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Le « hentai »





Qu'est‑ce que le hentai ? (définition)

Préambule : loin de moi l'idée de faire ici l'apologie du genre hentai. L'idée principale est de vous faire un exposé de ce que à quoi vous pouvez faire face lorsque vous regardez ce genre d'animé. Contrairement aux Petits Écoliers des biscuiteries Lu, ce n'est PAS pour les enfants !

Il est bien sûr impossible de trouver une définition de ce terme japonais dans nos dictionnaires conventionnels. C'est donc vers Internet que l'on doit se tourner pour obtenir ce qui suit : « Hentai (変態) est un mot japonais qui signifie « transformation », « métamorphose » ou « perversion », mais qui est utilisé en Occident pour désigner des mangas et des anime à caractère pornographique. » dixit Wikipédia. Un terme impropre, donc, mais pas à la consommation !
J'entends déjà certains d'entre vous s'écrier : « Ouais, on va parler de cul sur Animeka ! » Je tempérerai votre enthousiasme par un : « Du calme, les garçons, du calme, les filles ! » En effet, sur Animeka, ce qui nous intéresse, c'est l'animation ; on réduira donc le champ de nos investigations aux œuvres animées japonaises qui, d'une façon explicite, comportent des scènes pornographiques. Exit, donc, les œuvres telles que Cleopatra, Senya ichiya monogatari ou encore My My Mai où l'on traite du sujet sans vraiment le montrer.


Petite histoire succincte du genre

Le 1er volet d'Urotsukidôji

Maintenant que l'on sait de quoi on parle, entrons dans le vif du sujet, si je puis m'exprimer ainsi, avec un cours d'histoire.
Les spécialistes en la matière s'accordent à dire que la première œuvre hentai est Lolita Anime (1984), sorte de pot(vraiment)‑pourri d'histoires mettant en scène de très jeunes personnages. Le succès rencontré par cette série a été tel que les petits malins de chez Nikkatsu Video ont sorti leur propre pot(tout aussi)‑pourri d'histoires salaces à la fin de cette même année (qui ne restera donc célèbre en France que pour les victoires de nos équipes nationales de football en Championnat d'Europe des nations et aux Jeux olympiques). Les bougres (de chez Nikkatsu) ont poussé le vice jusqu'à plagier le nom de l'œuvre originelle !
Le ton est donné, un nouveau genre est né et il va connaitre un succès grandissant.

Les années 1980 sont marquées par une production somme toute marginale de moins de quarante œuvres. Parmi elles, il en est une qui m'a personnellement initié au genre : je me souviendrai toute ma vie de ce vendredi, en seconde partie de soirée, lorsque le génialissime Antoine de Caunes présente son Rapido spécial sexe avec des extraits d'un ovni made in Japan : Urotsukidôji : la Légende du démon. Une claque ! Pourquoi le Club Dorothée n'a‑t‑il pas diffusé ce truc ?

La saga Ai shimai

Autres œuvres majeures ou « remarquables » de cette période : Milky Gal: Cats Ai (une parodie de Signé Cat's Eyes), Cream Lemon (39 épisodes, un record !) ou encore Dream Hunter Rem (devant le succès de cette minisérie, une adaptation classique a vu le jour). Entre 1990 et 1999, la production de hentai augmente sensiblement puisque l'on dénombre environ 170 sorties. C'est à la fin de cette décennie qu'a été créée la saga Isaku-Shusaku-Kisaku : trois noms mais un seul et même visage pour le grand méchant pervers de service.
Ces années sont aussi celles qui ont vu le développement des suites et des réadaptations d'Urotsukidôji : cinq films ou miniséries qui n'égaleront jamais l'original et le dernier opus qui ne sera jamais terminé.
En ce nouveau millénaire, on constate une explosion du nombre de sorties (due entre autres au développement du commerce par Internet et au succès grandissant de la culture japonaise sous toutes ses formes à l'étranger). Chaque mois, ce sont environ trois à quatre nouvelles créations qui voient le jour (huit par mois en 2010) pour un total sur la période d'environ six‑cents sorties : plus de trois fois le nombre de sorties de la précédente décennie. Les progrès techniques et les moyens mis en œuvre rendent le hentai bien plus agréable à regarder et font du genre l'égal des productions classiques. Si l'on devait faire ressortir quelques œuvres de ce copieux lot, je vous citerais la saga Bible Black (tout amateur du genre se doit d'en avoir vu au moins un épisode), Yûwaku ou encore la saga Ai shimai. Je précise que le choix de cette liste est totalement subjectif !


