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La japanimation pour les nuls !
Je me suis décidé à rédiger un court lexique de ce qu'il faut savoir quand on veut éviter d'avoir l'air perdu face à des fans de japanimation (animation japonaise). Ce n'est pas un guide complet, loin s'en faut, mais je ne doute pas qu'il pourra servir à quelques personnes désireuses de se plonger dans ce milieu en maîtrisant quelques‑uns de ses particularismes.

Le premier terme à connaître est...

Otaku :

Chez les Français, un otaku est un fan de manga et d'animation japonaise. Ce terme prend un aspect péjoratif chez les Japonais, mais peu importe ici où tout le monde se traite mutuellement d'otaku, y voyant une notion plus conviviale et fédératrice qu'autre chose ! (Tant mieux parce que c'est quand même plus court que de dire « fan de manga » ou « fan d'animé »... :d)


Ensuite, il y a une
distinction fondamentale
quand on ne veut pas paraître profane dans le monde du manga et de la japanimation :

Animé et manga.

  • Non, ce n'est pas la même chose. Dites manga en parlant d'une série animée et vous êtes grillé. :d
    Un manga, c'est l'œuvre écrite. Un animé, c'est l'œuvre animée...
    Un animé est très souvent inspiré d'un manga (Naruto, etc.) ; cependant, de rares fois, les mangas sont inspirés d'un animé (Evangelion, etc.).


    Ça, c'est le manga...


    ... et ça, c'est l'animé !


    Sachez que animé est le terme francisé de anime, le terme japonais utilisé pour désigner la japanimation, terme également prononcé [a-ni-mé].
    En outre, on dit un animé et non pas une animé, masculin oblige.

  • Un manga, des manga
    s
     ? Eh oui, le mot « manga » appartient à la langue française, il est intégré au dictionnaire (du moins dans mon Larousse), donc on peut le décliner au pluriel et écrire des mangas. :)
    L'auteur de manga est appelé un
    mangaka
    .

    Nota Bene : la langue française (le dictionnaire si vous préférez) ne fait pas cette distinction animé-manga ; pour elle, un manga c'est à la fois le support papier et le dessin animé, donc méfiez‑vous ! ;)

    Parallèlement au manga, un autre type de bandes dessinées se développe à vitesse grand V, il s'agit des
    manhwa
    , l'équivalent coréen du manga dont les auteurs sont des...
    manhwaga
     !


Film, OAV, série TV

  • Un film vous savez ce que c'est normalement : c'est une œuvre cinématographique (ça peut être un court-métrage, un moyen-métrage ou encore un long-métrage).


    Exemple de film : Ghost in the Shell, la référence « branchée » des otaku !


  • Une série TV, c'est une œuvre d'animation qui s'étale sur plusieurs épisodes.

  • Enfin, le terme qui peut poser quelques difficultés pour un profane, c'est OAV : OAV, c'est l'acronyme de Original Animation Video. Ça désigne une œuvre d'animation produite pour être commercialisée directement en vidéo (DVD aujourd'hui, K7 et LaserDisc autrefois...). L'illustration parfaite du terme OAV pour le profane sera les « films » de Dragon Ball Z qu'on trouve régulièrement dans les bacs de nos supermarchés... ;)


    L'illustration parfaite : une (le V de Video se traduisant par vidéo, un nom féminin) OAV de DBZ... :d


    Un film d'animation dure rarement plus d'une heure et demi, tandis qu'une OAV fera toujours ou presque entre 40 et 50 minutes.

  • Il y a trois types de format pour les séries TV :
    - le plus répandu, c'est le format 26 x 25' : 26 épisodes à raison de 25 minutes par épisode (c'est une moyenne large évidemment, en pratique les épisodes durent plus souvent 22 minutes).
    - le format court, 13 x 25': 13 épisodes de 25 minutes.
    - les formats plus longs : plus de 26 épisodes... (c'était facile, je sais).

    C'est l'intérêt de la japanimation : on trouve beaucoup de séries de 26 épisodes, ce qui permet d'avoir facilement une intégrale chez soi et de voir une série jusqu'à la fin ! (Qui peut se vanter d'avoir vu les 203 épisodes de La Petite Maison dans la prairie ???)


Les catégories de manga :

Le profane, quand il pense « manga », il pense « personnages blonds, aux grands yeux et avec une puissance de feu destructrice... »
Or les mangas ont cette particularité d'être avant tout catégorisés en genres de public (pas comme les films de cinéma qui sont catégorisés par genre d'histoire) :

  • Ainsi les shônen sont des mangas ou animés destinés à un public de garçons (Dragon Ball, Naruto, Bleach, One Piece...), les shôjo (Fruits Basket, Nana, Cardcaptor Sakura...) au contraire sont faits pour un public de filles.
    Les seinen, quant à eux, sont pour un public adulte (Monster, Gankutsuou, Mushishi...)


    Naruto ou le shônen à la mode.


    Fruits Basket, le shôjo lacrymal par excellence.


    Attention, ces genres ne sont qu'à titre indicatif : beaucoup de shôjo intéressent des garçons et beaucoup de shônen intéressent des filles, donc au final, l'intérêt de la classification reste limité.

  • Voilà pour les trois catégories reines à maîtriser absolument, mais il existe encore d'autres catégories moins connues et portant plus sur le contenu de l'œuvre comme : yaoi, mangas représentant des histoires d'amour entre hommes ainsi que des relations sexuelles, yuri pour des relations homosexuelles entre filles.
    Évidemment, je ne saurais oublier le terme hentai qui désigne des mangas ou animés à caractère érotique ou pornographique. Une version soft du yaoi, c'est‑à‑dire sans relations sexuelles, est le shônen‑ai, l'équivalent pour le yuri serait donc le shôjo‑ai. À noter que les shônen‑ai ont beaucoup de succès auprès des femmes, contrairement à ce qu'on pourrait croire. :d

  • Hentai, ecchi : quelle différence ?

