わが青春のアルカディア・無限軌道SSX
Arcadia of My Youth: Infinite Course SSX
Arcadia of My Youth: Endless Orbit SSX
Captain Harlock SSX Rotta Verso L'Infinito
Synopsis
Les Humanoïdes ont conquis la Terre. Albator s'expatrie alors à bord de l'Atlantis, conçu par son ami Alfred, à la recherche de la planète idéale. Pourchassés par les Humanoïdes, ils rencontrent un homme qui connaît le chemin vers cette planète. Cet homme malade, refusant de lui révéler le chemin, lui fait promettre de veiller sur Nausicaa, sa fille qui elle aussi connaît le secret du chemin...
De l'autre côté de la galaxie, Esmeraldas, femme-pirate dont Albator croisera la route à plusieurs reprises, sera sauvée par Alfred qui l'aime. Mais celui-ci contractera une maladie mortelle qui le terrassera. Il aura quand même le temps de transférer son esprit dans l'ordinateur central de l'Atlantis avant de mourir.
-Darshada-
Critiques
Quelle surprise fut à l'époque la découverte d'une seconde série avec Albator comme héros principal. Je ne crois pas que cela s'était déjà produit dans un animé en France.
D'autant plus que la réalisation est de très haut niveau pour l'époque : le générique en jette un max, avec la découverte d'un nouveau vaisseau spatial, l'Atlantis version 84, vert avec sa proue en tête de mort, mais surtout une ligne magnifique et une esthétique mortelle.
Les personnages principaux, déjà présents dans la série de 78 (sauf Ramis), on été relookés : le personnage principal, Albator, semble plus adulte ; Nausicaa est plus belle, et les autre personnages secondaires ont étés affinés ; Alfred a pas mal changé, il abandonne son look de pirate pour celui d'un cow-boy fauché, avec son fameux chapeau troué.
Par contre, les nouveaux ennemis, les humanoïdes, s'ils disposent d'une flottille de guerre impressionnante, font pâle figure face aux Sylvidres, dont la beauté avait quelque chose de troublant, et l'origine (des femmes-plantes) était bien plus originale.
Les humanoïdes sont en fait, en apparence, des humains aux teints verdâtres.
Ils dominent une grande partie de l'univers, dont la terre, qu'ils ont vaincue et asservie.
Comme souvent avec Leiji Matsumoto, un petit groupe d'humains se rebelle (ici Albator et son équipage), tandis que le reste de l'humanité se soumet sans réagir.
On en apprend un peu plus avec le film Albator 84 (qui est en fait la préquelle de la série, composé de 5 épisodes), où l'on assiste à la-dite bataille et où l'on peut voir le fabuleux Ombre de la Mort, premier vaisseau d'Albator, avec ses cornes à l'avant. Il sera ensuite complètement automatisé par les humanoïdes, ce qui nous vaudra un épisode mémorable, une bataille d'anthologie (pour l'époque).
La rencontre avec Alfred, puis Esmeraldas sera décisive, puisque le corsaire de l'espace se verra octroyer son fabuleux vaisseau, dernier rempart de l'humanité.
La série elle-même est assez courte, mais c'est un monument de science-fiction.
Le docteur Zon, humain allié aux humanoïdes, mais qui secrètement a infiltré leur quartier général et leurs points stratégiques, déborde d'inventivité, cherchant sans cesse à mettre au point un vaisseau capable de battre celui conçu par Alfred. Les deux personnages, ont, semble t-il, du respect l'un pour l'autre.
Il faut signaler que les musique sont signées Kikuchi Shunsuke, bien connu pour son travail dans les œuvres de la Toei Anilmation (Goldorak, Daikyu Maryu Gaiking, Kotetsu Zieg, Mazinger Z, Getter Robo etc...)
Encore une fois, il nous livre des thèmes plus accrocheurs que jamais, de ceux que l'on fredonne sous la douche.
Il y a eu récemment une nouvelle série d'Albator, Captain Herlock, the Endless Odyssey, on l'on retrouve le fameux vaisseau vert à la tête de mort, avec en guise la lame destinée à transpercer l'ennemi, que l'on croyait réservée à l'Atlantis bleue.
Cet animé ne m'a pas permis de retrouver l'univers auquel j'étais habitué, c'est une version plus adulte, et nettement plus sombre. J'avoue qu'elle m'a un peu déstabilisé, sans être vraiment déçu pour autant.
Voilà, Albator 84 est donc un titre incontournable pour les fans de Matsumoto et de science fiction en général.
Je le regarderais de nouveau dès que possible.
Sayonara !!!