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Megazone 23 part III |
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Titre alternatif | |
Synopsis | Mille ans après le retour de la Megazone 23 sur Terre, la cité d'Éden dresse ses flèches luxuriantes vers le ciel. Entièrement gérée par le Système, un complexe informatique hautement sophistiqué, ses citoyens y mènent une vie paisible et heureuse faite de loisirs et de jeux. Mais les hackers perturbent le bon fonctionnement de la cité radieuse, pour des motifs troubles ignorés du grand public : la société E=X les pourchassent sans répit mais le dirigeant de cette organisation illégale reste inconnu.
Eiji Takanaka est un joueur émérite du Hard On, un jeu vidéo très sophistiqué de combat spatial, mais il est aussi un pirate du réseau à ses heures. Ses deux activités l'amèneront à travailler pour E=X et à découvrir des choses qu'il aurait mieux valu pour lui d'ignorer...
-Guilhem- |
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Critiques | La réalisation de cette seconde séquelle au premier long-métrage du Studio ARTMIC est immédiatement postérieure au succès de leur célèbre Bubblegum Crisis et ça se voit : outre les réminiscences du genre cyberpunk (société informatisée à outrance, prépondérance des hackers...), la réalisation intègre le générique au film en posant l'ambiance de manière simple mais efficace. On regrette malheureusement une animation parfois un peu bâclée, pour ne pas dire finie "à l'arrache", et une narration parfois confuse : on sent bien que ARTMIC n'a pas mis autant de moyens dans cette production que dans la séquelle précédente et c'est dommage, même s'il s'agit d'une réalisation prévue pour le petit écran.
On retiendra toutefois la volonté de produire une suite qui se démarque assez radicalement de sa préquelle tout en conservant les points forts du thème de la série Megazone 23 et une certaine originalité dans le traitement du genre cyberpunk même si le compromis avec les standards du genre mécha sont parfois tirés par les cheveux. La réalisation s'améliore toutefois de façon sensible dans la seconde partie qui propose quelques scènes de combat assez réussies même si un poil bordéliques... Mais on a vu pire dans le genre. À noter une bande son plus variée et plus intéressante que dans les deux opus précédents même si l'influence des 80s se fait encore bien sentir ici et là (mais ce n'est pas un défaut pour tout le monde).
En gros, une troisième partie qui tente de continuer l'histoire au lieu de la clôturer et qui sent bon l'exploitation d'un filon commercial au lieu d'une réalisation à volonté foncièrement artistique mais tout de même une production intéressante malgré quelques défauts malheureusement bien présents et qui gâcheront un poil le plaisir des spectateurs exigeants.
-Guilhem- |
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Note de la rédaction | Entre le nom de Sion pour le boss de l'organisation de résistance au Système et le système de connexion neuronale pour les pilotes de Garland dans la deuxième partie, si vous ne voyez toujours pas où les frères Wachowski ont trouvé l'inspiration pour Matrix, je ne sais pas ce que je peux faire pour vous !
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Megazone 23 part III © 1989 ARAMAKI Shinji, ISHIGURO Noboru / Victor Entertainment [JVC], Studio ARTMIC, AIC
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