    Ecchi (qu'on prononce [étchi]) vient de la lettre H de hentai, prononcée à la japonaise, ce qui donne ecchi.
    Les deux termes désignent de la pornographie ou de l'érotisme mais pas au même niveau. On désigne aujourd'hui par ecchi plus de la nudité : un manga sera considéré comme ecchi dès lors qu'il présentera de la nudité ou une certaine forme d'érotisme (petites culottes et compagnie). La pornographie à l'état pur, quant à elle, se retrouvera plus dans le hentai.


    Exemple de scène ecchi... sans commentaire :d


  • Fan service :

    Les scènes ecchi d'un animé reflètent souvent la volonté des auteurs d'injecter une dose de fan service : c'est‑à‑dire qu'on va essayer de nourrir l'intérêt ou même l'appétit du spectateur lambda mâle avec des scènes érotiques ou de fortes connotations sexuelles. Indissociable du phénomène otaku, le fan service ne fait cependant pas l'unanimité auprès des fans d'animation japonaise.


Les conventions :

Les fans de manga et de culture japonaise se retrouvent régulièrement dans des évènements appelés conventions : on y présente des stands de fanzines (magazines et artistes amateurs), des projections de vidéo d'animé, des stands de ventes de manga et de DVD, des jeux vidéo, des jeux‑concours, etc.
Il s'agit donc pour les fans de mettre en pratique leurs connaissances et leur passion pour la culture japonaise. L'attraction principale des conventions reste le cosplay.



La file d'ota... euh... d'attente devant le Japan Expo de 2004... Ça donne envie hein ? :d




Cosplay : concours où les participants se mettent dans la peau de personnages de mangas, de jeux vidéo ou encore de pop japonaise. C'est une sorte de défilé de costumes présenté sous forme théâtrale.

La convention la plus connue en France est Japan Expo, qui se tient à Paris, mais sachez qu'il y a de plus en plus de conventions en province (Lyon, Grenoble, Nancy, Strasbourg...).

Je vous conseille d'aller lire le compte‑rendu de Japan Expo 2004 dans la section Articles ou en cliquant ici.

Licences ?

Le profane ne sait pas nécessairement ce que signifie le terme de « licence », qui est très présent dans la bouche des fans de manga et d'animation.
En effet, ce terme magique leur donne la certitude (ou du moins la quasi‑certitude) que leur manga ou animé préféré sortira un jour en France dans la langue de notre beau pays. Ainsi, la licence veut tout simplement dire
qu'une société a acquis les droits d'exploitation francophone d'une œuvre
, principalement sous forme de la diffusion de l'œuvre, voire de l'exploitation de celle‑ci sous forme de goodies et de figurines.

Conséquence directe : le fansub s'arrête. De ce terme découle le mot licencié qui veut donc dire « sous licence ».

Fansub

Le fansub est une activité purement gratuite de sous‑titrage d'animés réputés non sortis et non licenciés en France. Il est le travail de fans dont la passion pour un animé les encourage à le faire découvrir à d'autres personnes. Contrairement aux idées reçues, le fansub n'est pas légal, mais simplement toléré tant que l'animé en question n'a pas été licencié.

Éditeur ?

Un éditeur est une société qui se charge de commercialiser une œuvre, après en avoir acquis les droits (après avoir acheté la licence).

Studio

Sur notre site, le studio désigne la société qui s'est chargée de faire l'animation sur un animé : plus largement, on peut dire que l'animé a été réalisé par cette société et lui appartient en partie (l'autre partie étant l'auteur...). Le plus connu des studios est la Toei Animation (Goldorak...).



Autres notions à savoir...


  • Goodies :

    On entend par goodies tous les produits dérivés (figurines, cartes, etc.).
    À ce propos, vous pouvez lire l'article d'ADAm sur le thème des goodies disponibles dans la section Articles juste ici.

  • Fan‑art :

    Ce sont des dessins d'amateurs reproduisant d'autres œuvres ou s'en inspirant directement. Dans une acception plus large, il peut s'agir également de réalisations d'inspiration totalement personnelle.

  • Artbook :

    Objet très courtisé des otaku, ce terme désigne un recueil d'images relatives à un animé, à un manga ou encore à un jeu vidéo. On y retrouve souvent des esquisses et des représentations inédites.

  • AMV :

    AMV veut dire Anime Music Video, il s'agit donc de clips vidéo composés d'une part d'une musique (propre aux goûts du monteur), et d'autre part d'images ou de brèves séquences vidéo extraites de différents animés : le but étant évidemment de synchroniser les deux afin de rendre un assemblage harmonieux. :)

  • OST :

    OST vient de Original Sound Track et désigne en fait les musiques d'un film ou d'une série. Dans le domaine de la japanimation, cet anglicisme a pris clairement le pas sur le terme français de « bande originale ». Un otaku n'utilise jamais le terme de « bande originale », il dira plutôt « OST », souvenez‑vous en !

  • Drama ou Dorama :

    Ce terme désigne une série japonaise avec de vrais acteurs. Un autre terme employé pour désigner la même chose est le mot live. On dira ainsi « une série live » ou encore « un film live ». Évidemment si on dit dorama, ça fait tout de suite un autre effet que de dire « série live ». ;)


Voilà, vous êtes prêts à vous plonger dans le monde magique des otaku et autres fans de manga.
J'espère que ce petit lexique vous aura appris certaines choses utiles.
Le 17-01-2006 à 09:53:49 par : GohanSSJ

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