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Chronique du film « Yobi, le renard à cinq queues »




Depuis des millénaires, Yobi, un renard à cinq queues, habite sur une colline qu’elle partage avec les Yoyos, extraterrestres dont le vaisseau est tombé en panne, les empêchant de repartir. Petit à petit, une ville s’est développée au pied de la colline, mais les hommes évitent d’approcher l’endroit. Ils redoutent en effet les renards à cinq queues, capables de dérober les âmes humaines afin de devenir humains à leur tour. Yobi, qui a la faculté de se transformer en jeune fille, va cependant parvenir à se lier d’amitié avec Geum-Ye, un camarade de classe qui rêve de devenir comédien.


Jamais sorti en salle sous nos latitudes, mais diffusé dans de nombreux festivals à travers le monde, Yobi, le renard à cinq queues s’inspire de la légende coréenne du kumiho, renard à neuf queues capable de se transformer en jolie jeune femme pour s’emparer de l’âme des humains. Le film nous plonge dans un univers fantastique et féérique qui séduit surtout par son graphisme, servi par un environnement très coloré (omniprésence du jaune) et par une animation mêlant habilement style classique et imagerie numérique.

Si la poésie est bien là, l’humour n’est pas en reste. Les Yoyos, êtres portant pour seul habit une couche en métal, y contribuent largement, notamment lorsqu’ils se livrent à une véritable dissertation sur la puberté. Dans Yobi, le renard à cinq queues, le réalisateur de Mari Iyagi décline des thèmes actuels comme la tolérance et l’acceptation de soi. Le dilemme de Yobi, rester renard ou voler une âme pour devenir humaine, en est une parfaite illustration. L’écologie, la confrontation entre l’univers de la ville et celui de la nature constituent également des éléments importants du film.


Yobi, le renard à cinq queues peine toutefois à retenir vraiment l’attention du spectateur par de (trop ?) longs temps morts et de nombreuses longueurs. Les plus jeunes seront conquis, les autres resteront certainement plus perplexes.






Quelques mots sur le réalisateur Sung-Gang Lee…


Né en 1962, Sung-Gang Lee est un véritable touche-à-tout. Diplômé en psychologie de l’université de Yonsei, à Séoul, il n’était pas prédisposé à la réalisation de films d’animation. Il entame pourtant une carrière de plasticien avant de s’attaquer à la réalisation d’une dizaine de courts métrages, principalement diffusés lors de festivals. En 1998, il réalise un clip pour le groupe de rock coréen, Rainy Sun. Il connaît la consécration en 2002 avec Mari Iyagi, son tout premier long métrage, entièrement réalisé par ordinateur et récompensé la même année par le premier prix du Festival international du film d’animation d’Annecy. Cette récompense est aussi la première du genre attribuée à un Coréen.




Filmographie de Sung-Gang Lee

Les courts métrages :

1998
  • Ashes in the Thicket (sélection officielle au Festival international du film d’animation d’Annecy)


1997
  • Lovers
  • Umbrella
  • Tickle


1995
  • Little Moon
  • Torso
  • Soul
  • Two Rooms


Les longs métrages :

2007

2003
  • O-Nu-Ri


2002



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Le 21-02-2011 à 21:31:06 par : KajaGuu

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