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Nabari (2009)
Nabari   TITRE ORIGINAL : Nabari no Ou
  ANNÉE DE PRODUCTION : 2008
  STUDIO : [J.C. STAFF]
  GENRES : [AVENTURE] [COMBAT & ARTS MART.]
  AUTEUR : [KAMATANI YUUKI]
  VOLUMES, TYPE & DURÉE : 26 EPS 25 mins
Staff
Episodes
Musique et voix de l'animé
Paroles
Japon
Titre alternatif
隠の王
Synopsis
Rokujo Miharu est un garçon comme les autres, mais il a en lui une technique secrète très puissante appelée « Shinrabanshō » convoitée par de dangereux ninjas.
Kouichi Aizawa crée un club de ninjas dont le professeur Kumohira est responsable, tous deux sont des ninjas qui cherchent à protéger Miharu des menaces qui pèsent sur lui. Ils le forcent à faire partie de leur club de ninja pour qu'il apprenne à se défendre afin qu'il devienne le seigneur de Nabari, le monde des ninjas.

-aedar-
Critiques
------------- Critique 1 -------------
D'abord l'histoire : pas la peine de vous faire un résumé, le synopsis se situe quelques lignes plus haut !
Ce qu'il faut dire en premier lieu, c'est que Nabari No Ô est avant tout une histoire d'amitié sur fond de Ninjutsu. C'est sur ce point‑là qu'il se détache de l'ombre pesante d'une certain Naruto : peu de combats (très courts qui plus est), beaucoup de dialogues et d'introspections. Tout tourne autour des décisions que doit prendre Miharu. D'ailleurs, son évolution, très intéressante, est le nœud de l'intrigue. Les mystères entourant les personnages tiennent également en haleine et seront délivrés au compte‑gouttes, petit à petit. L'histoire démarre fort mais la suite est lente, très lente (certains ne supporteront peut‑être pas) ; ça se laisse toutefois savourer, grâce à la psychologie des personnages (voir ci‑dessous) qui est suffisamment approfondie pour susciter l'intérêt durant 26 épisodes.
Petit reproche tout de même : ça manque d'intensité dramatique, les moments‑clés n'étant pas assez bien amenés. La fin ne déçoit pas, mais on ne tremble pas à l'approche du dénouement, bien que l'on sente que c'était le but recherché.

En ce qui concerne les graphismes, difficile de donner un avis ; les personnages sont maigres et désarticulés, les couleurs sont fades et semblent dater de 20 ans... Pourtant, le rendu est bon. L'animation est fluide, la mise en scène des (rares) combats se veut dynamique et maîtrisée et le chara‑design (très orienté shôjo) est en harmonie avec la psychologie à fleur de peau des personnages. On aimera ou pas, pour ma part c'est du tout bon.

Les musiques sont globalement bonnes, assez mélancoliques pour souligner le caractère taciturne du héros. Malheureusement, elles manquent de profondeur et d'intensité pour faire monter la tension dramatique durant les pics scénaristiques. Les doublages eux, sont excellents.

Les personnages sont LE point fort de la série. Nuancés, variés, tous ont un secret, une part d'ombre qui intrigue le spectateur. Les questions s'accumulent, mais toutes trouvent une réponse avant l'épisode final. C'est suffisamment rare dans la japanimation pour être signalé !
Bien sûr, on n'évite pas les clichés : tous ont une foi inébranlable ou une vengeance à accomplir coûte que coûte. Tous, sauf un, et non des moindres : le héros, Miharu. Rêveur, indifférent à tout, voire lâche, il est l'anti‑Naruto, pour notre plus grand plaisir. Mais les évènements vont le contraindre à changer, son pouvoir (Shinrabanshô) impliquant de lourdes responsabilités. Ce paradoxe va entraîner une évolution fort intéressante, et la façon dont celle‑ci est décrite force le respect. Ne vous attendez pas à des sommets, mais à côté de la débilité du ninja de Konoha ou des classiques du shônen, cette différence s'apprécie.
Autre point positif, l'absence de manichéisme. Les « méchants » ne le sont pas, ils ont des motivations différentes, c'est tout. Mention spéciale à Raikou, très classe.


Pour conclure, je dirais que sans être l'animé du siècle, Nabari No Ô s'entoure de qualités qu'il est difficile de ne pas noter. Portraits psychologiques des personnages parfaitement brossés (bien que parfois clichés), évolution des mentalités, réponses aux interrogations suscitées... Le spectateur se délecte de tant de finesse. Pour contrebalancer le tout, signalons le petit coup de mou en milieu de série (après un début tonitruant), la relation Miharu-Yoite (limite yaoi) ronronnante ou la frustration de ne pas avoir droit à davantage d'affrontements. Mais le but n'est pas là : Nabari No Ô parle d'amitié, du poids des décisions, des choix, évoque à demi‑mot le passage à l'âge adulte et les responsabilités qui en découlent. Ce n'est pas un animé de ninja. Ce n'est pas Naruto. Et c'est aussi bien comme ça.

-N!cK-


------------- Critique 2 -------------
Bon, encore une histoire de ninja blabla... Tout d'abord, le manga est le nouveau bijou publié par Square Enix et dessiné par... une femme pour changer ! Le trait est agréable, et au final on a plus l'impression de suivre un manga hybride entre shōnen et seinen.
Ce n'est pas un schéma narratif du type Saint Seiya, Dragon Ball Z ou Naruto. Le héros déjà, il a pas envie, il veut pas avoir à faire à des ninjas du monde de Nabari. Il va pas y avoir les fameux épisodes d'entrainement afin d'en faire un méga‑bourrin, qui vont enchainer sur une succession de combats sans fin en traversant un terrain de foot pendant 3 épisodes afin d'atteindre un sanctuaire au bout d'un escalier de 500 000 marches et en sautant durant 3 heures au filet... Ici le héros essaie de se détacher de tout, de ne pas trop participer, ni de s'attacher.
On a affaire à des héros torturés, avec leurs petits secrets (bon, c'est pas Shinji non plus hein), et au final je m'en moque un peu de savoir s'il va monter sur le trône ! Ici le plus intéressant est de savoir s'il va oui ou non utiliser les pouvoirs de la technique secrète, et à quelles fins ?

Si au début les personnages font assez cliché : le binoclard qui se révèle assez fort, qui sourit en permanence mais qui semble cacher un lourd secret, la touche féminine à couettes qui recherche quelqu'un pour le buter-une vengeance-l'épouser-le faire chanter-autre cliché du genre, le prof rempli de bons sentiments « faut pas tuer nos ennemis, c'est pas bien de faire couler du sang, les enfants » et l'ennemi sombre (et torturé, comme d'hab') et qui a plus de charisme que le héros ; au final, ils nous réservent de bonnes surprises sur la durée.

N'oublions pas l'humour, avec Miharu profitant de son physique de héros de shōjo-yaoi pour faire tourner en bourrique les gens quand ça l'arrange, ou encore le chef de Fuma complètement barré, rêvant d'un harem.

Le manga étant en cours de publication, la série s'est terminée en proposant sa propre fin au bout des 26 épisodes de cette série.
Au final ça se laisse regarder très facilement et remplit donc sa fonction première : divertir. Et même si ce n'est pas l'anime du siècle, c'est déjà pas mal !

-Shurei-
Note de la rédaction
Bande annonce




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Musique et voix de l'animé
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Japon
Nabari © 2008 KAMATANI Yuuki / J.C. STAFF



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