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Synopsis | Un petit garçon, la veille de Noël, n'arrive pas à s'endormir : il est impatient de recevoir la visite du père Noël, afin de recevoir son cadeau. Il guette le moindre signe, mouvement ou bruit… Mais tandis qu'il finit par s'endormir, un train magique surgit pour s'arrêter devant sa maison ! Le vacarme des machines réveille le garçon, qui se précipite dehors. Complètement médusé par cette apparition, il monte à bord du train et s'embarque ainsi pour un voyage à destination du pôle Nord parsemé d'incroyables aventures !
-Rimoan- |
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Critiques | Quand Disney n'occupe pas le terrain de Noël, les autres studios s'en chargent et y investissent désormais lourd, comme Warner avec Le Pôle Express, superbe conte ferroviaire qui embarque quelques gamins élus vers le repaire du père Noël, quelque part au-delà de la banquise, au bout de rails particulièrement tortueux. Numérisé façon Pixar, c'est Tom Hanks qui officie dans le rôle du contrôleur. Une première technique qui est aussi une source d'inquiétudes sur la probabilité d'une première génération d'acteurs purement virtuels. C'est le débat le plus intéressant, le plus controversé et le plus passionnel que soulève Zemeckis avec Le Pôle Express, aimable divertissement qui, sur le plan du spectacle, n'affiche nulle autre ambition que de plaire au plus grand nombre. Une tâche dont il s'acquitte avec un brio technique constant. Que c'est beau (dans le strict respect de l'imagerie d'Épinal) de parcourir des paysages enneigés, de glisser sur un lac gelé, de grimper au sommet d'un pic ou d'explorer les entrepôts du père Noël… Le problème, c'est que si l'animation, éblouissante de finesse dans le détail et de fluidité, dresse les décors et sert les idées avec virtuosité, les idées, justement, il n'y en a pas des masses dans Le Pôle Express, dont le scénario, aussi prévisible que la destination du train, s'appuie un peu trop sur la technologie pour arriver à bon port. Vers le merveilleux pays de père Noël où le héros recouvre la foi, happy end évident dès la première minute. Gentil, très gentil, trop gentil. Manque de l'insolence, un petit quelque chose de fou qui aurait aiguillé ce conte vers d'autres ailleurs que ceux d'un voyage organisé pour enfants sages. Un film du même réalisateur que celui de Roger Rabbit, du cinéma d'animation aussi lisse que la glace de ses lacs gelés. Un spectacle qui, cependant, en met plein les mirettes.
-Gogeta- |
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Le Pôle Express © 2004 VAN ALLSBURG Chris / Warner Bros. Animation, ImageMovers
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