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Synopsis | Les parents de Coraline ont emménagé dans une étrange demeure. Wyborne, gamin futé et solitaire, est le petit-fils de la propriétaire. La vieille dame lui interdit d'entrer dans sa maison, qu'elle devine pleine de dangers. Dans le sous-sol vivent deux vieilles artistes, Miss Spink et Miss Forcible, qui, à force de ressasser leur glorieux passé, vrai ou fantasmé, passent leurs journées à se chamailler comme un vieux couple. Parce que ses parents n'ont guère de temps à lui consacrer, Coraline part en exploration et découvre une porte condamnée. Au bout d'un tunnel, elle pénètre dans un univers identique au sien, mais où tout est différent.
Un autre père, une autre mère. Plus chaleureux, plus disponibles, plus prompts à lui faire plaisir. malgré la présence de boutons à la place de leurs yeux, Coraline est tentée de rester dans ce monde merveilleux. Même Wyborne, bavard et épuisant dans le vrai monde, y est supportable. D'autant plus qu'il est muet et qu'il partage son émerveillement devant le spectacle donné par les souris chanteuses de M. Bobinsky.
Mais la condition pour rester dans ce monde merveilleux est de se faire coudre des boutons à la place des yeux. Un rêve qui va brutalement virer au cauchemar, lorsque l'autre mère va tomber le masque. la seule créature qui pourrait la ramener auprès de ses vrais parents est un chat, doté de la parole dans le monde des boutons, et la seule créature à pouvoir aller et venir dans les deux dimensions...
-Gogeta- |
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Critiques | Tout le monde a déjà entendue la maxime disant "Qu'ailleurs, l'herbe n'est pas forcément plus verte" mais faut-il être un enfant pour se la rappeler ? Mis en scène par le créateur de "L'étrange Noël de monsieur Jack", ce film en a la beauté funèbre, la poésie transgressive et l'inspiration un peu cracra qu'adorent les gosses. Les insectes que l'on écrase, la douche qui crachote une eau boueuse... : on est aussi loin des naïvetés disneyennes que de la vulgarité de Shrek. Vive et insolente, l'animation est merveilleuse, soutenue par une savoureuse approche humaine des différentes créatures. Ma préférence va à l'énigmatique chat noir et à Wyborne, l'ado casse-couilles et pusillanime, qui vont connaître des destinées contraires : muets dans un monde, bavards dans l'autre. "Les rêves ne sont pas dangereux", dit Coraline à sa mère. Les cauchemars d'Henry Selick, pas d'avantage.
-Gogeta- |
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Note de la rédaction | Projeté au Festival d'Annecy 2009 dans la catégorie "Longs métrages". |
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Coraline © 2007 GAIMAN Neil / Pandemonium, Laika Entertainment
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