Bon, on a maintenant une idée du contenant, mais qu'en est‑il du contenu ?


Contenu et classification

Je compare souvent le hentai au vin (si cher à nous autres, petits Français) : il en existe de nombreuses sortes (blanc, rosé ou rouge, pétillant, sec ou doux…), de quoi plaire à tout le monde… ou pas.
Petit tour d'horizon des différents genres. J'en définirai six principaux, déclinés en fonction du type de fantasme (érotico‑sexuel bien entendu) qu'ont voulu susciter le ou les auteurs :

— Les fantasmes liés aux pratiques et déviances sexuelles des personnages. Cette catégorie est surement la plus vaste. On peut y regrouper les œuvres traitant des cas suivants :
Orgasmes écarlates…

  • Bondage, domination et sadomasochisme dont est issu le sigle BDSM. Les termes japonais sont kinbaku (緊縛), appelé shibari en Occident, et fukujû (福寿). Rapports de domination ou de soumission consensuelle (généralement à postériori). Les auteurs font preuve d'une grande imagination en la matière : tant pour les objets utilisés (fouets, cordes, menottes, colliers, chaines…) que pour les positions (positions de la grenouille, du lotus, de la crevette…) : il faut dire que cet ensemble de pratiques est un héritage institutionnel au pays du Soleil Levant. Certaines de ses pratiques sont issues de techniques policières ! Cas particulier, le bukkake (打っ掛け) : pratique, dérivée du BDSM, courante dans le hentai comme dans le porno classique. Elle consiste à recouvrir la partenaire du sperme de son (ou surtout ses) partenaires masculins. On parle de gokkun (ゴックン) si la « victime » avale le sperme. Ai Doll, La Chevauchée des Valkyries, Mission extrême sont de bons exemples du BDSM.
  • La scatophilie et l'urolagnie se nomment skatoro (スカトロ) et uro ou omorashi (お漏らし) en japonais. Le hentai ne s'adresse pas aux enfants, il n'est donc pas rare d'avoir affaire à ce genre de déviances. La scatophilie et l'urolagnie (ou ondinisme) consistent à exciter l'un des partenaires (voire les deux) en déféquant ou en urinant. Dans ces animés, les personnages défèquent ou urinent, par contrainte la plupart du temps, suite à un lavement (clystérophilie). Cas particulier : omorashi est un terme qui décrit le fait de se faire pipi dessus : le comble de l'égoïsme en urolagnie ? Exemple : Dr R. Hirazaka, gynécologue, Pigeon Blood, Elfina.
  • Les genres extrêmes et gores. Il n'y a pas de limites à l'imagination et à la perversion. L'animation permet de donner vie à tous les fantasmes, y compris les plus malsains (viols ou meurtres, avec torture de préférence). Dans ce genre particulier, contrairement au BDSM, les victimes ne sont pas consentantes… Orgasmes écarlates, Shinsô no reijôtachi pour ne citer que ces deux‑là.



