Après avoir dit au revoir à une camarade de classe, Yûji se retrouve dans un kekkai. Là où les autres sont figés, lui, il peut bouger et voir que des monstres dévorent les humains qui l'entourent. Ces monstres finissent par s'attarder sur Yûji, l'appelant ainsi un Mistes. Mais une jeune fille aux cheveux et aux yeux rouges lui vient en aide et détruit les monstres avant de guérir Yûji et les hommes dévorés.
Tremblant et stupéfait, il lui demande des explications. Les âmes dévorées gardent leur forme humaine une fois qu'elle est intervenue, afin de préserver la balance de la vie.
Mais la petite flamme que Yûji voit dans chacun de ces êtres n'est autre que leur forme originale. Cependant, ce n'est que temporaire. Elle lui annonce alors que lui aussi n'est plus humain et il finit par voir la petite flamme qui l'accompagne. Anéanti, il aimerait connaître les circonstances de sa mort...
-DerMax-
Critiques
------------- Critique 1 -------------
L'aspect graphique est très bon (il me fait penser aux graphismes d'Elfen Lied parfois, surtout pour les têtes), tout comme la musique qui est agréable, mais l'atout majeur de l'animé, c'est son héroïne : Shana est un personnage auquel on s'attache facilement malgré son caractère de cochon ainsi que son jeune âge, et c'est un vrai plaisir de voir son évolution au fil des épisodes (notamment ses sentiments pour Yûji).
Cependant, on ne se focalise pas que sur elle, l'action dans les combats est intéressante avec une histoire assez fournie qui permet de créer un bon environnement mais qui ne nous surcharge pas d'informations inutiles comme dans certains autres animés.
De plus, dans le dernier épisode, on n'obtient pas vraiment une fin de série (bien qu'on pourrait considérer que ce soit le cas) car les méchants sont toujours vivants et parviennent à s'enfuir. Peut-être que le film qui va sortir très prochainement sera une vraie conclusion de la série, ce que j'espère grandement.
Par contre, bien que ce soit un animé intéressant, il n'en reste pas moins qu'il comporte certaines failles. Par exemple, dans le scénario, Yûji accepte d'un trait sa mort et est prêt à suivre Shana dans ses aventure tranquillement, de son plein gré (c'est un peu surréaliste en fait). Kazumi, Satô et Etai en font de même et suivent chacun leur flamme Haze comme si cela était normal, ce qui enlève pas mal de crédibilité à l'animé.
Il y a aussi trop de personnages dans l'animé, ce qui raccourcit leur présentation et, de ce fait, nous empêche de vraiment les apprécier. On a aussi l'impression d'avoir des répétitions notamment dans l'intervention des tomogaras car, à chaque nouvel ennemi apparu, la situation est simple : il est méchant, donc il faut le détruire. Un peu de lassitude à force donc, surtout pour la fin...
Dommage aussi le fait que certaines scènes soient assez grotesques (genre avec les professeurs en quête) ce qui ternit encore plus la crédibilité de la série. L'animé aurait grandement gagner en somptuosité si il avait été deux ou trois fois plus sérieux.
Un animé à voir si vous aimez le fantastique agrémenté de sentiments mais avec certains passages grotesques ou lassants qui en ternissent l'aspect général.
-Proteus-
------------- Critique 2 -------------
Au premier abord, l'histoire de Shakugan no Shana est assez déroutante et là est son premier atout. Un scénario bien fignolé, une histoire originale, des personnages attachants. On se laisse très vite emporter dans la relation entre Yûji, la flamme et notre héroïne, Shana, qui est déroutée par ses sentiments envers ce mistes. Entre combats avec quelques pouvoirs magiques et amours compliqués, cet animé plaira aux amateurs de classiques japonais et aux fans d'animés combinant action et amour. Un animé que je vous conseille très fortement de vous procurer dès sa sortie chez Dybex.
-Ichii-
------------- Critique 3 ------------- Shakugan no Shana a su laisser son empreinte dans la japanimation. Sans être absolument géniale, elle dispose de suffisamment d'atouts pour rentrer dans les petits classiques qui méritent plus qu'un simple coup d’œil.
On est tout de suite happé par cette aura particulière qui émane de la série, une ambiance pesante et presque glauque, renforcée par les passages musicaux somptueusement travaillés par maître
. On y découvre ainsi un jeune homme faisant face à une réalité qu'il refuse d'admettre sans agir, rendant les premiers épisodes poignants et intenses. Cette magie qui opère au début se dissipe malheureusement au fur et à mesure que la série avance et cette dernière rentre de plus en plus dans les standards du shōnen.
Mais alors, qu'est-ce qui nous retient ? Eh bien, la qualité globale, tout simplement. Character design, musiques (j'insiste vraiment là-dessus), effets de lumière, scénario et même ambiance qui, si elle se dissipe un peu, ne disparaît pas entièrement. La réalisation est maîtrisée et le souci du détail est présent jusqu'à la fin. Et même si on peut reprocher à Yuji d'être instable dans son comportement, tantôt le type courageux et décidé, tantôt la loque de service (surtout avec les filles), on suit avec plaisir les aventures de ce jeune homme au destin peu ordinaire.
Shakugan no Shana est une série qui mérite largement le détour car elle se dresse au-dessus de toute la masse de shōnen moyens et lassants que l'on tente de regarder sans motivation. D'autant plus que la suite gagne en intérêt.
-Hive-
Note de la rédaction
Bande annonce
Un épisode TV, d'une durée de 3 minutes, est sorti sous le nom de Shakugan no Shanatan.
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