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Retour vers le futur |
Le magazine d'ARTE, Court‑circuit, consacré au court métrage (dont ceux d'animation), a réalisé, lors de son dernier numéro, un reportage sur , studio français d'animation prolifique : Kerity, la Maison des Contes sorti récemment, mais aussi le récompensé Mia et le Migou et de nombreux courts métrages. Cette visite guidée des studios à la Cartoucherie de Bourg‑lès‑Valence, en compagnie du fondateur Jacques‑Rémy Girerd et du directeur Pascal Lenôtre, a permis de connaitre quelques projets tel Une vie de Chat avec ses couleurs pastel, avec son apparence de vitrail (un an de travail pour un court métrage de 13 ou 14 minutes), ou qui devrait sortir d’ici 4 ans selon le directeur, ou 5 ou 6 ans selon Benoît Chieux, au graphisme. La durée de réalisation des films est de 6 mois à 4 ans. Mais si le travail de ces films se fait sur ordinateur, le studio dispose aussi de plateaux pour de l’animation en pâte à modeler.
Ce reportage a été aussi l'occasion de présenter le principe de la , c'est‑à‑dire l'accueil durant un an de deux jeunes réalisateurs en leur donnant les moyens humains, techniques et financiers de faire le court métrage de leur choix. Cette opération permet d'enrichir le studio en le confrontant à de nouvelles techniques, savoir‑faire et idées.
gratuitement jusqu’à jeudi.
Et si le « Endless Eight » de la seconde saison de la Mélancolie de Haruhi Suzumiya était l'évènement symbolique de 2009 pour les otaku. Kanta Ishida, ancien spécialiste des animés et des mangas au (et cité dans cet ), commence 2010 en résumant l'année écoulée à un mot : la récurrence ; parlant aussi de Evangelion, Macross Frontier, le film, le jeu DS Take Love Plus ou d'un remake de Yamato, nommé Rebirth Chapter. Une série à laquelle il accorde une large place, que ce soit parce que le nom du mangaka, Leiji Matsumoto (Albator, Galaxy Express 999), n'apparait pas dans les crédits suite à des problèmes de droit survenus en juillet 2003, parce que le personnage de Susumu Kodai (voir photo) l'a marqué dans sa jeunesse, ou parce qu'il voit des liens avec le monde actuel. Enfin, il termine en disant vouloir quitter cette « endless loop ».
Voir l’article.
L'univers de Yamato.
Initial D est un animé avec des voitures. Le salon automobile d'Ariake 2009 avait des voitures avec des personnages d'animé. Fin décembre, une centaine de voitures décorées avec des personnages d’animé, de manga ou de jeu vidéo ont été exposées au terminal portuaire d'Ariake, près de Tokyo. Les voitures sont nommées Itasha, contraction de itai‑kuruma (voiture embarrassante) et Ita-sha (voiture italienne). Le Mainichi Shimbun y a pris plein de photos, mais si vous voulez du plus conventionnel, il y a aussi des photos de cosplay.
Dans le même journal est paru un article de Osamu Takeuchi, professeur d'université à Doshiba, évoquant l'histoire de deux robots, héros d'animé : Astro Boy d'Ozamu Tezuka, qui aurait été marqué par un soldat américain qui l'a frappé peu après la fin de la guerre, cette expérience l’ayant inspiré ; et Tetsujin 28 (l'homme en fer) de Mitsuteru Yokoyama, dont la publication a commencé en 1956 dans le magazine Shonen et qui aurait été inspiré par les bombardiers B‑29 qui ont bombardé le Japon. Toujours selon l'article, les deux robots sont comme Frankenstein, de Mary Sheller : des êtres inspirant la peur mais qui se révèlent attendrissants. Rappelant qu’une statue grandeur nature de avait été érigée dans le district d’Odaiba à Tokyo, il voit dans l’installation d’un Tetsujin à Kobe (voir photo), ville natale de l’auteur, un symbole de paix.
Article en question.
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mardi 12 janvier 2010 @ 12:08:42 par vb2n |
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