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Texhnolyze (2005)
Texhnolyze   TITRE ORIGINAL : Texhnolyze
  ANNÉE DE PRODUCTION : 2003
  STUDIO : [MADHOUSE PRODUCTION]
  GENRES : [ACTION] [DRAME] [ESPACE & SCI-FICTION]
  AUTEURS : [ABE YOSHITOSHI [ABE YOSHITAKA]] [ROBE RONDO]
  VOLUMES, TYPE & DURÉE : 22 EPS 25 mins
Staff
Episodes
Musique et voix de l'animé
Paroles
Japon
Titre alternatif
Téknolàiz
Synopsis
Enfoncée loin sous la surface terrestre, la cité de Lukuss était destinée à fournir les hommes en Raffia, une mousse qui permet d'éviter tout rejet des greffes. Mais il y a longtemps que l'ancien gouvernement a été renversé par une organisation mafieuse, l'Organo, qui a imposé sa loi par la force et le sang. Ainsi, l'Organo contrôle le Raffia et seuls ses membres peuvent être "texhnolyzés", c'est-à-dire recevoir des prothèses beaucoup plus performantes que leurs équivalents naturels.

Depuis quelques années, Onishi, "jeune" chef arriviste de l'Organo, maintient une paix relative avec les petits gangs, dont la Salvation Army, un assemblage hétéroclite de différents ennemis d'Organo qui rejette en bloc la "texhnolyzation" sous toutes ses formes. Mais les destins croisés d'Onishi, de la jeune voyante Ran, de l'orphelin Ichise mutilé pour avoir désobéi à son patron, d'une médecin qui le "texhnolyse" pour des raisons obscures et d'un homme mystérieux venu de la surface vont bientôt bouleverser la paix fragile de Lukuss...

-Ksempac & Guilhem-
Critiques
Texhnolyze est l'exemple type d'une production qui débute à la perfection : dès le générique (digne des meilleurs morceaux de Klute et Spahn Ranch) le spectateur est littéralement happé, prisonnier de cette ambiance située au carrefour de Blame! et de Avalon revus par un Studio 4°C sous acide, et merveilleusement servie par une bande son omniprésente qui ne va pas sans rappeler le Eraserhead de David Lynch à la sauce purement "indus" malgré quelques morceaux simplement classiques. "Noir c'est noir" est le concept de cet animé qui se veut résolument cyberpunk, voire post-cyberpunk diront certains, jusque dans les titres de ses épisodes appelés rogues (qui signifie vagabond en anglais...) mais aussi dans ses thèmes secondaires, très mûrs et en prise directe avec le présent : homosexualité, sexe SM, pédophilie incestueuse, violence urbaine presque gratuite et particulièrement sanglante...

Pour étayer plus l'ambiance, la narration se fait dans la longueur, en prenant son temps et sans rentrer dans les détails inutiles qui donnent souvent au spectateur l'impression qu'on le prend pour un imbécile ; mais il y a un revers car l'ensemble est au final un peu trop long, surtout dans la seconde moitié où les événements tendent à devenir confus et une cassure de rythme assez nette se produit qui aura peut-être tendance à perdre un spectateur ou deux en cours de route. On est toutefois reconnaissant au réalisateur de ne pas avoir tenté une variation de plus sur le thème du post-humain en imposant sa propre vision de la chose : comme Otomo dans Akira, le chaînon suivant dans l'évolution de l'Humanité est ici à peine évoqué, Texhnolyze se contentant de narrer son avènement au lieu de décrire l'humain supérieur avec tout ce que ça implique de subjectivité et, comme souvent dans ce registre frisant l'impossible, le ridicule affligeant.

Sur le plan purement technique, on retiendra des qualités d'animation très supérieures à celles d'une série moyenne (une autre raison de penser que cette production s'adresse à un public plutôt adulte) avec une utilisation très sensible de l'infographie (jusque dans le générique de début) dont les très rares défauts restent d'une discrétion exemplaire. Cadrages, éclairages, designs... Comptent parmi les plus intéressants qu'il m'ait été donné de voir jusqu'ici, tous médias confondus. La réalisation joue habilement sur les paradoxes pour étoffer l’atmosphère, tant au niveau des designs que des situations : ainsi, des voitures, costumes, téléphones... Aux lignes surgies des années 30 ou du fonctionnalisme soviétique du milieu du XXème siècle, se voient côtoyer des cyborgs combattant au sabre ou à mains nues dans un environnement quasiment post-apocalyptique. Il y a quelque chose de Métal Hurlant dans Texhnolyze, ce qui n'est pas fait pour me déplaire, mais modernisé, actualisé pour un public contemporain héritier de cette noirceur ambiante qui a remplacé l'exotisme coloré et délirant post 70s...

Un animé étonnant, non exempt de défauts malgré ses qualités indiscutables mais qui mérite amplement d'être vu si vous souhaitez vous éloigner du cyberpunk "grand public" ou si vous êtes tout simplement en quête de sensations fortes d'un genre particulièrement spécial.

-Guilhem-
Note de la rédaction
L'immeuble administratif avec les colonnes étranges de l'épisode 19 est inspiré du Building d'Administration SC Johnson de la ville de Racine dans le Wisconsin, une des plus fameuses créations du célèbre architecte Franck Lloyd Wright.

L'artiste responsable du morceau original du générique de début, Juno Reactor, a également travaillé sur la trilogie Matrix.

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Licencié par :

Dybex
Éditeur DVD
Manga Distribution
Distributeur DVD
[Gong]
Distributeur TV

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Références
http://www.geneon-ent.co.jp/rondorobe/anime/TEXHNOLYZE/
Japon
Site officiel de Texhnolyze

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Texhnolyze © 2003 ABE Yoshitoshi [ABE Yoshitaka], ROBE Rondo / Madhouse Production

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