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| Desert Rose |
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TITRE ORIGINAL : Suna no Bara |
| ANNÉE DE PRODUCTION : 1993 |
| STUDIO : [J.C. STAFF] |
| GENRE : [ACTION] |
| AUTEUR : [SHINTANI KAORU] |
| TYPE & DURÉE : 1 OAV 44 mins |
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| Titres alternatifs | 砂の薔薇
Desert Rose - Snow of the Apocalypse
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| Synopsis | Le « CAT », une cellule anti-terroriste internationale, résout les conflits par la violence en éradiquant les groupes terroristes. Un des capitaines est Mariko Rosebank, jeune femme séduisante qui dirige une unité d'élite composée exclusivement de femmes. Elle se voit un jour confier une mission ayant pour but de protéger une réunion officieuse de chefs d'États dans un chalet suisse contre une éventuelle attaque terroriste visant à déstabiliser le fragile équilibre international installé suite à l'effondrement de l'URSS…
-Shibo- |
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| Critiques | Visages triangulaires et anguleux, coupes de cheveux volumineuses et extravagantes, tirs d'armes automatiques en full auto, brutes épaisses et gros macho sur fond de guitare électrique, bref l'ambiance des années 90 ! Cependant, on comprend vite pourquoi Desert Rose n'est pas resté dans les annales. Le scénario est ultra classique, et passé les premières minutes, il ne se passe quasiment plus rien jusqu’à la fin.
Pourtant volontairement féministe en renvoyant une image de la femme émancipée à de nombreuses reprises, l'auteur ne peut s'empêcher de tomber dans les gros clichés en déguisant son commando en bonnes à tout faire qui nettoient, font la vaisselle et le service. On regrettera également l'absence d’un ennemi clairement identifié et charismatique, puisque l'histoire est centrée exclusivement autour de Mariko et de son commando qui combattent un ennemi représenté comme le mal absolu : le terrorisme. Cette dépersonnalisation de l'ennemi est également frustrante car à aucun moment on ne connaît ses motivations ni son idéologie et on ne peut donc éprouver aucun sentiment envers lui, ni en bien, ni en mal. Comme si le terrorisme était une unité homogène à part entière oeuvrant pour les mêmes buts et qu'en tant que spectateur on n'avait pas d’autre choix que de le considérer pour acquis comme le Mal. On regrettera donc cette absence de questionnement sur le bien et le mal, et on se contentera d'assister passif aux prouesses de ce commando féminin qui s'efforce de montrer que « Nous aussi, on peut le faire ! ».
N'attendez aucune surprise ni aucune originalité de Desert Rose. Mêmes les fans d'action seront déçus. À réserver aux nostalgiques inconditionnels des années 90.
-Shibo- |
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Desert Rose © 1993 SHINTANI Kaoru / J.C. STAFF
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