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| Batman contre Dracula (2006) | |
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| Titre alternatif | |
| Synopsis | Enfermés à l'asile d'Arkham, le Joker et le Pingouin apprennent, de la bouche d'un des aliénés, l'existence d'un fabuleux trésor dans le cimetière de Gotham City. Les deux bandits en profitent alors pour s'évader, mais seul le Pingouin arrive à s'en sortir. Là, il se rend dans le cimetière et ouvre une tombe. Or, à la place d'un trésor, il découvre un cadavre. Cependant, ce n'est pas n'importe quel cadavre, mais celui du comte Dracula, un vampire enfermé depuis des siècles. Celui-ci se réveille, après avoir reçu du sang d'une coupure du bandit, soumet ensuite ce dernier à sa volonté et souhaite transformer tous les habitants de Gotham en morts-vivants. Batman arrivera-t-il à l'arrêter ? Et ce, d'autant plus qu'il a fort à faire avec une journaliste , une certaine Vicky Vale, qui mène une enquête sur le mystérieux passé de Bruce Wayne…
-Bubu- |
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| Critiques | Batman contre Dracula est fondé sur l'itération de Batman dans la série The Batman. On y retrouve son character design empruntant les codes du manga, son animation très fluide et dynamique ainsi que la musique faisant intervenir continuellement la guitare électrique. Les scènes de combat sont bien orchestrées, avec parfois des effets de ralentis comme dans les films Matrix. On doit souligner aussi la très bonne initiative qui a été de donner à Dracula un thème musical singulier, menaçant, inquiétant et sinistre digne des films d'épouvante faisant même intervenir les violons.
On peut souligner au passage un très bon doublage français.
L'ambiance est ici propre aux films d'horreur : des zombies, une demoiselle en détresse en la personne de Vicky Vale, des scènes se déroulant principalement de nuit sous la pleine lune et des catacombes servant de repaire aux monstres. De par son ambiance glauque et sinistre, ce film est un ovni par rapport à la série d'origine. Le film a d'ailleurs été classé PG-13 (déconseillé au moins de treize ans) par le CSA (Comité de Censure Américain).
Cependant on retrouve l'humour de la série grâce aux jeux de mots du Joker et aux situations embarrassantes. Et même si ces dialogues sonnent parfois creux, cela est heureusement sauvé par une belle esthétique et une réalisation impeccable.
En outre, les protagonistes conservent également leurs caractères mais paraissent effacés, laissant davantage la place au grand méchant : le comte Dracula. Créé initialement par Bram Stocker, on retrouve dans ce film les caractéristiques complexes du personnage. Doté d'une certaine classe, la dualité du vampire est bien retranscrite : gentleman avec les dames, glacial, attitude noble en public mais aussi monstrueux, noir et terrifiant. Il se détache d’ailleurs du personnage un certain charisme de par son leadership et ses capacités d'hypnose.
Il est à noter également qu'on puisse regretter que le personnage de Vicky Vale, bien sympathique de part son attachement et sa compassion, n'ait pas été plus développé. Si elle sert surtout d'objet de convoitise pour le vampire même s’il ne s'agit pas ici, contrairement à la plupart des films de ce genre, d'en faire sa fiancée: l'objectif de Dracula est plus subtil.
D'autre part, la technologie de Batman est là aussi mise en avant : ce mélange de magie, d'horreur et de science peut paraître déstabilisant au premier abord mais se révèle néanmoins efficace (cela change du classique pieu dans le cœur ou de l'arbalète).
Si Batman est le plus grand détective du monde, il ne faut pourtant pas s'attendre à une grosse intrigue pour que ce dernier devine l'identité de son principal ennemi: cela dure à peine quelques secondes grâce à une grosse facilité scénaristique. De la même manière, la façon dont le vampire devine l'identité de Batman est tirée par les cheveux. L'accent du film est mis davantage sur l'action omniprésente. Néanmoins le film prend le temps de développer la psychologie et la personnalité du héros grâce à différents flash-back sur son passé, ainsi qu'à sa volonté de ne pas prendre de vies humaines. La genèse du héros y est également évoquée.
On peut d'ailleurs regretter que le film ne comporte que très peu de morts (ce n'est pas aussi gore qu'un Highschool of the Dead ou un Dead Space : Downfall) et qu'il ne développe pas assez certaines intrigues secondaires comme celle d'un Batman accusé à tort. La course-poursuite avec la police qui s'en suit ne dure malheureusement pas très longtemps mais reste plaisante grâce à ses jeux d'ombres et le fait que les policiers tirent de vraies balles et non des rayons laser.
Au final, Batman contre Dracula est un film certes manichéen mais agréable où Dracula représente le reflet distordu de Batman. Le scénario est bien équilibré entre scènes d'action spectaculaires et moments d'émotion. Ce film vaut le coup d’œil grâce à son ambiance glauque et sombre à souhait.
-Bubu- |
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| Note de la rédaction | Bande annonce
Le personnage de la reporter Vicky Vale a été créé par Bob Kane et Bill Finger ; elle apparaît pour la première fois dans le comic book Batman #49 en 1948. Son personnage a fait sa première apparition sur grand écran pour les besoins du film Batman (1989) de Tim Burton puis a été repris dans cette continuité. Elle y fait son unique apparition.
L'action de l'histoire se déroule entre la deuxième et la troisième saison de The Batman : ni Batgirl ni Robin n'apparaissent et le héros, au début du film, n'est pas considéré comme l'ennemi public numéro un comme dans la première saison.
Le moment où Bruce Wayne enfant observe, impressionné, une chauve-souris qui vole et sort lentement de l'ombre vers lui, rappelle une autre scène similaire utilisée dans le film Batman Forever (1995) de Joël Schumacher.
A posteriori du film, un comic book écrit par Doug Moench et dessiné par Kelley Jones, fait intervenir le personnage de Dracula dans l'univers de Batman. Ce comic book intitulé Batman & Dracula est composée de trois volumes : Pluie de sang (2008 ), L'héritage de Dracula (2009) et La Brume pourpre (2010). Cette trilogie propose une histoire plus violente et plus complexe.
The Batman VS Dracula, par sa noirceur, est un peu en rupture avec le ton de la série et est déconseillé pour les moins de dix ans.
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- Chronologie de l'univers Batman -
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(univers de fiction constitué de séries et de films animés inspirés de la série télévisée Batman avec Adam West)
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(Suite de films inspirés du jeu vidéo de même nom)
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(univers de fiction constitué d'une série et de films animés inspirés de la franchise de jouets de même nom développée par Mattel depuis 2015)
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(univers de fiction constitué de séries et de films animés partageant une même continuité depuis Batman, la série animée)
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(Collection d'OAV destinées à un public adolescent et adulte)
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(Épisodes spéciaux, mettant en scène des personnages de DC Comics, diffusés sur la case DC Nation de la chaîne Cartoon Network)
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Les séries animées indépendantes
1. The Batman
> Batman contre Dracula
2. Batman : L'Alliance des héros
> Scooby-Doo & Batman : L'Alliance des Héros
3. Prenez garde à Batman
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Batman contre Dracula © 2005 KANE Bob / Warner Bros. Animation, Dr. Movie, DongWoo Animation
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