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Beatless (2018)
Beatless   TITRE ORIGINAL : Beatless
  ANNÉE DE PRODUCTION : 2018
  STUDIO : [DIOMEDEA]
  GENRES : [ACTION] [ESPACE & SCI-FICTION]
  AUTEURS : [HASE SATOSHI] [REDJUICE]
  VOLUMES, TYPE & DURÉE : 24 EPS 24 mins
Staff
Episodes
Musique et voix de l'animé
Paroles
Japon
Titres alternatifs
BEATLESS
ビートレス
Synopsis
Dans le futur, les humains vivent aux côtés d'intelligences artificielles humanoïdes très performantes, appelées HiE. Bien que les HiE soient très intelligents, ils sont considérés comme de simples machines sous le contrôle de l'humanité. Mais un jour, cinq de ces androïdes expérimentaux s'échappent du laboratoire de recherche et s'évanouissent dans la nature. Un peu plus tard, Arato Endo, lycéen de 17 ans, qui a toujours ressenti une sorte de fascination envers ces robots les considérant comme des humains à part entière, se retrouve attaqué par des machines devenues folles. Il est heureusement sauvé par Lacia, une des HiE évadées, et deviendra son propriétaire adoptif...

-MIRAhidote & paf-le-chien-
Critiques
Beatless semble une histoire complexe et plutôt bien pensée : on nous présente une situation politique épineuse due à l'obsolescence des humains dépassés par leurs propres créations. Cependant les choix de l'auteur sont franchement douteux. On obtient alors une œuvre dont l'ensemble est finalement assez moyen.

Comme dit précédemment, le pitch de départ paraît intéressant : un monde futuriste et, pourtant si proche, régi par l'omniprésence de ces faux humains, au détriment des vrais, et capables de tout gérer. A ceci, amène une question philosophique : ces robots ultra-performants, appliqués a la politique, sont-ils plus à même de résoudre les problèmes de la société que des humains potentiellement véreux ? Ajoutez à cela un cataclysme provoqué par une super I.A. mal contenue et l'errance des cinq androïdes fugitifs. Avec toutes ces possibilités, on aurait pu s'attendre à des intrigues
potentiellement
passionnantes.
Malheureusement, ce n'est pas le cas. Au fil des épisodes, on se rend compte que l'auteur se trouve dépassé par l'univers qu'il a créé.

Tout d'abord, le plus gros point noir réside, à mon humble avis, dans la motivation des cinq robots-donzelles évadées : chacune d'entre a une "fonction" pour laquelle elles sont sensées avoir été conçues. Or, on remarquera assez vite que ce trait n'a aucune valeur et semble en réalité davantage être un accessoire pour le chara-design.

Mais au fait, elles se sont évadées, c'est chouette mais pour faire quoi ? Ce sont des automates, elles devraient n'avoir pas plus de désirs dans la "vie" que le grille-pain moyen, non ? Assez tôt dans l'histoire, il sera vaguement sous-entendu qu'elles cherchent à modifier le cours des choses pour créer un monde dans lequel elles pourraient continuer d'exister. C'est un but qui jusque-là tient la route. Effectivement ce sont des "red box", des robots autonomes théoriquement interdits. Par conséquent, on pourrait croire qu'elles chercheraient à obtenir la reconnaissance d'une certaine « humanité » et donc le droit de vivre.
Ça vous semble intéressant ? Ha ! Bande de noobs ! Et puis quoi encore ? Non, leur but c'est un peu comme leur fonction principale, en fait on s'en fiche. Elles sont juste là pour faire du spectacle, pas du cinéma français philosophico-psychologique, on sait ce que cela donne au box-office.

Donc leur fameux plan, ca va être de faire n'importe quoi ! Et par n'importe quoi, j'entends « foutre grave le bordel », tuer des gens, raser des maisons, pirater du matériel militaire et j'en passe. Le meilleur plan du monde pour qui veut vivre éternellement quoi !
Enfin ceci dit, on parle ici d'I.A. super intelligentes. On peut imaginer que leur projet tient réellement la route et que nous aurons droit à un dénouement spectaculaire au cours duquel toutes les pièces du puzzle s'emboîteront. Bien sûr que non, voyons !

Pour que ça soit clair, elles font du bousin parce que c'est fun ou bien parce que l'auteur est un blaireau. Si leur objectif consistait seulement à prolonger indéfiniment leur existence, on leur suggérerait simplement de se la couler douce et ne pas faire de vagues, trouver un peu d'argent pour assurer leur maintenance et roule ma poule, envoyez le générique. Évidemment on serait ennuyé comme des rats morts. Cela démontre que le scénario, bien que riche, a un problème qui se situe à la racine. Ces filles n'ont aucune raison pour se comporter de la sorte.
Enfin bref, rentrons un peu dans le détail de nos cinq sex-toys ultra hauts de gamme (oui, elles ont aussi cette fonctionnalité, les chercheurs en robotique savent d'où vient leur argent) : Lacia, Kouka, Snowdrop, Methode et Marriage.