— Les fantasmes liés aux rapports sociaux entre les personnages. On trouve ici des fantasmes plus classiques tels que :
  • L'inceste : surement l'un des fantasmes les plus dépeints dans l'univers du hentai. On trouve dans cette catégorie les œuvres dans lesquelles des personnes ayant un lien filial mais pas forcement sanguin ont des rapports sexuels. Exemples : Imôto de ikô!, Yakata jukujo, Ane to boin.
  • Shotacon (ショタコン) et lolicon (ロリコン) : ces termes sont suffisamment explicites pour ne pas avoir besoin d'une traduction française. Ils induisent un différentiel d'âge entre les personnages. La plupart du temps, au moins un des personnages est mineur. Même si il est rarement fait mention de l'âge, la morphologie des personnages est sans équivoque. Lolita Anime, Little Monica monogatari, Boku no Piko.
  • Le rang ou le statut social. Qui n'a jamais rêvé de vivre dans une grande demeure et d'être appelé « Goshujin‑sama » par une ou plusieurs soubrettes en tenues affriolantes (Maid in Heaven Supers, Mahya the Servant) ? de profiter de son statut de cadre, de patron au sein d'une entreprise pour satisfaire sa libido (Chimera: Angel of Death, Croque Monsieur) ? de s'envoyer en l'air avec une infirmière ou son professeur à lunettes (Anime Nanase Ren, Kakyûsei 2: Sketchbook) ? La femme mariée (sous‑entendu expérimentée) ne manque pas de prétendants non plus (Hitozuma ryôjoku sankanbi, Gibo no toiki) !


— Les fantasmes liés aux particularités physiques des personnages :
  • La taille des seins. Quand on parle de fantasme sexuel, on pense souvent à la poitrine des femmes. L'univers du hentai fourmille donc d'œuvres mettant en scène des femmes aux poitrines généreuses, bakunyuu (爆乳), ou surdimensionnées, manyû (魔乳). Le terme oppai (おっぱい) est souvent utilisé pour décrire une grosse poitrine ainsi que boin, une sorte d'onomatopée du mouvement d'une poitrine rebondie. On retrouve ce genre de caractéristiques dans bon nombre de hentai parmi lesquels : Hitozuma Kasumi‑san, Bakunyû oyako, Resort Boin.
  • La lactation, ou chichi (乳) en japonais, désigne le fantasme de l'allaitement chez l'adulte. Bakunyû shimai et Uba sont deux œuvres où l'on observe ce genre de comportement.
  • La femme enceinte, ninshin (妊娠), est un fantasme assez marginal dans le hentai ; il tient d'ailleurs plus du fétichisme. Pour certains, il s'agit là du comble de la féminité, son paroxysme. Une façon de s'approprier la naissance de l'enfant ? Épisode 3 de Kisaku Spirit.
  • Les formes généreuses : phénomène étrangement marginal si l'on excepte les poitrines surdimensionnées. La « grosse » ne ferait pas recette ? Je cite la seule œuvre que mes pérégrinations dans le monde du hentai m'ont permis de découvrir : Yôbi Masochist Animation.


— Les fantasmes liés à l'origine mythologique et surnaturelle des personnages : une des particularités du hentai est qu'il permet de mettre facilement en œuvre des personnages fictifs issus de l'imaginaire ou de la mythologie. Il n'est donc pas rare de trouver dans le hentai :
Yûwaku



— Les fantasmes liés aux lieux des ébats entre personnages : les lieux, insolites ou communs, jouent un rôle important dans le hentai.
  • Églises et temples : le fantasme lié à l'interdit, au lieu sacré ! L'auteur suggère souvent la décadence des institutions religieuses ou celle de leurs serviteurs. Seikôjo, Sei Michaela gakuen hyôryûki II.
  • Trains et lieux publics : plutôt synonyme d'exhibitionnisme, de voyeurisme, voire d'échangisme. C'est un véritable phénomène de société au Japon. Chikan Densha, Les Pervers du métro.
  • Au travail : fantasme courant de la relation avec une collègue ou toute autre personne (client) fréquentant le lieu de travail, un côté extrêmement pratique, puisque l'on n'a plus besoin de se déplacer pour trouver une partenaire ! Heisa byôtô, La Fille du 20 heures.



