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Les mangas pour filles
Il existe différents genres de manga, contenant eux-même de nombreux sous-genres. Parmi ceux-ci, il existe le shôjo manga (少女漫画 : shōjo, shyojyo ou shoujo suivant la méthode utilisée pour écrire en roumaji), alias « le manga pour filles » (shoujo signifiant fille). Nous allons voir qu'il possède de nombreux codes et qu'il n'est pas seulement question d'histoires nian nian pour petites filles, et qu'il peut aussi plaire aux garçons après tout. Cet article parlera du genre shoujo aussi bien pour les manga que les animés.


Tout d'abord, son origine :


Le shoujo voit ses origines au début de l'ère Showa (1926-1989) et avec l'expansion des manga des années 50 avec le célèbre Ribbon no Kishi (Princesse Saphir) d'Osamu Tezuka. Mais c'est vraiment à partir des années 70 et du boom des mangaka femmes, que le shoujo s'est approché de celui que nous lisons maintenant, avec ses codes propres.



Des codes ? Mais lesquels ?


Tout d'abord, le scénario. Là où le manga « pour garçon » est centré autour de valeurs telles que l'amitié ou le courage (Saint Seiya, Dragon Ball par exemple), le shoujo est principalement axé sur les sentiments des personnages ainsi que leurs relations. Je ne dis pas qu'il n'existe pas de shounen ayant ces thèmes mais la manière d'aborder le sujet est différente dans les deux genres. En occident, des titres comme Love Hina (shounen), Ah my goddess (seinen), ou les œuvres de Katsura, sont souvent, à tort, reconnus comme étant du shoujo par certains fans.

Ensuite, le dessin d'un shoujo est en général plus fouillé (sans pour autant être fouillis dans tous les cas). Il regorgera de beaucoup de détails tels que des fleurs en arrière-plan pour montrer la joie de l'héroïne, ou la robe d'un personnage féminin, brodée ou remplie de rubans et autres accessoires, là où un shounen sera plus épuré. Toutes les émotions des personnages sont lisibles sur leurs visages, les yeux sont donc souvent grands (avec des reflets, des étoiles ou autres)... Alors que le décors sera plus épuré, voire inexistant (exemple : Fruits Basket).



Si les séries romantiques (se passant souvent dans un contexte scolaire) sont les plus connues, il existe d'autres sous-genres.



Les magical girls, ces fillettes qui, grâce à une mascotte kawaii ou un événement particulier, vont avoir recourt à la magie pour satisfaire un vœu personnel, sauver le monde, aider sa ville ou son quartier, voire tout en même temps, qui devient une adulte grâce à ses pouvoirs dans la majorité des cas. Elle est souvent accompagnée d'une bestiole magique qui lui donne un bâton afin d'utiliser la magie. Parmi les plus connues on notera Creamy (Creamy mami), Vanessa (Mahō no Yōsei Perusha), Emy (magical Emy)... Ou encore Gigi, ou autres Sailor Moon. Les magicals girls les plus récentes ont un scénario plus original et développé que les anciens (en général), comme Sakura (cardcaptor sakura), Mahou no Stage Fancy Lala, ou plus récemment Maho Shoujo Lyrical Nanoha.




Les manga sportifs, comme Jeanne et Serge (attacker you!) ou Jeu, set et match (Ace wo nerae) mettant en scène des personnages féminins, avec au programme amitié, amour et trahisons sur fond de sport.




Le shounen-ai (ou Boys Love, BL, amour entre hommes) et le yaoi (allant plus loin que le shounen-ai) avec des titres comme Bronze, Tokyo Babylon ou Loveless. Cette catégorie est dessinée principalement par des femmes et pour un public féminin, mais on peut retrouver des éléments shounen-ai dans des mangas shounen...

Pareil pour le shoujo-ai, qui décrit des relations entre femmes (grande amitié, ou relation sous-entendue à la limite de l'homosexualité) ou le yuri (relations homosexuelles entre femmes)... Avec des titres comme Maria-sama ga miteru, ou Shoujo Kakumei Utena.




Couples shounen-ai connus dans des mangas shoujo : Subaru Sumergagi et Seishiro Sakurazuka (Tokyo Babylon) ou encore les héros des Descendants des Tenèbres (Yami no matsuei).




Couples shoujo-ai connus dans des mangas shoujo : Utena et Anthy (Utena), Sakura et Tomoyo (Card captor Sakura), Haruka (sailor uranus) et Michiru (sailor neptune) (Sailor Moon).




Enfin, certains auteurs font leur propre style, un mix de shoujo et shounen comme les CLAMP (qui affectionnent souvent le shounen-ai) qui mélangent les genres, ou Mitsuru Adachi (touch – Théo ou la batte de la victoire, H2...) et Rumiko Takahashi (Maison Ikkoku – Juliette je t'aime, Ranma ½...) qui ont su créer leur propre style.




Si le shoujo manga est destiné aux petites filles et adolescentes, n'oublions pas sa version « jeunes femmes » : le Josei-manga, Redisu ou Redikomi (Lady Comics), qui est au shoujo ce que le seinen est au shounen. Les scénarii sont donc en général plus développés et visent un lectorat plus âgé.

Quelques titres : Kimi wa pet, Paradise Kiss, Honey and Clover, Happy Mania, Nodame Cantabile (non édité en français)... Pouvant aller jusqu'à l'érotisme, tout en visant un public féminin. Exemple, la collection Lolita des éditions Asuka avec ses histoires courtes, ou Royal 17.



À noter qu'en occident, on limite souvent le manga à shoujo, shounen, et humour. Vous avez donc sûrement lu/vu un josei sans le savoir.

Messieurs, ne boudez pas le shoujo sous prétexte que c'est « pour filles », vous trouverez sûrement votre bonheur vu la diversité des titres ;)


shoujo : manga pour filles.
josei : manga pour ados et jeunes adultes féminins.
shounen : manga pour garçons.
seinen : manga pour ados et jeunes adultes masculins.
roumaji : alphabet latin (il existe de nombreuses méthodes pour retranscrire du japonais en roumaji).
Le 14-05-2007 à 17:09:43 par : Shurei`

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