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| Les Trois Caballeros (1997) | |
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| Synopsis | À l'occasion de l'anniversaire de Donald, ses amis d'Amérique latine lui envoient un gros cadeau se déclinant en trois petits présents :
Le premier cadeau est un projecteur de film accompagné de bobines que Donald s'empresse de visionner. Il découvre ainsi l'histoire d'un pingouin réfractaire au froid qui émigre dans les mers du Sud, d'un étrange oiseau qui transcende l'écran pour échanger avec lui une poignée de main, et pour finir, d'un petit Gaucho qui rencontre un ânon volant dont l'aide précieuse fera de lui le vainqueur d'une course.
Le deuxième cadeau est un livre sur le Brésil renfermant son ami José Carioca, bien décidé à faire découvrir à Donald la beauté de son pays, au point de l'emmener avec lui, par une astuce dont seuls les Toons ont le secret, à l'intérieur de l'ouvrage. Au fil des pages, les deux amis rencontrent Aurora Miranda dont le charme ne laisse pas Donald indifférent et qui mènera notre canard au septième ciel. Mais chut… Le livre se referme et rend nos deux amis au monde réel…
Le troisième cadeau est une piñata accompagnée d'un nouveau visiteur, Panchito. Dans un ambiance devenue folle, ce coq mexicain conduit José et Donald dans son pays d'origine avec la ferme intention de leur faire découvrir ses us et coutumes. Donald connaîtra, ainsi, aux mains de Dora Luz, Carmen Molina et autres jolies baigneuses, des émotions, identiques à celles déjà connues au Brésil… puis, dans un tout autre registre, se voit initier par José et Panchito à la tauromachie.
Tout se termine sur un énorme et somptueux feu d'artifice. |
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| Critiques | Les années 1940 correspondent chez Disney au mariage du film animé et de la prises de vue réelle, ainsi que la propagande de l'Amérique Latine. C'est aussi une période creuse en termes de scénario à cause de l'actualité mondiale. Le film met en scène le plus colérique des canards accompagné d'un coq mexicain et d'un perroquet brésilien plus farfelus et imprévisibles que lui.
Si, pour l'époque, le mélange du dessin et du film réel était applaudi, aujourd'hui le poids des années se fait ressentir, en particulier du côté des images réelles. Alors que l'ensemble des dessins n'a pris aucune ride, le reste est vieux, rempli de parasites, et fatiguant au regard.
Côté scénario, c'est pareil. On est plus en présence d'un documentaire sur l'Amérique latine, qu'un réel film. De plus, il est composé d'une succession de courts métrages parfois ennuyeux. De nombreuses séquences inutiles n'aident pas.
Musicalement, ce n'est plus au goût du jour. L'ensemble est dépassé pour les plus jeunes. Pour les autres, c'est l'occasion de découvrir quelque chose de nouveau. On ne retient malheureusement aucune des chansons.
En résumé, le film est une excellente occasion pour Walt Disney de montrer ses talents de créateur en combinant pour la seconde fois dans l'un de ses grands classiques la prise de vue réelle et le dessin animé. Malheureusement, l'ensemble n'est pas bon, surtout par un scénario inexistant. |
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| Note de la rédaction | — Ce septième long métrage est le premier Disney où se mélangent acteurs et toons par un procédé tout à fait maîtrisé. Il dispose d'un visuel extraordinaire dans son mélange des couleurs et annonce, avec vingt-cinq ans d'avance, la mouvance psychédélique ! Il présente, en 1945, dans une société où l'idée même de révolution sexuelle est inconcevable, un Donald rencontrant l'émoi et entouré de jeunes filles réelles en maillots de bains.
— Les Trois Caballeros paiera cher son avance sur son temps et sera laminé en règle par la critique de l'époque. Il jouera même les seconds rôles aux Oscars en étant sélectionné dans les catégories (que l'on peut considérer, compte tenu de la qualité du film, bien légères…) de la meilleure musique et de la meilleure prise de son.
— Les Trois Caballeros a connu le même sort que Fantasia : un chef-d'œuvre mal jugé qui a loupé sa rencontre avec le public. Il reste le meilleur film de la série des Disney d'anthologie d'après-guerre.
— Le 6 février 1943, Walt Disney inaugure le concept des courts métrages regroupés en un long métrage. Il s'agit aussi du premier grand classique mêlant animation et prise de vue réelle.
— Le film ne possède aucun doublage québécois. |
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| Licencié par : |
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Les Trois Caballeros © 1943 KINNEY Jack, ROBERTS Bill / Walt Disney Pictures
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