— Les fantasmes liés à l'homosexualité, la transsexualité ou l'hermaphrodisme des personnages. On regroupe dans cette catégorie les genres suivants :
  • Le yaoi ou homosexualité masculine. Vous remarquerez que ce genre bénéficie d'une section à part dans la classification de notre site préféré. Kirepapa, Enzai.
  • Le yuri ou homosexualité féminine. Ce genre est souvent mélangé à d'autres dans les animés hentai. Il existe toutefois des œuvres exclusivement yuri (Shôjo Sect: Innocent Lovers est un de mes hentai préférés !). Suashi no hôkago, Lesbian byôtô.
  • Le futanari (transsexualité et hermaphrodisme ou particularité d'avoir les deux sexes). Par le terme futanari, on évoque presque exclusivement les personnages féminins ayant les deux sexes. In no hôteishiki, Angel Blade.


Les mélanges de genres sont bien sûr légion : on n'est pas sectaire dans le domaine du hentai ! À déguster avec modération…



Les sources d'inspiration

La principale source d'inspiration est bien évidemment l'imagination de l'auteur : ses propres expériences, ses fantasmes inassouvis (certaines œuvres représentent un véritable accouchement pour leurs créateurs). L'auteur peut être influencé par des phénomènes de société (les pervers dans les transports en commun), des faits divers (viols et autres histoires glauques), l'Histoire (pour le contexte où évoluent les personnages) ou encore les mythes japonais ou occidentaux (notamment en ce qui concerne le bestiaire des hentai de type fantastique). Impossible de livrer ici des exemples concrets tant la source est inépuisable : il faudrait demander à chaque auteur l'origine de sa source d'inspiration. En revanche, on peut citer quelques exemples d'œuvres dont la source d'inspiration est directement liée à l'animation. Ce sont principalement des caricatures s'inspirant d'animés classiques : Milky Gal: Cats ai (cité plus haut) ou encore Hooligan qui est une caricature à peine voilée de Dragon Ball avec ses sept godes de cristal.

Bible Black

Le hentai n'étant apparu qu'au milieu des années 1980, on peut dire qu'il est postérieur aux premières œuvres de mangas pornographique et érotique. Pas étonnant, donc, que certains artistes aient adapté des œuvres papier (parfois les leurs) en œuvres animées. Aranaga Hikaru et son Isôrô tengoku, Minato Koio et son Mahô no Shiho‑chan, Go Nagai et son Heisei harenchi gakuen pour ne citer que ceux‑ci.

Une mode rendue vite désuète par les progrès techniques et le taux d'équipement des ménages en termes d'ordinateurs personnels (proche de cent pour cent dans les pays développés). Certains visionnaires ont alors lancé la mode des eroge (ou erotic games, des jeux vidéo érotiques ou pornographiques). À la suite du succès commercial (international) de ce genre de jeu, malgré des prix parfois exorbitants, on a assisté récemment au nombre croissant d'adaptations en animés des titres eroge. Le marché semble néanmoins saturé aujourd'hui. Dragon Knight est, semble‑t‑il, le premier eroge adapté en animé de type hentai (sortie du jeu en 1989 et de l'animé en 1991), citons également Ikusa otome Suvia ou encore Dokyusei, l'un des plus célèbres avec Bible Black.

