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| Après une longue attente... |
Beaucoup de joueurs savent que pour avoir la suite d'un jeu qu'ils ont particulièrement apprécié, il faut parfois attendre de longues années, comme l'a prouvé récemment la sortie de Starcraft II: Wings of Liberty, plus de onze ans après Brood War (la seule extension du premier Starcraft), ou alors l'attente interminable et éprouvante à laquelle des millions de fans font face pour la sortie de Diablo III (encore une fois, Lord of Destruction date de 2001...). Mais, en règle générale, une fois que le titre tant attendu est enfin mis en vente, des millions d'âmes sont en quelque sorte libérées de ce supplice et n'ont qu'une envie : passer des heures devant leur machine pour explorer le jeu de fond en comble. Et cela a dû être le cas, le 10 décembre dernier, puisque les nombreux joueurs ayant été émerveillés par l'univers de Golden Sun ont enfin pu se procurer le troisième opus de la saga sur DS, intitulé Golden Sun : Obscure Aurore , et ce, plus de sept ans après L'Âge perdu, sorti à l'époque sur Game Boy Advance. Avec une période de séparation aussi longue entre les jeux, on aurait pu s'attendre à ce qu'Obscure Aurore reprenne juste l'univers de Golden Sun, sans vraiment avoir de relation directe avec les deux premiers jeux.
Cependant, il n'en est rien, puisque cette fois‑ci vous incarnerez les descendants des héros des deux premiers volets, dans une intrigue se déroulant trente ans après les évènements de L'Âge perdu. Il s'agira donc de suivre l'épopée de Matt (mystique de la terre, fils de Vlad et Lina), Terry (mystique du feu, fils de Garet), Kiara (fille d'Ivan et mystique de l'air) et Robin (fils de Sofia et mystique de l'eau) qui partiront à l'aventure pour découvrir le mystère des vortex de Psynergie menaçant l'équilibre du monde de Weyard, qui a lui même évolué après que le Soleil d'Or ait été rétabli. Il faut savoir que ce groupe de départ sera plus tard rejoint par quatre autres personnages, ce qui permet d'alterner les équipes en fonction des situations ou tout simplement des affinités. Au niveau de la jouabilité, il semble évident que les développeurs de Camelot Software n'ont pas voulu décevoir leurs nombreux fans puisque, mis à part de légers changements (dont la plupart sont liés au passage sur DS), celle‑ci reste identique à celle des deux premiers opus : celle d'un jeu de rôle classique, où il faudra guider les héros à travers le monde de Weyard (environnements ouverts, grottes, donjons...) tout en se battant contre une multitude d'ennemis leur barrant la route. Ce sont ces combats qui représentent l'intérêt principal du jeu et continueront de ravir les joueurs notamment grâce à leur caractère dynamique et nerveux. Il faudra d'une part utiliser les Psynergies, très nombreuses et représentant la magie élémentaire (et qui peuvent également être utilisées en dehors des combats pour modifier certains éléments de l'environnement) et, d'autre part, l'invocation des Djinns, créatures mystiques que l'on peut attribuer à chaque personnage, lui conférant divers bonus et dont la gestion est primordiale pour dominer un combat de bout en bout. De plus, chaque personnage a maintenant une jauge de maitrise d'arme qui, une fois remplie, permet de débloquer des coups spéciaux, ce qui amènera les joueurs à faire attention à leur optimisation. 
