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Souten Kouro |
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Titres alternatifs | |
Synopsis | Dans la région de Luoyang vit le jeune Aman, petit fils du chef des 10 Zhongchangshi qui exercent une forte influence sur la politique de l’empire. En grandissant, il apprendra divers arts martiaux et calquera sa pensée sur la philosophie de Confucius. Une fois adulte, ce dernier pris le nom de Cao Cao et dans le dos de son père prépara quelques méfaits, s’entourant en même temps d’une petite troupe de bandits. Lorsque son grand père se retira des affaires, ce fut Zhang Rang qui lui succéda à la tête des Zhongchangshi. Cao Cao voit alors la tragédie s’abattre sur sa vie traçant ainsi sa destinée sur le chemin de la vengeance et de la justice divine.
-Syaoran-
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Critiques | Si Sôten Kôro retrace une bonne partie de la véritable histoire de Cao Cao, seigneur de guerre chinois ayant vécu de l'an 155 à 220, c'est en toute logique que la narration comporte d'importantes ellipses – format de vingt-six épisodes oblige – ce qui a parfois tendance à perdre le spectateur, d'autant plus qu'il est difficile de retenir les noms et de reconnaître les très nombreux personnages.
Les épisodes sont majoritairement composés de grandes scènes de batailles et on se laisse finalement porter, même si on ne saisit pas tout. Cependant, si la violence et la grandeur des affrontements impressionnent au début, notre intérêt diminue peu à peu au fil de la série, l'enchaînement de combats à répétition devenant vite monotone.
Quant au chara-design, celui-ci est très particulier: très marqué, caricatural à l'excès et même souvent hideux, mais qui correspond finalement bien au style de l'oeuvre et de la représentation démesurée qu'on se fait de la Chine de cette époque.
Ne cherchez pas de la romance, mis à part au tout début, il n'y en a pas, tout comme on remarque une quasi-absence de personnages féminins – courtisanes de passage mis à part.
Le caractère des personnages est à l'image de leur représentation: ils parlent sur un ton grandiloquent et sentencieux, ce qui, loin d'être un point négatif, leur donne à tous un certain style.
Musicalement, c'est assez répétitif sans être déplaisant. On notera un générique de début assez bourrin, au niveau visuel comme sonore.
Malgré tous ces aspects a priori négatifs, on éprouve un certain plaisir à suivre l'histoire de Cao Cao, personnage énigmatique et arrogant du début à la fin qui donne à Sôten Kôro toute sa valeur. C'est avec regret qu'on voit apparaître le générique de clôture du dernier épisode. L'oeuvre se distingue nettement des productions classiques et on ose espérer qu'elle saura se faire apprécier des amateurs, une fois habitués aux particularités de style et au ton très hors-norme des dialogues. Pour tous ceux frustrés de ne pas savoir la fin, l'on pourra se diriger vers la série papier qui comprend trente-six tomes.
-Shibo-
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Souten Kouro © 2009 KING Gonta, YI Hagin / Madhouse Production
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