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| A Sister's All You Need (2017) | |
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| Titres alternatifs | 妹さえいればいい。
It'd be Good if Only Little Sister Was Here
Imôto sae Ireba Ii
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| Synopsis | Nous suivons le quotidien de Hashima Itsuki, nouvelliste atteint d’une obsession maladive pour les petites sœurs, mais qui n’a qu’un petit frère par alliance, Chihiro. Il est également entouré de son meilleur ami Fuwa Haruto, nouvelliste également, de sa plus grande fan et écrivaine de grand talent Nayuta Kani, et de Miyako shirakawa, simple étudiante et amie de Itsuki. Mais la vie d’auteur n’est pas rose, entre le manque d’inspiration, la procrastination et le cauchemar des dates limites, chacun arrivera-t-il à obtenir argent, gloire, et bonheur ?
-paf-le-chien- |
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| Critiques | Avec un titre pareil, Imouto sae ireba ii est un animé qu’on approche avec méfiance, et effectivement, ceux qui auront le courage (ou la folie ?) de lancer le premier épisode en prendront pour leur grade : autant dire que si le n’importe quoi était du plutonium, vous commenceriez par vous prendre une Tsar Bomba dans les gencives !
Le premier épisode a très clairement été pensé comme une introduction, et c’en est là la plus grosse erreur : on cherche à vous présenter tous les personnages, et pour que vous compreniez bien qui est qui, l’auteur forcera le trait à un tel point qu’on dépassera de loin le stade du ridicule pour arriver directement dans le domaine du lourdingue.
Le protagoniste, Itsuki, est le genre d’animal que vous avez envie de frapper après moins de deux phrases, tant il est capable de clamer haut et fort des trucs qui atteignent des niveaux démentiels de perversion. Il aime les "petites sœurs", concept qu’il idéalise à outrance, pensées lubriques incluses. Et pour que vous le compreniez bien, tout ce qu’il dira inclura les mots "petite sœur", sans exception. Dans la vraie vie, il serait probablement dans un hôpital psychiatrique tandis que toute femme le regarderait avec un dégoût infini, mais ici tout le monde trouve ça normal, l’aime et l’admire.
A sa suite vient Nayu, une belle jeune fille aux gros seins, qui, un soir pluvieux où elle était triste, a lu une niaiserie gentillette dans un de ses livres. Elle est donc bien entendu tombée folle amoureuse de l’auteur de la dite niaiserie et est déterminée à finir avec. Elle semble aussi pour une obscure raison croire que « baise-moi » ou « je veux ta b*te » sont des conjonctions de coordinations acceptables en société, mais en même temps, envers un mec qui écrit des livres entiers sur le thème « je veux une sœur et la sauter » c’est peut être la bonne approche, me direz-vous. Quoi qu’il en soit, Itsuki, en bon héros qu’il est, refusera ses avances parce qu’il est stupide.
Myaa, la jolie étudiante au grand cœur, qu’on pourrait prendre comme une des personnes les plus saines d’esprit de cette clique de dérangés ne vaut en fait à peine mieux. Sa relation avec le héros commence comme suit :
« Dis, Itsuki, j’ai pas compris pourquoi le héros doit rouler une pelle à sa sœur pour utiliser sa magie…
- Haaaa ! Mais c’est évident ! Garce ! Pute ! Conne ! Truie sans cervelle !
- Mais...
- Tu peux pas comprendre ! Catin ! Boucle-la, tu mérite pas de vivre espèce de traînée ! Dinde stupide ! Mégère copropha- *baffe en pleine tronche* »
C’est ainsi donc que la douce Myaa tomba naturellement amoureuse de notre sociopathe incestueux favori. Masochisme, quand tu nous tiens...
N’oublions pas Chihiro, le "petit frère" de Itsuki qui en fait est une fille (ça se voit immédiatement, mais faisons semblant d’être dupes) et est paradoxalement aux petits soins avec lui par affection, mais se travestit et se fait passer pour un garçon... sans doute pour éviter de se faire violer ? À sa place, j’aurai demandé une ordonnance restrictive ou un truc comme ça, mais chacun son truc.
Et pour finir, Fuwa Haruto, sous ses airs de beau parleur frivole est en fait la seule personne à peu près normale et qui fait son travail correctement. Il est également le personnage le plus intéressant dans le sens où son problème d’originalité met en lumière la difficulté de créer des scénarios innovants. Malheureusement pour lui, comme toute personne normale, il ne sera qu’un personnage relativement secondaire !
Pour en revenir à nos moutons, si vous arrivez à survivre aux deux premiers épisodes, cette sensation de caricature grotesque s’apaisera et laissera place à un slice of life en réalité plaisant à regarder.
Les personnages sont attachants et plutôt amusants, et les passages ecchi, bien que très explicites, sont courts, peu nombreux et suffisamment bien faits pour qu’on ne se sente pas dans un animé bas de gamme qui croit s’en tirer en mettant des nichons et des petites culottes de partout. Ceci dit, on a l’impression que certains épisodes ne sont rien d’autre que des prétextes pour placer une scène de quasi-nu / tripotage entre filles / french kiss baveux / etc.
En conclusion, A little sister is all you need est un animé étonnamment plaisant à regarder compte tenu de ce à quoi on pouvait s’attendre. Je peux même vous le conseiller pour une histoire courte et amusante. Espérons toutefois que la lecture de cette critique amortisse la claque qu’est l’épisode 1 !
-paf-le-chien-
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A Sister's All You Need © 2017 HIRASAKA Yomi / Silver Link
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