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Boku wa tomodachi ga sukunai
Boku wa tomodachi ga sukunai   TITRE ORIGINAL : Boku wa tomodachi ga sukunai
  ANNÉE DE PRODUCTION : 2011
  STUDIO : [AIC]
  GENRES : [COMéDIE] [AMOUR & AMITIé] [ECCHI]
  AUTEUR : [HIRASAKA YOMI]
  VOLUMES, TYPE & DURÉE : 12 EPS 25 mins
Staff
Episodes
Musique et voix de l'animé
Paroles
Japon
Titres alternatifs
僕は友達が少ない
Haganai
I Don't Have Many Friends
Synopsis
Kodaka Hasegawa est un étudiant comme les autres. Malheureusement, le premier jour dans son nouveau lycée ne se passe pas comme prévu. À cause de son air de délinquant, les rumeurs sur lui circulent déjà, et il ne parvient donc pas à se faire des amis. C'est alors qu'il surprend Yozora Mikazuki en train de parler toute seule. Ayant pour point commun la solitude, ils décident de fonder un club… un club pour se faire des amis ! Ils se lancent donc à la recherche de nouveaux membres et dans des activités dont ils n'avaient pas l'habitude jusqu'à présent…

-Masatoshi-
Critiques
Voilà un anime intéressant, car il aborde un point rarement traité : la difficulté à se faire des amis. Tous ceux qui ont vu quelques anime scolaires sont habitués à voir le garçon (ou la fille) fraîchement débarqué être entouré de camarades en quelques secondes, et, deux ou trois épisodes plus tard, ceux-ci devenir les meilleurs amis du monde. L'histoire en elle-même est donc déjà fascinante, puisque l'on va suivre les pérégrinations non pas de solitaires endurcis, de personnages tourmentés ou d'adolescents d'une timidité maladive, mais juste de collégiens et de lycéens « normaux » qui, pour une raison ou une autre, n'ont pas d'amis.

Les personnages sont plutôt intéressants, même s'il y a quelques classiques : l'adolescent au grand cœur que tout le monde prend pour un voyou (qui rappelle un peu le héros de Toradora), la blonde populaire à la poitrine surdéveloppée, l'androgyne de service (qui rappelle un peu Hideyoshi de Baka to Test to shôkanjû), la scientifique de génie perverse et déjantée. Deux autres sont totalement loufoques et ne servent, à mon avis, qu'à contenter ceux en manque de loli et de moe : la bonne sœur de dix ans et la petite sœur qui se prend pour un vampire millénaire. Enfin, le personnage de Yozora est, à mon sens, le plus intéressant, puisqu'il est difficile de le classifier. Elle est la seule qui révèle une véritable complexité intérieure, même si celle-ci se rapproche parfois de la schizophrénie. Ainsi, tantôt elle se montre candide et naïve, tantôt elle fait preuve d'un sadisme ou d'une méchanceté effrayante. Elle est par ailleurs le seul personnage (avec le héros) dont le passé est un tant soit peu développé et qui semble présenter une souffrance intérieure.

Cet anime possède de nombreux points forts : de bons graphismes, un rythme entraînant, des personnages mignons et attachants, une bonne dose d'humour, quelques bonnes trouvailles, des passages culte et des filles à foison. En gros, c'est un anime fait pour se détendre et qui met de bonne humeur, sans tragédie ni prise de tête. Et c'est peut-être là, paradoxalement, son grand défaut. En effet, il promet bien plus qu'il ne dévoile. Si, dans le premier épisode, on a des réflexions très intéressantes sur l'amitié, ce que cela représente ou sa place dans la société actuelle, ces réflexions disparaissent totalement par la suite. Le club se constitue presque normalement (chaque personnage y entre comme si c'était un moulin) et, finalement, il devient comparable aux anime du même genre que sont K-On!, Genshiken ou Seitokai no ichizon : on se contente de suivre les activités quotidiennes du club, entre les discussions, les disputes, les découvertes et les sorties.

La série tombe dans son propre piège : elle expose l'incapacité de ses personnages à se faire des amis et, paradoxalement, ses membres se lient très rapidement les uns aux autres, n'ont aucun problème pour parler ou s'entendre, faire des activités ensemble, bref, ont vraiment l'air d'une bande de meilleurs amis. Il aurait été plus intéressant, par exemple, de rendre les relations plus difficiles, non pas conflictuelles (elles le sont déjà bien assez), mais plus malaisées : chaque personnage se rapproche doucement des autres, apprend à les connaître, chacun révèle ses secrets, ses rêves, etc. Là, il n'y a aucune évolution. Il manque également à mon sens une véritable profondeur aux personnages : ils sont introduits en quelques secondes, avec des raisons plus ou moins valables, et le sérieux qui existait au début de l'anime disparaît totalement ensuite. De même, le thème du sans-amis implique une certaine part de souffrance et de tristesse que l'on ne voit pas du tout : certains personnages sont bons à envoyer à l'asile, mais aucun ne semble présenter de troubles intérieurs. Pourtant, les possibilités ne manquaient pas, et il aurait été intéressant de les développer, avec, par exemple, quelques flash-back dévoilant un peu leur passé.

En définitive, Boku wa tomodachi ga sukunai se contente d'effleurer la surface sans plonger en profondeur, et c'est ce qui lui manque pour devenir un anime qui se détache vraiment. Bien des éléments auraient pu servir à créer plus d'identité aux personnages : l'amie imaginaire de Yozora (qui disparaît du jour au lendemain), les « paillassons » qui entourent Sena (on ne les voit que durant quelques secondes), l'androgynie de Yukimura (qui n'est représentée que de façon comique et moe) ou les troubles d'identité de la petite sœur et son attachement à son frère. On aurait aussi aimé voir des activités un peu plus spéciales, à l'image de la Brigade S.O.S. de Haruhi. Là, les classiques sont respectés : sorties à la plage, à la piscine, au karaoké et au festival local. La seule bonne trouvaille est celle des jeux vidéo, avec la fille populaire qui devient dingue d'eroge (mais Ore no imôto ga konna ni kawaii wake ga nai est plus intéressant sur ce thème). On aurait aimé avoir des approches plus expérimentales, avec des personnages complètement ignorants des rituels de l'amitié et qui les découvrent avec crainte et angoisse (la scène du téléphone portable est un très bon exemple et mériterait de devenir culte).

Peut-être est-ce le format (douze épisodes) ou la volonté de toucher un large public, mais il en ressort que Boku wa tomodachi ga sukunai ne pose finalement aucune véritable réflexion ou interrogation sur l'amitié. On a finalement une impression générale d'inachevé, que ce soit dans le développement de l'histoire (qui s'achève au moment le plus intéressant), dans les relations entre les personnages (le harem n'est que sous-entendu et le générique de début est bien plus révélateur que l'anime lui-même) ou dans le devenir du club (les personnages n'ont presque pas évolué). Si vous regardez cet anime, ne vous attendez pas à de profondes questions existentielles ou à des remises en question de la société, profitez juste de la bonne humeur, des situations loufoques, du moe et des innombrables disputes entre Yozora et Sena (dont, bizarrement, on ne se lasse jamais). Bref, riez et détendez-vous. Pour ma part, j'attends vraiment une deuxième saison, qui, je l'espère, pourra combler quelques-uns de ces défauts.

-Cinquo-
Note de la rédaction
Bande annonce VA

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Episodes
Musique et voix de l'animé
Paroles
Japon
Boku wa tomodachi ga sukunai © 2011 HIRASAKA Yomi / AIC

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