Il faut aussi signaler que la réalisation d'Obscure Aurore est particulièrement soignée, avec une 3D agréable et fluide (ce qui contribue grandement à la mise en scène des combats) et une bande originale de toute beauté composée par Motoi Sakuraba, qui a travaillé entre autres sur Baten Kaitos, plusieurs Tales of, les Star Ocean, les Valkyrie Profile et, plus récemment, sur Resonance of Fate. Au niveau du contenu, le jeu a une durée de vie raisonnable (mais peut‑être un peu faible si on prend en compte la difficulté peu élevée) et un certain degré de rejouabilité, puisque parmi les 72 Djinn et les 14 tablettes d'invocation utilisables, certains pourront être manqués, et les plus courageux recommenceront le jeu pour avoir la satisfaction de l'avoir fini à 100 %. En fait, il est clair que ce nouvel opus de Golden Sun a avant tout été développé pour ravir les fans, et même si le manque flagrant d'innovation pourra repousser certains d'entre vous, c'est en même temps un gage de fiabilité, car cette recette de qualité avait d'ores et déjà confirmé son succès, il y a sept ans de cela. Voici la bande‑annonce de ce titre.
Sources : Jeuxvideo.com , Wikipedia .
Si sept années ont pu sembler longues pour tous les amoureux de Golden Sun, imaginez la joie qu'ont pu ressentir ceux qui attendaient le retour de la série des Parasite Eve, véritable référence du jeu d'horreur, et qui avait, il y a dix ans de cela, apporté un nouveau souffle à un genre qui peinait à gagner en originalité. Avant de se lancer dans les explications habituelles, il faut préciser que Square Enix a fait un choix qui pourra décevoir quelques fans puristes, car The Third Birthday , qui sortira sur PSP le 22 décembre au Japon, est un jeu de tir à la troisième personne, et les phases d'énigmes et d'exploration typiques de la licence seront très peu nombreuses dans ce titre orienté vers l'action pure. Cependant, soyez sans crainte, on retrouvera bien la ravissante Aya Brea (qui reste une héroïne très appréciée, même de nos jours) qui devra cette fois combattre les Twisted, une race de créatures pas très sympathiques qui n'ont rien de mieux à faire que ravager New York de fond en comble, en tuant sans pitié toute personne sur leur chemin.
Mais, heureusement, elle ne sera pas seule, puisqu'elle pourra compter sur les soldats du CTI, l'organisation pour laquelle elle travaille, et sur l'Overdrive, un nouveau pouvoir qu'elle peut exploiter pour se sortir des situations les plus désespérées. En effet, grâce à celui-ci, Aya peut très rapidement trouver l'un de ses coéquipiers (malgré le fait que les soldats soient dispersés sur la carte) et se téléporter vers l'emplacement qu'il occupe, échappant ainsi à ses ennemis en cas de besoin (elle pourra même profiter de l'arsenal de son allié et faire le plein d'armes). Vous l'aurez compris, ce pouvoir apporte un caractère tactique à la jouabilité, puisque, parfois, il vaudra mieux s'appuyer sur ses camarades avant d'entrer dans un affrontement plutôt que de foncer tête baissée et se faire manger tout cru par les Twisted. Les combats, quant à eux, s'annoncent nerveux et explosifs, car Aya pourra alterner instantanément entre quatre armes, ce qui promet quelques batailles épiques entre la belle blonde et l'armée de monstres répugnants à laquelle elle fait face. 
La réalisation est d'excellente qualité (comme pour la majorité des titres phares de Square Enix), avec des graphismes de toute beauté, des cinématiques magnifiques, et elle vient appuyer un scénario à priori solide, qui devrait éclaircir les zones d'ombres concernant le passé d'Aya (en somme tout ce que les fans attendaient). Encore une fois, une mention spéciale doit être faite pour la bande originale, composée par Yoko Shimomura, qui a entre autres composé les musiques de tous les Kingdom Hearts et travaille également sur le très attendu Final Fantasy Versus XIII. En résumé, tous ceux qui ont apprécié l'univers sombre et torturé de Parasite Eve seront ravis de retrouver cette chère Aya, qui est plus que jamais le centre de gravité de The Third Birthday. Même si l'action effrénée crée une certaine rupture vis‑à‑vis des deux premiers volets, on ne peut que se réjouir du retour de cette licence mythique. Et pour finir : la traditionnelle bande‑annonce !
Source : Jeuxvideo.com
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| mardi 14 décembre 2010 @ 02:14:27 par Scythe |
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