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| Titre alternatif | |
| Synopsis | En 1851, tandis que Londres s'apprête à accueillir l'Exposition universelle, le jeune Ray se voit confier par son grand‑père une mission de la plus haute importance. Chargé de remettre à Stephenson, un autre scientifique, une mystérieuse sphère de métal, Ray découvre qu'il a entre les mains une invention révolutionnaire : la Steam Ball est en fait une source d'énergie dont la puissance dépasse l'imagination et qui est la pierre angulaire du Château de vapeur, une création géniale du propre père de Ray. Une création qui attire bien évidemment la convoitise de beaucoup de monde... Quoi d'extraordinaire à cela, pourrait‑on se demander. Eh bien, la vapeur justement. L'objet de toutes les révolutions l'est aussi dans la forme : immatérielle, aérienne, transparente et entièrement digitale !
-Gogeta- |
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| Critiques | ------------- Critique 1 -------------
Toujours plus beau, toujours plus impressionnant... On pourra rajouter « toujours plus cher » à la liste de superlatifs qui précède chaque sortie d'une nouvelle œuvre d'un maître de l'animation japonnaise. Seize ans après l'adaptation au cinéma de son manga puis animé Akira, qui avait ouvert la voie du grand public à toute une génération de surdoués du genre, Otomo Katsuhiro livre Steamboy, le résultat de dix ans de travail et de près de vingt millions d'euros de budget : à l'image de l'ensemble du film, qui mêle 2D, 3D numérique et œuvres peintes à la main, que viennent renforcer la puissance et la précision de l'infographie.
-Gogeta-
------------- Critique 2 -------------
Moi qui suis fan de Otomo, je suis sorti de ce film avec une sensation d'inachevé. Graphiquement ? Sublime, on sent que toutes les techniques sont passées à la moulinette de l'artiste pour obtenir un résultat stupéfiant. Musicalement ? Sans transcender le genre, la bande son s'acquitte extrêmement bien de sa tâche, et, si vous l'avez en DVD, sollicitera fort bien votre équipement audio.
Alors pourquoi cette sensation d'inachevé? Peut-être parce que j'ai une sensation de manichéisme concernant les personnages. On n'est pas surpris par les réactions, tout semble "couler de source", au point qu'on est déçu qu'il n'y ait pas plus de doute. C'est en quelque sorte le parent pauvre de film, à tel point que j'en viens presque à voir Steamboy comme une démonstration technique de haute volée, plus que comme un véritable film avec un scénario. Dommage donc, même si j'apprécie de me remplir les yeux en le revoyant.
-magellan- |
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Steamboy © 2004 ÔTOMO Katsuhiro / Sunrise, Production I.G
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