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 Un loup et des dieux
 




Le jeu vidéo peut-il être qualifié d'art au même titre que la musique, la peinture, ou encore le cinéma ? S'il est parfaitement compréhensible qu'une question de ce type débouche parfois sur des débats virulents (la notion d'art étant particulièrement forte et ayant un caractère exclusif), il est également indéniable qu'un certain nombre de jeux sont bel et bien caractérisés par une touche artistique, fruit du travail des dessinateurs qui utilisent leurs capacités de création pour donner une identité visuelle spécifique à leurs productions. À titre d'exemple, l'univers de Darksiders, imaginé et dessiné par
Joe Madureira
, a tout de suite eu un impact sur les joueurs, qui ont pu ressentir la touche d'un véritable artiste grâce à la mise en place de décors majestueux et apocalyptiques, renforçant l'immersion et l'originalité du titre. En vérité, le nombre de jeux pouvant réellement se rapprocher du statut d'« œuvre d'art » est extrêmement réduit, pour ne pas dire infime. Mais si on devait en citer un et un seul, ce serait sûrement Ōkami, sorti en 2006 sur PS2, car chaque décor n'était pas juste « beau » mais dégageait une aura indescriptible, capable de faire ressentir toute la magie et la poésie du titre, de façon à enchanter le joueur du début à la fin. Malheureusement, Ōkami n'a certainement pas eu le succès commercial dont il aurait dû jouir et reste assez méconnu aux yeux du grand public. Cependant, la sortie de sa suite directe,
Ōkami den
(DS), prévue pour le 18 mars, pourrait bien changer les choses et apporter à ce titre fabuleux la reconnaissance qu'il mérite.


Dans le premier opus, l'histoire contait les aventures de la déesse Amaterasu, réincarnée en loup blanc, dans un Japon médiéval féerique et parsemé de figures emblématiques (créatures, dieux, démons). Il s'agira, dans ce nouveau volet, d'incarner Chibiterasu (dont on ne connait pas la véritable identité au début du jeu), une version miniature de la majestueuse déesse invoquée après le retour des démons sur les terres nippones (malgré le fait que leur chef, Yami, ait été vaincu) et qui devra trouver une solution à ce problème de façon à rétablir l'ordre et la paix. Cependant, le petit louveteau n'a bien évidemment pas la puissance de son prédécesseur, et devra donc trouver de l'aide auprès de nouveaux personnages, qui sont en grande partie les enfants des protagonistes du premier Ōkami. De ce fait, les compagnons de Chibiterasu sont très jeunes, ce qui confère au titre un caractère plus léger, avec des relations plus tendres marquées par de l'humour et des comportements assez drôles et décalés (visibles à travers les nombreux dialogues et scènes de transition). Il faut bien préciser le fait que ce petit changement de registre n'affecte en rien l'esprit du jeu. Les amateurs peuvent être rassurés car tout ce qui faisait la beauté d'Ōkami peut être ressenti dans cette suite, et c'est là le principal ! Concernant la réalisation, même si certains plans sont moins détaillés que sur PS2 ou Wii (et ce à cause des limites purement techniques de la console portable), les éléments artistiques, l'essence même d'Ōkami, sont visibles dès les premières minutes de jeu. La réprésentation du Japon selon une optique poétique et mythologique est respectée et modélisée avec soin. Mais la grande force de ces deux titres est le fait que le joueur contemple et agit en même temps, étant à la fois spectateur et artiste. En effet, la jouabilité du titre repose en grande partie sur le fameux pinceau céleste qui permet à Chibiterasu de modifier l'environnement dans lequel il évolue, en utilisant une sorte de calligraphie magique, pouvant ainsi détruire des objets, les reconstruire ou même créer des chemins pour lui et ses amis (Epic Mickey utilise le même concept). Autant dire que le stylet et le double écran de la DS sont parfaitement optimisés pour ce type d'actions, procurant un confort de jeu et une précision nettement supérieurs à une simple manette. Étant donné que le petit loup voyage en quasi-permanence avec ses compagnons (qui se succèderont au cours du jeu), ceux-ci auront également leur rôle à jouer dans les différentes interactions : chacun d'entre eux aura des capacités spécifiques qui serviront face aux différentes situations auxquelles ils seront confrontés. Il sera donc possible de les transporter sur le dos de Chibiterasu, leur demander d'aller activer des interrupteurs dans les donjons (en leur traçant un chemin au préalable) ou encore utiliser leurs pouvoirs pour, par exemple, évoluer dans l'eau ou même combattre les démons. Même si ces combats ne sont pas centraux, les affrontements contre les boss sont toujours mis en scène de façon théâtrale et demanderont plus de réflexion pour en venir à bout et asséner le coup de grâce.

En fait, on ne peut que remercier
Capcom
d'avoir repris cette licence si fascinante, mais également très peu connue et appréciée. Même si Ōkami den paraitra peut-être un peu moins bon que le premier volet aux yeux des amateurs (souvent cité comme l'un des meilleurs jeux de tous les temps), il reste incontestablement un jeu d'une très grande qualité, bien que fortement atypique. La beauté et la poésie qu'il dégage fait appel à toute la sensibilité du joueur pour ressentir une atmosphère enchanteresse, il serait donc vraiment dommage de passer à côté d'un tel titre, accessible pour une fois à tous et non uniquement aux Japonais. Voici donc un
extrait
.
Source :
Jeuxvideo.com
.




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jeudi 3 mars 2011 @ 01:07:57 par Scythe  
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