Le phénomène marginal du fan made est un point que l'on peut mentionner ici. Il arrive parfois de trouver lors d'un cheminement sur Internet de petites productions maison mettant en scène certains personnages bien connus, issus de l'animation (Anime Fiction 1 et 2 mettent en scène des personnages de Cowboy Bebop, Kenshin ou encore Love Hina) ou de jeux vidéo classiques (Final Fantasy H). Je me permets de rappeler ici que ces productions sont bien évidemment illégales, ne bénéficiant pas des droits d'auteur…




L'industrie du hentai

Est‑il impropre d'utiliser le terme « industrie » ? Oui et non. Effectivement, les balbutiements du genre ainsi que certaines productions de type fan made (voir plus haut) tendent à rendre le terme exagéré. Mais si l'on y regarde de plus près, on découvre les mêmes types d'acteurs que dans l'industrie de l'animation classique. Petit tour d'horizon.
(Je ne donnerai pas ici une liste exhaustive de ces acteurs, mais juste les principaux noms.)

Projet de jaquette
d'une réédition

Le créateur‑scénariste‑réalisateur : plusieurs casquettes pour bien souvent une seule et même personne. Les budgets des hentai sont la plupart du temps rarement à la hauteur des œuvres dites classiques. Parmi les plus connus, citons Go Nagai pour son rôle en tant qu'artiste original, source d'inspiration et quelquefois scénariste. Toshio Maeda est un incontournable créateur d'œuvres telles que Urotsukidôji, Demon Beast Invasion ou encore La Blue Girl. Il n'est pas rare de trouver des artistes utilisant des pseudos, tel « U‑jin ». Auteur d'animés hentai ne doit pas être une profession très valorisante au pays du Soleil Levant !

Le compositeur : l'un des parents pauvres du hentai ! Ici, pas de Yôko Kanno. La musique est souvent réduite à sa plus simple expression : très souvent, il n'y a pas de générique, en général pour des raisons de budget. Seuls les œuvres majeures ou traitant de la musique (Fujimi 2‑chôme kokyogakudan ou encore Handle With Care) bénéficient d'une bande originale un minimum travaillée (quand les auteurs n'ont pas pompé dans le réservoir libre de la musique classique). Un nom revient cependant très souvent : Yoshi.Hoka. Il apparait au générique de près de soixante œuvres (Endless Serenade, Dark, Campus…) ! Mention spéciale à Ai wa kagi no kazu dake, œuvre truffée de morceaux de type jazz.

Le seiyû ou doubleur : autre parent pauvre, la plupart des seiyû sont des jeunes gens qui tentent de se faire un peu d'argent de poche ou encore de « se faire la main » dans la profession (si je puis m'exprimer ainsi). L'âge d'or correspond à l'utilisation d'actrices pornos en tant que seiyû ; on voyait alors fleurir sur les jaquettes DVD les photos des actrices X plus ou moins célèbres et dans des positions que la décence m'oblige à qualifier de « lascives ». Citons, pour étayer mon propos, des œuvres telles que Aoi kokuhaku et Suishô no yoru.


Les studios : il y en a une multitude et certains ne sont pas spécialisés dans le genre qui nous intéresse ici. Je citerai les plus actifs et productifs : Milky Anime Label (production et réalisation), ELF et Lilith (spécialisés dans l'adaptation d'eroge) ou encore Pink Pinaple, Silky…


Conclusion

Voilà, une fois digéré tout cela, vous pourrez, comme moi, faire semblant de vous y connaitre en matière de hentai. Trêve de plaisanterie. J'aurais bien aimé vous parler du genre en France, malheureusement, les ayants droit contactés n'ont pas daigné me répondre… Il y a aujourd'hui dans l'Hexagone trois sociétés qui se partagent le marché : Eva, Banzaï et une toute nouvelle, InfinitX.com. À noter que Paris Première diffuse (tard le soir évidemment) quelques hentai issus du catalogue disponible en français.
Après tout ce blabla, j'espère que vous y voyez un peu plus clair dans cette jungle. Si vous n'êtes pas dégouté par cet état des lieux un peu « cru », vous trouverez peut‑être un certain plaisir à regarder ces animés qui, quoi qu'on en dise, ne sont pas dénués de qualités.


N'hésitez pas à venir en discuter avec nous sur le forum !
Le 31-05-2010 à 08:12:52 par : Porcorosso34

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