Le premier "arc", si l'on puis dire, est dédié à Kouka et au fond à peu près cohérent : certes elle met le boxon mais le fait au sein du réseau Anticorps, un groupe de rebelles / terroristes opposés aux HiE. De plus, sa fonction consiste à être "un outil pour triompher de la compétition". Mouais, ça tient, admettons. Ceci dit, on ne saura jamais vraiment si elle les aide ou les exploite pour ses propres intérêts. Son plan n’est pas très clair, mais en même temps elle ne donne jamais l'impression d'être une lumière de toute façon. Ah, et au passage on fait un peu du Michael Bay ici, donc ne branchez pas trop votre cerveau.

Bref, si on laisse de coté Kouka, le principal antagoniste sera ̶u̶n̶ ̶p̶i̶k̶a̶c̶h̶u̶ ̶c̶o̶l̶é̶r̶i̶q̶u̶e̶ Methode, dont la stratégie en effet n'est certainement pas issue d'un esprit humain tant elle est d'une débilité abyssale ! En gros, Madame se pointe à l'improviste, échange des coups avec Lacia, casse deux ou trois murs et vomit des méchancetés qui dénotent plus un problème d'amour propre qu'autre chose, puis repart. On pourrait croire qu'elle essaie tout simplement de détruire Lacia, mais en réalité on ne sait même pas pourquoi. Ou alors c'est simplement un outil scénaristique pour créer des "épreuves" à traverser pour nos deux héros.

Vient ensuite en tout aussi bête mais un peu moins lourdingue : Snowdrop. Celle-ci prend un malin plaisir à pirater et cannibaliser toutes les machines qui lui tombent sous la main, parce que c'est marrant de tout casser ? Complètement absurde. Une mention spéciale est à décerner pour le nawak absolu qu'est l'épisode des robots-zombies qui ironiquement tient plutôt bien la route scénaristiquement parlant.
Snowdrop est apparemment la seule qui a vraiment une "tactique" compréhensible, quoi qu'un peu simpliste : en gros, on pense qu'elle veut asservir ou dévorer une Super-IA puis se la jouer Skynet. Effectivement, c'est un moyen de survivre.
Enfin ca c'est moi qui vous le dit, en vérité on n'en saura jamais rien car ses apparitions se résument la plupart du temps à créer le chaos puis de repartir sans trop qu'on sache pourquoi elle est venue en premier lieu.
Quant à la dernière de nos luronnes, Marriage, elle ne sert tout bonnement à rien et n'impacte quasiment pas l'histoire. C'est tout, c'est aussi simple que ca.

Voilà, revenons-en donc aux personnages principaux. L'auteur, visiblement très "inspiré" et dépassé comme on l'a dit plus haut, se contente de nous conter une romance mièvre et légèrement malsaine entre un humain et son robot de compagnie.
Bon, okay, d'une certaine manière, on n'est pas hors-sujet puisque c'est l'une des conséquences d'une telle société. L'aspect glauque d'une telle "relation" aurait pu être l'un des thèmes principaux de l'animé. Cependant, là encore, on tombe à côté de la plaque et le sujet n'est même pas traité, les quelques personnages au courant ne soulèveront même pas la question ou ne verront pas le problème.
Par ailleurs, on n'a pas affaire à une romance convenue dans la mesure où la nature robotique de Lacia nous épargne les sautes d'humeurs, jalousies, triangles amoureux et autres niaiseries gluantes auxquelles on a droit habituellement, ce qui sans doute n’est pas plus mal.

L'ensemble en fin de compte est assez atypique, mais on peut résumer l'animé comme ça : Arato et Lacia, œuvrant conjointement pour créer un monde qui leur permettrait d'être réunis alors que c'est déjà possible. Et Methode ̶a̶ ̶s̶e̶s̶ ̶r̶è̶g̶l̶e̶s̶ est méchante
Néanmoins, il reste un dernier point qu'il faut aborder et qui lui aussi pose un vrai souci : Lacia a-t-elle une volonté propre, oui ou non ? Il est dit très clairement qu'elles ont besoin d'un propriétaire pour porter la responsabilité légale de leurs actes, sans quoi elles ne peuvent pas agir. Ou alors elles peuvent ? Snowdrop ne prend à aucun moment de propriétaire, et cela ne l'empêche pas de traiter le monde entier comme une piñata. Pour rappel : ce sont des robots, c'est la raison d'être toute entière de l'animé ! Et malgré ça, question personnalité, elles sont traitées à 99% comme parfaitement humaines, ce qui restera une énorme incohérence qu'on traînera comme un boulet tout le long de la série.

Pour conclure : si Beatless reste, quoi qu'on en dise, plutôt regardable, mieux vaut l'aborder comme une romance très atypique que comme un animé portant un quelconque regard critique sur les progrès de la robotique car quasiment aucun des aspects importants pour ce type d'histoire n'est traité de manière cohérente.
Ah oui, un dernière mention spéciale est à décerner pour le message "ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des individus ou faits réels serait purement fortuite blablabla", comme si qui que ce soit allait être assez idiot pour s'y méprendre !

-paf-le-chien-
Note de la rédaction
Bande annonce
Licencié par :

Amazon Prime Vidéo
Distributeur Web

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Voir aussi
Beatless : Final Stage
Références
http://beatless-anime.jp/
Japon
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Musique et voix de l'animé
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Beatless © 2018 HASE Satoshi, REDJUICE / Diomedea

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