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Titres alternatifs | 街角のメルヘン
Street Corner Fairy Tale
Radio City Fantasy
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Synopsis | Au départ, une banale rencontre amoureuse à la sortie du métro. Ensuite, une explosion de féerie visuelle et auditive. Les deux jeunes amoureux sont artistes et leur imaginaire va briser la narration, qui, dès lors, se transforme en poème surréaliste autour de ce monde de l’enfance qu’ils s’apprêtent à quitter.
-Cyp- |
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Critiques | A priori destiné aux enfants, on ne peut pourtant s’empêcher de penser à quelques références. Le surréalisme, le monde de l’enfance et la psychanalyse, la tristesse de la ville et l’échappée dans l’imaginaire, la séquence des éléphants roses de Dumbo, voire plus récemment L'Œuf de l'ange ( Yoshitaka Amano a d’ailleurs participé au character design) ou encore Le Portrait de petite Cosette. L’animé oscille entre une réalité qui s’altère de plus en plus et un imaginaire graphique qu’on serait tenté de qualifier de magique tant il échappe à toute forme de discours. Pas de propos sous-jacents, rien que des formes et personnages qui se métamorphosent à tour de rôle, accompagnés par une musique pop de l’époque, assez fantasque ou tristounette qui appuie les images en ne laissant que peu de répit au rythme de la narration. On est emporté par ce feu d’artifice bizarre où l’on croise motifs géométriques en pagaille, cerisiers en fleur (ils n’ont pas pu s’empêcher d’en mettre partout), poupées et jouets, soldats de plomb et figures de papier, jeux de lumières et d’ombres, fleurs et papillons multicolores. Sans aucune lenteur, les images se succèdent dans une fluidité impressionnante pour l’époque (1984), et versent parfois dans un excès fade qui explique pourquoi on ne se souvient plus aujourd’hui de cette OAV. Et pourtant, on sort du film avec un sentiment étrange, comme lorsqu’on se réveille d’un rêve marquant.
-Cyp- |
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Machikado no Märchen © 1984 KATSURA Mutsumi / Pony Canyon, Kitty Films
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