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A Wind Named Amnesia (2003)
A Wind Named Amnesia   TITRE ORIGINAL : Kaze no Na wa Amnesia
  ANNÉE DE PRODUCTION : 1990
  STUDIO : [MADHOUSE PRODUCTION]
  GENRE : [ESPACE & SCI-FICTION]
  AUTEUR : [KIKUCHI HIDEYUKI]
  TYPE & DURÉE : 1 FILM 80 mins
Staff
Liste des épisodes
Episodes
Musique et voix de l'animé
Paroles
Japon
Titre alternatif
風の名はアムネジア
Synopsis
Ce film commence en 1999 dans un San Francisco en ruines. Un jeune homme, Wataru, est poursuivi par un mecha après avoir été témoin d'un massacre commis par ce dernier. Il est sauvé de justesse par Sophia, une femme aux cheveux blancs, qui lui dit comment détruire le "Guardian". Wataru est surpris par le fait qu'elle sache parler mieux que lui. En effet, depuis que cette apocalypse qui s'est abattue sur la Terre, les Hommes ne savent plus parler.
Qu'est-ce que l'Homme sans ses mémoires ? Qu'est-ce que l'Homme sans la science, sans la parole, sans rien sauf ses instincts ? C'est ce que vont essayer de découvrir Wataru et Sophia pendant leur pénible à travers les États-Unis frappés d'amnésie générale.

-Dr. Coolbeats-
Critiques
L’animation japonaise des années 80 et 90 regorge de films apocalyptiques. A Wind Named Amnesia en est un, mais il se différencie des habituelles catastrophes nucléaires ou climatiques par la mise en scène d’un vent mystérieux qui provoque l’amnésie de l’ensemble du genre humain. Cette idée nous plonge d’emblée dans de saisissants tableaux de villes et de paysages hantés par des hommes réduits à l’état d’animaux, vivants au mieux en tribus adorant des idoles païennes, ou au pire en bêtes solitaires s’entre‑tuant pour un peu de nourriture.

L’originalité du scénario est d’opposer à ces meutes humaines un personnage qui va recouvrer la mémoire, et donc la parole et son humanité. Wataru, « voyageur » en japonais, devient ainsi comme une mémoire vivante de la civilisation humaine agonisante, en partant sur la route à la découverte de ses vestiges, pour peut‑être un jour transmettre ce qu’il a vu et appris à d’autres éventuels rescapés du vent de l’amnésie.

Les péripéties de notre musée vivant, comme on pourrait l’appeler, sont en revanche moins originales, même si elles ne sont pas dénuées de charme. Il est poursuivi par un robot fou qui, on ne sait trop pourquoi, ne le lâche jamais (à la manière d’un Terminator, première version bien sûr) et semble capable de se réparer indéfiniment. On rencontre aussi une ville idéale, épargnée en apparence par le fléau, qui fait penser au Meilleur des mondes de Huxley ou à THX 1138 de George Lucas, sans compter les multiples hommes‑animaux terrifiés par le langage et qui sont revenus à des sociétés tribales et sacrificatoires. L’ensemble insiste lourdement sur la fragilité de notre civilisation et tend bizarrement à montrer que tous, sinon notre héros, préfèrent se réfugier dans la peur, l’animalité et l’obscurantisme, plutôt que d’être courageux et de partir voyager aux quatre coins de la terre en quête de savoir et de culture. Le film est ainsi un peu comme un signal d’alarme contre à la fois les mauvais penchants de l’homme qui pourraient revenir très vite, mais aussi contre la toute‑puissance de la science souvent menaçante dans le récit. Malheureusement, l’explication finale de la cause du vent d’amnésie, complètement inutile du reste et dont on se serait fort bien passé, gâche un peu ces péripéties assez distrayantes.

Il reste néanmoins que le dessin des personnages, inspiré par les illustrations de Yoshitaka Amano pour le roman original dont est tiré l’animé, est très réussi, que ce soit les hommes ayant encore un aspect civilisé ou les bêtes humaines grouillant dans les villes. Les couleurs et la luminosité des zones et paysages traversés sont tout autant convaincants, comme c'est le cas avec la grisaille poussiéreuse et angoissante des métropoles abandonnées ou encore avec la blancheur éclatante, presque agressive, de la « ville éternelle ». La musique, enfin, fonctionne bien en venant appuyer les moments inquiétants ou accompagner les scènes d’actions.

En somme, A Wind Named Amnesia est réussi sans pour autant être exceptionnel. À conseiller aux amateurs de science‑fiction et à ceux aimant un brin de réflexion dans les animés.

-Cypou-
Licencié par :

Fox Pathé Europa
Distributeur DVD
Manga Vidéo
Éditeur DVD

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Références
http://www.madhouse.co.jp/works/1992-1990/works_movie_amunejia.html
Japon
Site de Madhouse.co dédié à la série.

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A Wind Named Amnesia © 1990 KIKUCHI Hideyuki / Madhouse Production



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