"Là-haut, là-haut, très loin dans l'espace, une grande guerre éclata..." sur la planète Euphor : Vega réussit à détruire cette planète... Son Prince, le prince Actarus parvint à s'échapper en volant à l'ennemi un robot : Goldorak ! Actarus atterrit alors sur notre Planète Bleue. Il est recueilli et adopté par le Professeur Procyon. Malheureusement, Vega a poursuivi Actarus et menace maintenant la Terre! Aidé de ses amis Alcor (ex-pilote de Mazinger) et de Venusia, notre prince de l'espace défendra notre planète bleue qui ressemble tant à Euphor... "Actarus à bord de Goldorak, voici la légende que l'on va vous raconter !"
-TheOyoStyledMan-
Critiques
Voici la série qui a bercé notre enfance, que de souvenirs ! Inutile de dire que c'est le dessin animé japonais qui a permis à la japanimation de percer dans notre beau pays. Révolutionnaire en 1978 Goldorak s'impose par son concept inédit jusqu'alors en France : des combats de robots géants, des explosions, des monstres mécaniques, des méchants extra-terrestres aussi hideux que dangereux. Des milliers d'enfants (dont je faisais partie) ont rêvé devant la machine d'Actarus, volée à son pire ennemi, Véga).
Maintenant, avec un regard d'adulte, et si l'on occulte la nostalgie, on est forcé d'admettre que la série n'est pas exempte de défauts, loin de là. Comme tous les animés de méchas de cette époque (Mazinger Z, Great Mazinger, Getter Robo, Gaiking, Yuusha Raideen etc...), on est dans le schéma classique, à savoir : un nouvel ennemi à chaque épisode, la présence de la fille (ici Vénusia) secrètement amoureuse du héros, un gamin (Mizard) qui l'admire, et la présence de personnages comiques (Rigel, Banta et même furtivement Boss déjà vu dans Mazinger Z et sa suite), le sage professeur qui supervise la base du héros (ici Procyon, que l'on reverra dans Groizer X).
Mais ce qui change avant tout, c'est la nature même du héros : Actarus, un extra-terrestre de la planète d'Euphor, qui a élu domicile sur terre après que celle-ci ait été détruite par les forces de Véga, commandées par le grand Stratéguerre. Il sait ce que projette Véga : conquérir la Terre. Il fera tout pour l'en empêcher en se servant de Goldorak, et plus tard secondé par Alcor (qui n'est autre que Koji Kabuto, pilote de Mazinger Z et héros national au japon) , Vénusia et sa sœur , Phénicia, miraculeusement échappée d'Euphor grâce à son précepteur (qui est d'ailleurs présent dans Daikyu Maryuu Gaiking, dans le rôle du commandant du dragon-robot du titre).
La réalisation elle, est plus qu'inégale : quelques différences entre des épisodes aux graphismes soignés et à l'animation léchée ("La Chevauchée Infernale", "Le Réveil des Volcans", "Quand les Chiens sont Lâchés", "L'Ours Polaire"), et ceux, franchement bâclés ("La Fiesta Tragique", "L'île de la Peur", " L'espion qui venait de Véga". Sans doute plusieurs équipes de qualités différentes se sont vus octroyées la réalisation de tel ou tel épisode.
Un bon point pour les musiques originales de sieur Kikuchi, accrocheuses et collant parfaitement au déroulement de l'action : le thème calme et champêtre du bouleau blanc, celui beaucoup plus martial du camp de la Lune noire et de la division ruine, le rythme effréné lors de la course d'Actarus lorsqu'il doit piloter Goldorak avant un combat (passons sous silence l'horrible chanson de Noam de la VF, "la légende d'Actarus" ou même "l'aventure continue" vaudront bien mieux.
En conclusion, étant un nostalgique, je dirais que c'est un titre indispensable, une pierre angulaire de la japanimation en France, et que ses défauts, si on la regarde avec son âme d'enfant, ne sont finalement pas grand-chose.
GOLDORAK GO !!!
-GIROT-
Note de la rédaction
Bande annonce
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