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Casshern Sins (2011)
Casshern Sins   TITRE ORIGINAL : Casshern Sins
  ANNÉES DE PRODUCTION : 2008 - 2009
  STUDIO : [MADHOUSE PRODUCTION]
  GENRES : [ACTION] [AVENTURE] [ESPACE & SCI-FICTION]
  AUTEUR : [YOSHIDA TATSUO]
  VOLUMES, TYPE & DURÉE : 24 EPS 25 mins
Staff
Episodes
Paroles
Japon
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キャシャーン 2008
キャシャーン SINS
Synopsis
Dans un futur lointain, les cyborgs et humains luttent pour survivre suite à la guerre qui a détruit le monde. C'est dans ce monde que se réveille un cyborg, Casshern, qui a perdu toute notion de son passé. Seul quelques flashs de sa vie antérieure lui reviennent. Il se retrouve alors à défendre les hommes contre de puissants robots qui règnent d'une main de fer sur le reste de l'humanité puisqu'il est le seul à avoir une puissance suffisante pour les contrer. Il n'aura qu'une seul hantise : découvrir qui il est et que cache son passé enfouit au plus profond de sa mémoire cybernétique ?

-guguganmo-
Critiques
------------- Critique 1 -------------
Casshern Sins est à la base une série sortie dans les années 70 qui s’est vue agrémenter d’OAV en 1993. Presque quarante ans après sa création, cette dernière se voit offrir une cure de jouvence avec Madhouse Production à la réalisation. La première série ne semble pas avoir marqué son époque en raison d’un scénario plutôt mince. De ce fait, il était normal de s’étonner de voir cette œuvre revenir sur le petit écran. Cependant, nos doutes vont rapidement laisser place à un certain émerveillement face à l’univers que l’on nous offre ici.

A l’aide d’un trait fin et simpliste, les différents protagonistes se voient apporter un esthétisme des plus agréables. Le style graphique de certains personnages comme Casshern, Dio ou encore Leda rappellera sûrement à la plupart celui des Chevaliers Du Zodiaque avec notamment ces cheveux longs rangés en bataille. Les paysages quand à eux sont d’une diversité époustouflante devenant ainsi une preuve de toute la richesse et de la complexité de l’univers. On alternera entre autre les décors rocheux et désertiques, signes de la désolation, et les visions portant en elles le symbole de la vie comme par exemples des champs de fleurs aux couleurs chaleureuses. Pour ce qui en est de l’animation, Madhouse Production a encore fait un travail remarquable, en particulier au niveau des divers combats qui se trouvent être d’une vivacité et d’une qualité exemplaires ou encore au niveau des passages dramatiques toujours mis en scène de façon poignante.

Si le scénario a été en grande partie changé par rapport à la première version, sa base n’en reste pas moins « légère » dans le sens où elle peut être très facilement résumée en deux lignes. Cependant, dû à un équilibre savamment dosé dans l’apport des explications, ce détail ne va jamais poser de problème. En vérité, chaque épisode ne dévoile que très peu de nouveaux éléments sur l’histoire principale mais il y en a toujours suffisamment pour garder l’intérêt du spectateur sur le mystère initial qui est l’assassinat de Luna et l’apparition de l’anéantissement. De plus, la réelle intention de l’auteur est de se servir de la source de son histoire comme d’un tremplin pour explorer en profondeur ce background qui va être tout au long de l’oeuvre intelligemment utilisé.

Avec cette série, l’auteur nous invite à voyager en compagnie de Casshern dans ce monde de désolation rempli de désespoir. Chaque épisode pourrait se voir comme un arc à lui tout seul puisque nous faisons systématiquement la connaissance de nouveaux personnages qui vont croiser la route de ce héros en quête de rédemption. Par conséquent, l’univers va très vite se révéler incroyablement riche en raison de tous ces protagonistes qui vont venir ponctuer le récit de par leur existence souvent torturée. Qu’ils soient humains ou robots, nous découvrons alors comment ces derniers ont décidé de vivre en étant conscients qu’une mort certaine les attend dans un avenir proche.

Avant de parler en détails de tout le plaisir que procure l’ensemble de ses arcs, il faut remarquer la subtilité que l’auteur a eut envers son sujet. L’humanisation des robots est un thème traité dans bien des œuvres et certaines comme Eve No Jikan se sont d’ailleurs démarquées sur ce point de par leur maturité. Alors que généralement dans ce genre de série ce sont les humains qui contrôlent les robots, dans Casshern sin, nous avons le système inverse en raison de la vie éternelle qui a permis à ces derniers de dominer leurs créateurs et de se développer eux mêmes. Ils vont alors s’accorder un statut proche des Dieux jusqu’à l’apparition de l’anéantissement qui va leur ôter cette immortalité qu’ils pensaient acquise. L’auteur fait ainsi en sorte que les machines prennent tout à coup conscience du sens de la vie et de l’importance du temps et va alors exploiter avec subtilité leur comportement à la suite de cette transition. L’originalité est donc de ne pas faire passer les machines du statut d’esclaves à celui d’ « humains » mais bien du statut de Dieu à celui d’ « humains ». Idée qui semble simple certes mais qui donne à l’auteur l’occasion de traiter le thème de l’humanisation des robots sous un nouvel angle et avec beaucoup plus de libertés laissant libre court à son imagination, ce dont il ne se prive d’ailleurs pas.

