Sur la ligne de départ de ce cartoon véloce, un petit garçon taciturne élevé par Mme Souza, vieille dame toute en ronde tendresse. Lorsqu'elle lui offre son premier vélo, la grand-mère brise enfin la coque mélancolique de son petit-fils. Poussant cette passion naissante jusqu'au professionnalisme, elle entraîne son champion avec acharnement. Mais au cours du premier Tour de France auquel il participe, celui-ci est kidnappé par la mafia française qui règne sur la ville de Belleville. Une métropole de l'au-delà des mers où Mme Souza, à la poursuite de son petit-fils, trouvera l'aide inopinée et délirante de trois ex-stars du music hall, les Triplettes.
-Gogeta-
Critiques
Les Triplettes de Belleville, film d'animation francophone, est de ceux qui vous donnent envie de manifester cette fierté nationale qu'en toute autre occasion on rechigne même à éprouver… Hormis quelques sporadiques petites baisses de rythme, ces Triplettes… ont tout pour elles : scénario délirant d'imagination, personnages attachants jusqu'au vertige, décors à couper le souffle et animation virtuose, mariant avec talent un goût pour le dessin animé à l'ancienne et les prouesses autorisées par les techniques modernes en 3D. Il faut pourtant encore dire la richesse et la beauté du trait de crayon, l'accumulation de références hilarantes, la nostalgie délicate baignant ce long métrage et le sens absolu du détail qui en multiplie les zones de lectures. Des mérites si parfaitement ajustés qu'il est tout bonnement impossible de ne pas céder au charme de ces Triplettes.
-Gogeta-
Note de la rédaction
Ce film a fait partie de la
sélection officielle du Festival de Cannes
2003.
Bande annonce
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