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Star Driver (2013) |
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TITRE ORIGINAL : Star Driver kagayaki no takuto |
ANNÉES DE PRODUCTION : 2010 - 2011 |
STUDIO : [BONES] |
GENRE : [CYBER & MECHA] |
AUTEUR : [BONES] |
VOLUMES, TYPE & DURÉE : 25 EPS 25 mins |
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Titre alternatif | |
Synopsis | Échoué sur une plage, Takuto Tsunashi est secouru par Wako Agemaki et Sugata Shindô alors qu'il est encore inconscient. Hébergé chez Sugata, il apprend à son réveil que ses deux sauveurs sont fiancés et que Wako est l'une des quatre prêtresses de l'île où il s'apprête à faire ses études. Informé lors de la réunion des nouveaux élèves de l'interdiction d'approcher la mine abandonnée, il passe outre et se heurte à l'organisation de la Croix-Étoilée, dont les membres viennent de séquestrer Wako avec l'intention de se servir d'elle pour poursuivre l'activation des Cybodies (marionnettes masquées pouvant se transformer en géantes entités robotiques), nécessaires pour accéder à un espace dimensionnel, figé dans le temps. Mais comment Takuto a-t-il pu suivre le Cybody ennemi dans cet espace, sans équipement, et quelle est cette lumière blanche qui s'échappe de son torse ?
-Renegade- |
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Critiques | Production originale des studios Bones, Star Driver kagayaki no takuto parvient aussi bien à choquer qu'’à réjouir selon la sensibilité du spectateur. Le style choisi par Bones est en effet très particulier, que ce soit pour la trame scénaristique ou pour le design des personnages et des méchas.
L'’histoire présente les aventures de Takuto, un jeune garçon venant d’'intégrer un lycée prestigieux sur une île du Pacifique. L'’île renferme son lot de mystères : un groupe secret, contre lequel doivent lutter Takuto et ses amis, tente de faire revivre les Cybodies (les méchas de l’'animé), prisonniers d'’un univers parallèle, le Temps Zéro. Cela en brisant les sceaux des prêtresses, jeunes filles associées chacune à un point cardinal.
Le scénario aurait pu être très intéressant, mais il souffre malheureusement d’'un manque d’'explications tout le long et de l'’impression que chaque épisode a été collé à la va-vite au précédent. De plus, dans ce scénario découpé en arcs associés chacun à une prêtresse, on ressent une inégalité dans le rythme : l'’arc sur la prêtresse de l’'Ouest lance de nombreuses pistes intéressantes alors que les autres ont un rythme moins entraînant, alternant scènes légères et intrigues sérieuses. Star Driver pèche aussi par le manque d'’originalité dans le déroulement de chaque épisode, on respecte strictement le format : discussions, avancement de l'’épisode, combat dans le Temps Zéro, générique de fin.
Toutefois, l’'animé possède de nombreuses qualités : les musiques sont superbes, particulièrement les chansons d’'introduction des combats (Monochrome est un régal), l’'animation est fluide, digne d’un Bones. On peut se demander ce qu’'a voulu le studio : a-t-on vraiment un style de mauvais goût (les méchas mousquetaires, certaines couleurs) ou simplement une volonté de provocation par rapport au genre ? Appeler son héros « beau gosse galactique », il fallait oser. De même pour les costumes, qui tombent parfois légèrement dans le fan-service. Ceux de l’'organisation secrète, avec leur salut « kiraboshi », peuvent être perçus comme un grand moment comique ou simplement comme une scène ridicule. Les combats dans le Temps Zéro, univers tout pailleté d’'étoiles, souffrent d’'une certaine monotonie dans les premiers épisodes, puis deviennent de plus en plus longs et chorégraphiés.
Du côté des personnages, on a le droit à un panel assez large. Chacun possède une histoire cachée qui sera révélée à un moment ou un autre. Le trio amoureux est assez basique, mais bien traité. Certaines relations sont par contre carrément sous-exploitées, comme celle entre Takuto et son père (c'’est tout de même pour lui qu'’il rejoint l'’île, à la base !). L'’animé se conclut également de manière assez précipitée, un développement supplémentaire du scénario aurait été le bienvenu.
À noter le luxe de détails dans l’'animation, le spectateur averti pourra noter de légers clins d'œ’œil aux autres productions de la maison. De même pour les génériques : en regardant attentivement, beaucoup d'’indices sur le scénario y sont fournis. Au final, une production légère, agréable, à voir pour passer un bon moment. Kiraboshi !
-Fhea- |
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Star Driver © 2010 Bones / BONES
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