Comme souligné précédemment, les différents arcs sont empreints d’une ambiance à la fois mélancolique et chaotique. Dans ce monde dévasté où le désespoir a posé son nid, on découvre une multitude de protagonistes qui tentent de réaliser leur désir avant que la fatalité ne les touche. Pour certains, leur seule volonté est de survivre quelque soit le moyen à utiliser mais d’autres acceptent leur sort en espérant avoir le temps d’accomplir une dernière action dans ce monde en perdition. Faire résonner le son d’une cloche dans un paysage dévasté pour lui redonner un peu de sa vie, chanter afin d’atténuer les douleurs des condamnés, peindre une ville morte… des beautés éphémères qui donnent à l’oeuvre un sens profond sur l’existence. Arrivé à la fin de la série, on s’accordera dans tout les cas à dire que l’auteur est allé au bout de ses idées et a su les représenter sur plusieurs tableaux de la plus belle des façons.

En clair, au fil d’une OST somptueuse et avec beaucoup de pudeur, l’auteur nous aura emmené à la découverte de son univers si attirant de par ce contraste entre le chaos et la poésie qu’il dégage. Le temps passé aux côtés de Casshern et de ses compagnons aura été enivrant à souhait grâce notamment à ces différents protagonistes qu’ils rencontrent et qui nous offrent à leur manière, une leçon de vie des plus magistrales. Regarder Casshern Sins, c’est au final faire un voyage au cœur même des ténèbres engendrées par la peur de la destruction mais dont on sort avec cette lueur d’espoir que même la mort ne pourrait assombrir.

-Syaoran-


------------- Critique 2 -------------
Casshern Sins fait partie de ces animés dont le schéma narratif peut dérouter. Au début, et jusqu'à l'épisode 13, chaque épisode comporte une histoire indépendante, avec des bribes d'informations concernant la trame principale. À partir de l'épisode 13 et jusqu'à la fin, les épisodes se suivent et se concentrent sur la trame.

De plus, Casshern Sins adopte une narration quelque peu subtile, étant donné que ce n'est pas le genre d'animé où tout est tout le temps expliqué en long en large et en travers. Beaucoup d'éléments reposent sur le non dit et l'interprétation, un peu à l'image d'un Shigurui ou d'un Kurozuka.

Malgré cela, cet animé est une sacrée claque, et ce à plusieurs niveaux.

Tout d'abord graphiquement, que ce soit au niveau du trait ou des couleurs utilisées, le rendu est tout bonnement sublime. J'affectionne tout particulièrement la palette de couleurs froides. Sur 24 épisodes, j'ai comptabilisé seulement deux plans un peu foireux ! Après, il est vrai que le trait peu rebuter car il est assez spécial. En gros, on aime ou on n'aime pas ; moi j'adore !

En ce qui concerne l'animation, sur 24 épisodes il n'y a pas la moindre baisse de régime ! Des combats fluides, rapides, intenses, desquels se dégagent une incroyable impression de puissance et de vitesse ! À cet effet, les combats contre Dio sont de purs chefs-d'oeuvres ! Du très grand Madhouse !

Pour ce qui est de la musique, là encore du grand art. Tout au long de l'anime, les différentes musiques servent à merveille toute la poésie, toute la tristesse, toute la mélancolie et toute la fatalité du récit. Mention spéciale au magnifique thème de Luna ; musique que je place au même niveau qu'un "Sadness and Sorrow" (rien que ça) de par sa puissance émotive.

Enfin, pour de ce qui fait l'ambiance de l'animé, comme je l'ai dit plus haut, le récit est empreint de poésie, de tristesse, de mélancolie et de fatalité. Ajoutez à cela un univers apocalyptique désertique et un ton résolument noir, et vous obtenez des histoires qui ont de quoi vous serrer le coeur à coup sûr. La série atteint son apogée à l'épisode 23 ; ce dernier réunit à lui seul absolument tous les éléments cités précédemment. En remaniant quelques passages, l'histoire aurait très bien pu se terminer là-dessus, mais heureusement qu'elle ne l'a pas fait car j'aurais mis du temps à m'en remettre !! Pour moi, cet épisode 23 fait allègrement partie du top 10 des meilleurs épisodes jamais réalisés, tous animes confondus.

Casshern Sins, un grand animé !!!

-l'éclair jaune de Konoha-
Note de la rédaction
Bande annonce VA

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Références
http://casshern-sins.jp/
Japon
Site officiel de Casshern Sins

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Casshern Sins © 2008 YOSHIDA Tatsuo / Madhouse Production



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