mai Miracle en juin, en avant‑première, ainsi que différents courts métrages d'animation consacrés aux animaux, au cirque ou aux contes et légendes et de nombreuses œuvres russes et soviétiques dont plusieurs épisodes de séries d'animation. Le travail du studio russe Shar sera mis en avant par sept courts métrages. Mais un cocktail d'animation européenne, choisi par une classe de CE2, aura aussi sa projection, sans parler des participants à la compétition. Des fiches pédagogiques concernant les différentes œuvres sont disponibles sur le site du festival .
Plus d'infos : site officiel .
 Deux expositions consacrées aux mangas seront visibles prochainement dans les Yvelines (Île‑de‑France) :
- À la médiathèque municipale de Limay du 2 au 20 février, avec « Le Manga dans tous ses états ». Cette exposition a déjà été présentée au Val d'Europe récemment.
- À la médiathèque de Freneuse du 30 janvier au 13 février, où il est question de faire découvrir les différents courants du genre. Cette exposition est accompagnée du spectacle « De tous poils » le 3 février, dans lequel Fabienne Thiéry présente des contes japonais peuplés de créatures mythologiques, comme les tanuki ou les kitsune présents dans Pompoko.
Plus d'infos : Limay ; Freneuse ; transports franciliens .
 Le Utakai Hajime (cérémonie de lecture du poème de la nouvelle année) a eu lieu le matin du 14 janvier dernier au palais impérial, devant l'empereur du Japon Akihito et sa femme Michiko, qui ont fêté leurs 50 ans de mariage et leurs 20 ans de règne en 2009, ainsi que le prince Naruhito. Sa femme, la princesse Masako, était absente pour cause de maladie. Dix poèmes choisis par des juges, parmi 23 346 propositions reçues ; dont 172 venant de 20 pays étrangers (comme les États‑Unis, le Brésil, le Canada ou la Corée du Sud), et 41 en braille ; sont récités dans un style traditionnel. Des poèmes écrits par les juges ou des professionnels peuvent aussi être récités. Plusieurs personnes sont nécessaires pour cela : le dokuji ou maitre de cérémonie, le koji qui lit tous les poèmes, ainsi que le hassei et le kosho qui eux les chantent. La cérémonie se clôture par la lecture des œuvres écrites par la famille impériale. Les poèmes se présentent sous forme de tankas : textes courts de 5 lignes et 31 syllabes, réparties en 5‑7‑5‑7‑7.
 Si l'origine de cette cérémonie est mal connue, elle pourrait remonter au moins à l'année 1267, sous le règne de l'empereur Kameyama. Elle s'est tenue presque tous les ans. Mais c'est à partir de 1874 que la possibilité de proposer un poème ne fut plus limitée à la famille impériale. Et c'est cinq ans plus tard que la première proposition venue du grand public put être lue. Depuis 1882, les œuvres récitées sont publiées dans les journaux. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les juges chargés de choisir les poèmes sont nommés parmi la population vivant à l'extérieur du palais et les thèmes ont été rendus plus accessibles. C’est aussi à partir de cette époque que les personnes dont les poèmes ont été choisis peuvent assister à la cérémonie et voir l’empereur (qui a perdu son statut divin). Plusieurs ministres sont également présents. La retransmission de la cérémonie à la télévision a contribué à élargir le public de ce rendez‑vous. Si cette année, le thème choisi était celui de hikari (la lumière), l’année prochaine, ce sera la feuille. Copie à envoyer avant septembre.
Sources : NHK (service anglophone) ; The Mainichi Daily News ; The Japan Times ; Today ; Agence impériale du palais ; deux vidéos de l’année dernière (on remarquera le silence de l’empereur et de l’impératrice).
Si vous voulez parler de l'un de ces sujets, c'est ici. |
| mardi 26 janvier 2010 @ 22:04:45 par vb2n |
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