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Blanche Neige - Version Jetlag (2005) |
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Synopsis | Dans un royaume aussi merveilleux que lointain, un roi et une reine donnent naissance à une adorable petite fille. Peu de temps après ce jour béni, une malade mystérieuse emporte la reine tandis que le roi perd la vie au combat. Entre-temps le souverain a pris une nouvelle épouse. Cette dernière se révèle fort belle mais sa beauté ne va guère plus loin que le grain de sa peau. Femme dure et cruelle dont le seul plaisir est de se regarder dans l'un de ses nombreux miroirs, son préféré étant son miroir magique car il lui dit toujours la vérité absolue. Par-delà les années, et plusieurs fois par jour, elle lui pose inlassablement la même question : Miroir magique, dis-moi tout. Parles vrai à ta maîtresse qui t'écoute. réponds-moi ou sinon crains mon courroux. Qui est la plus belle de toutes ? Chaque fois, sa réponse reste invariable jusqu'au jour où Blanche-Neige est devenue plus belle que sa marâtre. Ivre de jalousie, la Reine dépêche son grand veneur de faire disparaître la princesse dans la forêt. Mais celui-ci renonce et Blanche-Neige trouve refuge chez de gentils nains. La Reine va donc user moult ruses et poisons pour réaliser son funeste dessein...
-Bubu- |
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Critiques | Ce dessin animé est très fidèle à la version des frères Grimm, bien plus que Disney, mais met tout de même de côté les aspects glauques du conte : la reine demande au chasseur de lui rapporter comme preuve son foie et ses poumons et les dévore, pensant manger ceux de sa belle-fille. De même son sort final, teinté ici d'une ironie bienvenue, est bien moins dérangeant que dans le conte original (condamnée à danser avec des souliers de fer chauffés au rouge jusqu'à ce que mort s'ensuive) afin d'être vu par des bambins.
Bien que la scène de la fuite dans la forêt (en moins imaginée et effrayante) semble être reprise de Disney, il s'agit clairement de deux histoires bien différentes. Si la magie opérait chez Disney, ici, les scènes s'enchaînent sans véritable dynamisme et parfois sans cohérence. On passe par exemple brutalement d'une chanson très gaie, dans laquelle les nains expriment leur bonne humeur en travaillant, à une séquence plus lourde (les nains s'inquiétant de laisser Blanche-Neige toute seule chez eux, aucun ne se bougera malgré les nombreuses tentatives de meurtres).
Ces derniers, contrairement à ceux de Disney, sont tous identiques et ont très peu de personnalité à l'image de leurs noms (très imaginatifs -_-) : Rayon de soleil, Champignon, Hérisson, Faune, Robin, Criquet et Pétard. Ceci n'est pas aidé par le doublage qui leur confère une voix aiguë à l'exception de Faune (eh non perdu, c'est pas Pétard). Je profite au passage pour souligner l'excellente prestation de Michel Tugot-Doris, dont j'ai reconnu la voix, pleine de drôlerie.
Les personnages sont pour la plupart idiots, Blanche-Neige remportant la palme : trois fois, elle se fait avoir bêtement alors qu'on lui rabâche de se méfier des inconnus (générosité ne rime pas avec stupidité). Au bout de la troisième, la reine déguisée en petite fille en haillons sort un couteau (elle en joue même devant Blanche-Neige) pour couper la pomme alors que sa victime est seule. Oui, c'est un D.A. pour tout petits et ce genre de pensée n'a pas lieu d'être normalement (pourtant les auteurs originaux sont des maîtres en la matière). Cependant, il ne faut pas non plus prendre les enfants (plus particulièrement les petites filles de cinq ans), qui s'identifient à l'héroïne, pour des grands naïfs.
La gentillesse et le grand cœur d'une jolie fille l'emportent sur le mal et la jalousie dans cette version animée d'un des plus beaux contes de fées de tous les temps. (source DVD). Beauté intérieure (Définition du film) : faire le ménage en échange du gîte et du couvert tout en faisant de gros bisous.
Quant à l'amour, très surligné dès le début du film, il se résume à un bête coup de foudre. Le prince, présenté dès le début du film, remue ciel et terre quitte à en mourir (selon ses dires) pour la retrouver juste parce que la minette lui a tapé physiquement dans l’œil. Mouais...
Heureusement les dialogues, parfois drôles car décalés, sauvent le film. La majorité de ces répliques sont formulées par le râleur des nains (Pétard CQFD) : « N'empêche mademoiselle heu... Blanchette, vous savez ce que c'est la violation de domicile ? ».
Si vous voulez connaître la vraie version (édulcorée) des frères Grimm, au moins par curiosité, je vous recommande ce dessin animé plutôt sympathique (si vous avez gardé votre âme d'enfant) même s'il ne casse pas trois pattes à un canard. Au moins l'animation, bien que bas de gamme, reste correcte contrairement à d'autres productions de ce studio disparu.
-Bubu- |
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Blanche Neige - Version Jetlag © 1996 GRIMM Jacob, GRIMM Wilhelm / Jetlag Prod., Goodtimes Entertainment
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